Changes [ Sergio Ramos x Corentin Tolisso ]

Présence

Sergio Ramos

Lacazette arrive dans la cuisine et se sert sans saluer personne. Mes' hausse un sourcil alors que son attitude me surprend. Corentin baisse la tête et continue d'avaler son bol de céréales, silencieusement. Je comprends alors : le fait que Coco ait dormi avec moi n'a pas été bien vu par son pote le français. L'envie de lui éclater la gueule sur la table me prend, mais je n'y parviens pas. Corentin se lève et se dirige vers la sortie.

Lacazette : Bah tiens ! On en profite pour baiser et échanger nos fringues le matin... Je comprends mieux ! 

Je vois Corentin se tendre brusquement et je me lève pour le rejoindre. Je le pousse vers l'étage et il monte rapidement. Quand il arrive en haut, je le prends dans mes bras.

Coco : Il ... je...

Sergio : Co, t'as pas à te justifier devant moi. Ni devant Alexandre. S'il n'est pas capable de comprendre que tu as besoin du seul repère que tu as depuis six mois, c'est qu'il est vraiment con. Bordel de merde : il peut comprendre que tu as besoin de te sentir rassurer, non ? Il est pas complètement stupide, si ? Je veux dire... ça fait six mois qu'on vit ensemble, que je te calme chaque nuit et que j'arrive à te faire sentir en sécurité. Il ne peut pas débarquer au bout d'une demi-année, la bouche en coeur, en pensant que ça sera suffisant. Corentin : tu n'as pas à te justifier devant lui. On est d'accord ?

Il hoche la tête et j'embrasse son front, doucement. Il ferme les yeux et souffle de soulagement.

Corentin : Je sais qu'il va falloir que je retourne à Munich, mais... Je peux rester à Madrid quelques temps, avec toi ?

Sergio : C'est vraiment une question que tu me poses ? Tu sais très bien que tu viens quand tu veux. Et que tu restes le temps que tu veux. 

Il baisse la tête et je le prends à nouveau dans mes bras pour le rassurer. Il faut qu'il comprenne que je reste là pour lui aussi longtemps qu'il aura besoin. S'il m'appelle en plein milieu de la nuit, peu importe la distance, je n'hésiterais pas à me lever et me déplacer pour le rejoindre au plus vite. Je ne veux pas l'abandonner et ça ne sera jamais le cas. Je serais toujours à ses côtés, peu importe ce qu'il pourra se passer. Avec les mois, je me suis attaché à lui et je ne le laisserais plus jamais seul. Je ne le lâcherais jamais. Pas s'il a besoin d'aide.