Libre.

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Elle se réveille aux aurores,
Glisse sa musique à ses oreilles, laissant ainsi la douce mélodie l'emporter.
La lumière orangée du soleil matinal envahi la pièce, le paysage était nuancé d'une multitude de couleurs.
Elle eu une nuit tumultueuse, une nuit dans laquelle ses démons l'ont hanté.
Où ses larmes silencieuses l'ont tiraillé, déchiré.
Des larmes tueuses.
Cette nuit là, elle eu un déclic, il ne fallait plus qu'elle recule bercée par son visage, et son sourire empli de charme.
Non cette nuit là, elle se dit qu'il était temps pour elle de mettre fin à ses tourments.
Elle devait vivre avec cette absence et faire enfin le deuil de cette période.
Peut être se rendait-elle enfin compte de la beauté des personnes qui l'entouraient.
Cette nuit là, elle lui écrit sans savoir ce que deviendrait son récit :

<<Voilà un an,
Un an que ton odeur a quitté ma chambre depuis ce fameux jour où tu m'as quitté sans même te retourner.
J'étais atterrée, le visage mouillé d'un déluge de larme.
Mon cœur était entre mes mains et je te le tendais vaillament en espérant que tu ne m'abandonnes pas.
Ce fut un échec.
Ce fameux jour de février, ma vie à commencé s'étioler.
J'aurais pu boire à l'infini cet alcool brûlant en tentant de faire taire mes démons, tu serais resté indifférent et tu aurais gardé ton visage neutre, sans expression.
Un an maintenant que tout est fini,
Il a du s'en passer des choses pour toi.
Tu as trouvé le bonheur et tu as avancé sans moi.
Alors maintenant il est l'heure pour moi de prendre mon départ, de vivre ma vie en acceptant ton absence.
Je ne peux t'oublier certes mais je peux fermer le livre de notre histoire et commencer à écrire les pages d'un nouveau.
En ce doux matin de mars, je te fais mes adieux.
Merci d'avoir écris cette histoire à mes côtés, ce fut la plus belle que j'ai écris.
Au revoir, et à jamais.
Maintenant, vivons. >>

Elle regarda le papier une dernière fois, et y mit feu sans même savoir pourquoi.
Plus le papier brûlait, plus elle se sentait libre, elle renaissait enfin.
Brulant ainsi la plus belle période de sa vie, mais aussi la pire.
Quand le papier fut cendre, un joli sourire apparu sur son visage maigre et cerné.
C'était la fin mais surtout le début.

Douce Insomnie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant