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Fr : Avalon high, Un amour Légendaire - La Seconde Chance de Mordred

Avalon High, la seconde chance de Mordred . En plusieurs chapitres, je mettrais cette partie à jour régulièrement au fil de l'écriture.

Note d'auteur : cette histoire est un peu spéciale, puisque ce n'est pas un x reader. De surcroit, elle est en connexion avec Légendes celtes, qui parle également du mythe arthurien. Cette fanfic est de Avalon High, un de mes livres préféré, écrit par Meg Cabot. Je me souviens que depuis ma première lecture, j'ai toujours eu un crush sur Marco, même dans le film de Disney Chanel inspiré du livre. Mais ici, je ne me baserai que sur le livre et mon interprétation des personnages. Je me réapproprie également le mythe, l'adaptant à ma guise aux différents besoins de mon histoire. J'espère que cela vous plaira! 

I

Quand j'habitais encore en France, nous vivions près d'une forêt, la magnifique Brocéliande. Mais parce que mes parents, membres de l'ordre des Ours, avaient été convoqués et devaient venir ici, j'ai dû déménager. Je ne dis pas que cette ville ne me plaît pas, loin de là, mais cela me manque d'habiter à cinq minutes à pieds d'une forêt sauvage et enchantée où vivent les figures celtes. Je sais que beaucoup d'enfants n'aime pas le travail de leurs parents, mais j'adore celui des miens. D'ailleurs, je leur ai toujours été d'une grande aide, connaissant par cœur le mythique Val Sans Retour, sur lequel mon père écrivait. Également ma mère, qui travaillait sur la figure ambiguë de la Dame du Lac et de sa fille Nimüe. C'était d'ailleurs son prénom que j'avais reçu à la naissance, qui me plaisait beaucoup, malgré les moqueries. J'avais toujours eu une vision différentes des choses, un peu comme celle des Dames d'Avalon. Mais j'ai toujours été fière de ma différence, et trouvé la paix que je recherchait dans le domaine de la fée Morgane. Contrairement à beaucoup, j'ai été bercée depuis ma plus tendre enfance par les Brumes d'Avalon, livre favori de ma mère. Elle m'a aidée à faire de moi ce que je suis. N'étant pas à l'aise avec les gens, elle a su m'orienter vers ce qui m'a sauvé : les livres. Les livres, qui ont su me donner l'affection et l'amitié que je n'ai jamais su trouver chez les autres. Mis à part mon chat, Mordred. C'est un magnifique mâle norvégien, au pelage d'un noir d'encre et aux yeux noisettes. Il fait parti de ma famille.

Il est d'ailleurs venu ici, avec nous. De plus, d'après ce que j'avais compris, il pourrait se passer longtemps avant que je ne puisse fouler de nouveau les rives recouvertes de schiste rose du Miroir aux fées. Mais... en fait, je le savais depuis longtemps. J'ai su le jour où je suis tombée dans le lac, il y a deux mois, et où j'y ai trouvé cette vieille clef en argent. Je l'ai nettoyée, mais je ne sais toujours pas ce qu'elle peut ouvrir. Elle est magnifique, et ciselée. En la voyant, maman m'a dit qu'elle ressemblait à celle que Niniane avait autour du cou sur un de ses portrait. Mais cela doit simplement être une coïncidence...

Je range soigneusement mes livres dans mes étagères, quand j'entends la porte sonner. C'était le seul avantage de cette nouvelle maison. Pour m'aider avec le déménagement, mes parents m'avaient promis ma bibliothèque personnelle, dans une pièce attenant à ma chambre. Et je l'avais eu. Ils espéraient que cela m'aiderait, comme si nous n'avions pas changé de pays. Car oui, maintenant nous vivons dans le Maryland. La seule chose que j'ai refusé, c'est une piscine. Ça demande trop d'entretien, et pouvait vite devenir dangereux pour Mordred. De plus, cela ne ferait que d'augmenter ma nostalgie. Rien ne peut remplacer le Miroir aux fées. Là-bas, je me suis toujours sentie comme chez moi. Et bien maintenant, c'est ici chez moi.

Pour en revenir au temps présent, la sonnette retentit. N'aimant pas que l'on me dérange dans mon classement digne d'une vraie bibliothécaire, je ne prends pas la peine de descendre répondre. Mes parents le font à ma place. J'ai ainsi appris que d'ici la fin de la semaine, j'aurais le droit d'assister à une réunion de l'Ordre. Au moins, je saurais pourquoi ils nous ont envoyés ici, à Annapolis. Ils avaient de la chance, étant en filière littéraire j'ai un niveau plutôt bon en anglais. Niveau mis à rude épreuve, surtout pour une introvertie comme moi qui suis déjà incapable de maintenir une conversation dans ma langue maternelle. Mais peut-être cela changera?