13. Qu'est-ce que tu comptes faire? Me tuer?

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"Salut Steve.", je dis avant de me retourner vers l'homme en costard noir.

"À ce que je vois, tu n'es pas restée invisible durant ton séjour.", il me fait remarquer en lancant un regard sur la lampe de poche de chien que je tiens dans une main.

Je regarde son visage, mais il ne laisse paraître aucun signe de colère ou d'agacement. Seulement une affirmation. J'hausse les épaule.

"Est-ce qu'on y va?", je demande.

Il s'apprête à hocher la tête lorsque j'entend la voix de Reed nous interpeller.

"Reed.", le salue La mort d'un hochement de tête.

Reed hoche la tête à son tour avant de se tourner vers moi et de faire un sourire en coin.

"Tu t'en vas en sortie scolaire avec La mort?"

"Pourquoi ? Veux-tu te joindre à nous?", je demande.

"Seulement si ça ne te dérange pas, Oh grand être supérieur et éternel.", il dit en se tournant vers La mort.

Je vois Steve lever les yeux aux ciel devant l'attitude du garcon aux cheveux blanc et je ne peux empêcher un petit sourire d'apparaître sur mes lèvres. Est-ce qu'il fait exprès de s'entourer de gens qui ne le respecte pas?

"Je ne sais pas ce que vous ne semblez pas comprendre dans le fait que je suis l'être le plus puissant de l'univers et que vous devriez être terrifié devant moi.", il dit d'un ton neutre avant de claquer sa langue contre son palais pour montrer son mécontentement avant de nous faire disparaître dans un nuage noir.

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"Pourquoi est-ce qu'il nous as amené avec lui si c'est pour nous obliger à rester ici pendant qu'il va faire des trucs dehors?", je demande avant de soupirer lourdement.

"Parce qu'il ne te fait plus confiance autour des morts peut-être?", répond Reed d'un ton moqueur.

Je le regarde vexée.

"Il me fait confiance pour être autour des morts.", je rétorque avant de croiser mes bras et de regarder l'arrière-boutique dans laquelle Steve nous a ordonnés de rester pendant qu'il faisait son travail. Seul.

La pièce n'est éclairée que par une petite lucarne placé en-haut d'un mur. Je m'assis sur une étagère pour être face au peu de lumière qui se rend dans la salle.

J'entend Reed rire devant ma réplique avant de commencer à fouiller dans les nombreuses boîtes qui encombrent la pièce.

"Qu'est-ce que tu fais?", je demande curieuse.

Il hausse les épaules avant de sortir une cassette du fond d'un carton. Il se retourne vers moi d'un air triomphant et s'empresse de mettre la cassette dans la vieille radio qui se trouve dans un fond mal éclairé de la pièce.

"Je suis quand même surprise que tu saches comment utiliser ces trucs-la.", je commence et il se tourne vers moi.

"Tu sais, vu que tu as comme 100 ans ou quelque chose du genre.", je finis.

"Je n'ai pas 100 ans Aile.", il dit avant de s'approcher de moi. "J'en ai 132."

J'hausse les épaules devant sa réponse et le regarde avancer vers moi. Ses cheveux blancs tombent un peu sur son front et ses sourcils, de la même couleur, se froncent en attendant ma réponse. Son expression, lui donnant un peu une moue de chien piteux, m'empêche de le trouver menaçant et je ne fais que lui sourire.

"Ça ne fait que prouver mon point.", je lui fait remarquer.

Il s'arrête finalement en bas de l'étagère.

Les jeux de la mortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant