Par Lui

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[Petit mot d'avant lecture: Houlà-là-là ! Fait longtemps 10 jours plus exactement que je n'ai rien publié xD J'ai été tellement submergée ! Comment allez-vous ? Allez, on se retrouve avec deux nouveaux chapitres et là, je peux vous assurer qu'on arrive enfin à la fin de la fic ! Je dis enfin, car il faut savoir dire stop à un moment, même si j'ai encore beaucoup d'idées qui fusent sûrement pour un OS qui suivra la fic d'ailleurs, je ne sais pas !

En revanche...je spoile un peu, excusez-moi, mais pour ce qui est du bébé de Rosa et Leigh, je n'avais absolument pas l'intention de faire perdre le bébé à Rosa, non, en corrigeant mes fautes, je n'ai pas du tout changer l'histoire. Pour moi, la perte d'un enfant est un sujet vraiment brutal, j'ai mes raisons, et je ne vais pas vous cacher que je n'ai pas la force d'écrire une scène qui retranscrit le sentiment de Rosa et de Leigh dans un tel drame. Puis de vous a moi, Leigh a déjà subi suffisamment de drame dans sa vie, alors perdre son enfant, pour moi, niette. Je voulais qu'ils aient cet enfant, et ils l'auront dans ma fic en bonne santé ^^ Voilà pour le spoil, navrée mais quand j'ai joué à l'épisode 10 j'ai aussitôt rebondi à mon scénario de fic et je me suis dit qu'une petite note s'imposait ;)

Mais ce sera tout ! Maintenant je vous laisse découvrir le nouveau chapitre ! Bonne lecture à vous :D]

Rayan

-Garde tes coudes pliés devant ta tête, dans le vif, l'agresseur tape d'abord la tête avant de toucher les jambes. C'est instinctif, il faut que tu bloques en protégeant ton visage !

-Comme ça ?

Une semaine s'était écoulée depuis le Gala. Tallulah et moi avions eu des remerciements privés de la part de mes supérieurs, et surtout, du Directeur qui s'adonna par la suite à faire un discours face à toute ma classe principale. Si fier fut-il, le résultat nous laissa un goût amer. Ma petite amie fut la cible de la jalousie de bon nombre de ses camarades qui n'hésitèrent pas à lui transmettre de fausses informations, un jour où elle devait se rendre au cours de Monsieur Lebarde.

Chani et les autres n'étaient pas avec elle, et, revenant de la BU, des camarades l'interpellèrent pour lui signaler que le cours avait été déplacé et que l'emploi du temps serait modifié dans la journée. Tallulah eut attendu toute la journée, pour finalement rater complètement le cours de Monsieur Lebarde qui s'indigna ouvertement devant toute l'équipe enseignante. « Ah ! Maintenant que le Directeur l'applaudit et qu'elle a reçu les cartes de visites de certains artistes, Madame se sent suffisamment confiante pour rater les cours ! Bien ! Bel exemple ! » Cela nous étonna, Madame Klamis, Hélène, Nathan et moi-même...

Le soir même, Tallulah m'expliqua ce qu'eurent fait ses camarades. Chani essaya de la contacter, mais ma cadette avait déjà plus de trente minutes de retard lorsqu'elle fut en chemin. Elle savait qu'André ne l'accepterait pas en cours... Elle avait donc rebroussé chemin. Depuis, elle ne parlait plus à aucun de ses camarades en dehors de son cercle d'ami.

Bien sûr, il n'y avait aucune preuve tangible à mettre sous le nez des coupables pour leur faire ravaler leur bêtise. J'étais finalement pieds et poings liés, et cela me tuait de ne pouvoir rien faire si ce n'était hausser le ton lorsque ça s'agitait en cours. Puis...

-Haha, non, ça c'est pour les personnes qui ont des lunettes. Bon en soi, ça te protège, mais toi tu dois les plaquer devant toi, les mains sur le haut de ta tête.

...Depuis la fin du week-end qui a suivi le Gala, Tallulah a refusé tous nos rendez-vous galants. Après l'accord de son médecin et de son kiné qu'elle voyait toujours pour de dernières séances, j'eus cherché une salle où était enseignées des techniques de défenses personnelles, comme je lui eus promis. Finalement, mon ancien entraîneur d'Athlétisme, avait ouvert une salle d'arts martiaux que ses enfants exploitaient également. Sa fille fut d'ailleurs notre mentor bien qu'elle me laissât m'entraîner avec Tallulah après avoir vérifié que je me souvenais de mon propre apprentissage. Elle pouvait s'occuper d'autres personnes, mais venait vérifier que tout se passait bien de temps à autres.

L'Horizon des jours clémentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant