Plus l'année avance, plus les projets vont et viennent. Plus le temps que j'accorde en loisirs , en bon temps se fait manger par le temps où je bosse pour l'école.
Et encore un an se déroulera sous cette aura. Je serais encore l'an pro, en licence pro, où il faudra travailler avec projet tuteuré, projets dans toutes matières, stage, rapport, contrôle, et même peut être travailler en entreprise avec l'alternance. Aurais-je encore le temps de faire ce que je fais en loisirs ?
Ça fait mal au cœur de se dire que ses amis du collège ( qui sont loiiiin derrière) et ceux du lycée, soit devenus aussi vite des personnes mises de côtés. Je ne sais pourquoi on préfère regarder une série, un film, plutôt que d'envoyer un message par jour, pour prendre des nouvelles. Je ne sais pourquoi, on organise pas une petite soirée pendant les vacances. Que même si on en parle vaguement, elle ne se fait pas.
Ça fait mal au cœur de se dire qu'on est pas une bonne amie, et que peut-être elles vont mal ses amies, qu'elles ne disent rien car vous ne les avez pas contactés. Alors, certaines soirées, on reste devant l'écran, devant Messenger, et on relit les messages du passé. Un étouffement au cœur, en se demandant si elles aussi ont ce sentiment ou si juste elles ont avancés dans leurs mondes.
On hésite les doigts vaguent au dessus des touches, en ne sachant pas si écrire de cette manière et bien ou si il faut faire comme si la distance n'avait rien éffacé. Et c'est bien dommage. Je suis fautive. Fautive de ne pas savoir écrire par message à des gens qui sont loin. Du moins je ne le sais plus, j'ai abandonné cette façon de faire. Le contact est de plus en plus important. Laissant le message de côté. Je ne raconte même plus ma vie sur les réseaux comme j'avais l'habitude de le faire, j'ai changé. En bien ? Très bonne question. Et ce n'est pas à moi de vous le dire. Mais à mon entourage.
J'ai, depuis toute petite la facilité de tout écrire, avec ou sans tacte, avec ou sans belles phrases. J'aime écrire, j'aime me servir de l'écriture pour me dévoiler, pour aider, pour partager mon point de vue, mes idées, mes histoires, ma façon de penser. Et malgré ça, écrire à quelqu'un m'est difficile. Le contact m'effraie t'il ?
Je pense que le fait de n'avoir aucun retour sur mes écrits que moi-même et que sur ma façon d'écrire, et pas "directement" avec la personne est plus facile pour moi.
La sociabilité a toujours été quelque chose de difficile. Pourtant, face à des gens inconnus, je saurais être ouverte et souriante. Mais disons "professionnellement."
Sur cet amas de pensée, je m'en vais.
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Pensée de pourpre dans un monde de sang
EspiritualPetite pensée du personnage philosophique Cosmos.