Chapitre 2

6 2 3
                                    


Chap. 2

Nous attendions avec une vingtaine de personnes que l'on nous prenne en charge dans une grande salle d'attente. Il y avait quelques chaises et quelques canapés mais nous étions tellement, que la plupart étaient assis à même le sol ou adossés aux murs.

Chacun était perdu dans ses pensées. Nous avions tout perdu, le logement, les souvenirs matériels, et peut-être un ami. Nous n'avions pas pût aller à l'hôpital, mais la tristesse s'emparait des quelques grains de doutes qu'il nous restait, et nous prouvait qu'il ne reviendrait pas. La dernière fois que nous l'avions vu, il était sanglant à la tempe, inanimé et froid. Nous avions demandé au pompier, mais il ne pouvait rien nous dire, il n'était pas médecin et nous avions eu beaucoup de chance d'être sortit avant que le feu commence à flamber. L'incendie était apparemment "accidentel". Mais tout nous prouvait le contraire.

Son ampleur : comment avait-il put être si gros ? Comment une simple cheminée auvait-put embraser un pensionnat de plusieurs milliers d'hectares, sans rien laisser à par des débris ? Je sais que les accidents peuvent être destructeur, mais pas à ce point là. Je pensai soudain à toutes les personnes auquel je tenais, Alix, Raf, Paul...

Mon frère.

Nous n'avions jamais été proches, mais il était un membre de famille, le seul d'ailleurs. Je ne l'avais jamais admiré et lui non plus... Mais il était pourtant là chez le dentiste !? Peut-être avait-il comme nous foncé dans le brasier, mais n'avait pas trouvé ce qu'il cherchait et avait avancé, avancé.

Avancé.

Un homme de grande taille au crâne rasé s'adressa à nous, nous allions enfin pouvoir faire quelque chose.

–Mlle Alix Jal, Mrs Raphaël Mocarrbh et Mrs James Adak. Je vous pris d'entrer.

-Merci. Fit Alix, elle avait les yeux rouges et des poches dessous. Elle était anéantie, comme nous tous. Nous nous assîmes sur des chaises en face du bureau.

-Nous allons nous occuper de vous le plus vite possible. Fit-il d'un ton apaisant. Est-ce-que vous avez des demandes, des souhaits à nous faire par ?

Je ne savais que répondre, la seule chose que je voulais était de revenir dans le passé et être à côté de ce putain de feu et que tout redevienne comme avant et surtout, que ça le reste. Alix affirma, avec la plus grande simplicité

- Je souhaite, si l'on change de pensionnat, rester avec mes amis et pouvoir savoir si l'un est vivant. L'homme fut déstabilisé, il ne pensait certainement pas avoir une réponse si claire.

-Très bien. Je prendrais alors vos noms et prénoms pour pouvoir le faire.

Jour sacrée flemmeWhere stories live. Discover now