chapitre 7

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Je ne pouvais pas dormir, chaque fois que je fermais les yeux je revoyais le visage de Jonathan Michael Adams, la boucle n'en finissait jamais. Le ciel était finement étoilé et la lune apparaissait bien plus grosse qu'à l'ordinaire, j'ouvri la porte légèrement laissant la brise entrer dans la pièce la parsemant de l'odeur des orchidées exposées devant la fenêtre tout en m'appuyant sur le mur du balcon. Il faisait un peu froid, le vent soulevait les feuilles mortes qui étaient par terre avec une légèreté toujours plus douce. Je me demandais pour la cent millième fois pourquoi je n'avais pas franchi le pas et lui poser la question. Je n'avais pas tout à fait sommeil, le visage de Droow avec eux me hantait encore et encore. celui de Stuart mêler à tout ça. Le vent m'assomait alors que sur ma joue roulait une petite larme fraîche, je ne suis pas vraiment expressive, je crois que C'était le moment approprié pour dégager le poids de la journée et peut être même celui de toute l'année. Le froid se faisait sentir d'avantage ce qui me fis rentrer, je fermai la porte du balcon et la fenêtre à son tour. Je m'étais appuyée contre le mur et m'étais laissée retomber jusqu'au sol. Et si ce n'était qu'un simple rêve? Et si tout ce merdier ne faisait parti que d'un mauvais rêve? Allais je me réveillée demain et être encore de cette avis?
J'étais à présent fatiguée mais je ne voulais pas refermée mes yeux et les revoir, je ne voulais pas. La pile de cahier sur mon bureau me rappela les raisons pour lesquelles j'avais besoin de venir ici. Bien qu'assomant je l'ai fait, je me suis assise et j'ai révisé toute la nuit. J'avais pas intérêt à râter mon examen.

Je n'ai pas dormi de la nuit, j'ai révisé encore et encore jusq'à ce que l'histoire ressurgisse à nouveau dans ma tête. De temps à autres je jettais un regard à mon téléphone, 2h,3h,4h. Toute la nuit a été comme ça et parfois je me faisais plus attentive pour savoir si elle ne sortirait pas de sa chambre pour venir me voir, et je me cambrais de temps en temps pour ne pas brusquement me lever de la chaise pour aller frapper sauvagement sa porte et lui demander des explications.
Dès les premières lueurs du jour et le chant du coq que j'ai entendu je valsais déjà dehors à l'air frais.

La brise est fraiche à cette heure et les rues sont d'un calme presque frustrant. Rien a changé, tout est un pareil suffoquant et d'une habitude qui m'avait totalement échappé. C'est bon de ne pas entendre le bruit des étudiant du campus et c'est bon aussi de ne pas voir la tête d'Evan d'aussitôt. À quelques kilomètres de la maison il y a un parc. Un parc tranquille où j'ai toujours aimé venir parce que là-bas sous le grand arbre que j'avais l'habitude de m'assoir je pouvais me sentir moi même et libre.
Je me suis assise là, sous l'abre et dans les herbes. Je réfléchissais et revoyais Stuart et Androow.

-Je pensais que tu aurais fui plus loin que ça.

La voix d'Anabelle me rappela à l'ordre sans revasser. Elle est là, je la revois Anabelle Lawrence.

-Ma mère m'a souvent dit que tu venais ici. Celà t'as pesé de rentrer c'est pour ça que t'es venu ici pas vrai?

C'était plus une affirmation qu'une question. Elle s'assit tout à côté en laissant retomber ses cheveux sur son épaule.

-Ça me soule aussi parfois de rester à la maison, j'arrive à te comprendre.

-Je ne t'ai pas vu hier, t'étais où?

-J'étais chez une amie, quand je suis rentrée ta chambre étais fermée. J'ai conclus que tu dormais.

Depuis sa naissance, je me suis toujours vu comme quelqu'un qui avait de la chance malgré tout. Je me suis voulu mieux que la personne que j'étais et c'est surtout pour elle que je n'ai jamais pu pleurer. Je devais être forte même quand je n'avais pas la force nécéssaire. Celà ne me derangeait pas pour autant... Elle était mon tout ma petite soeur bien que la fille d'Evan C'était ma petite soeur.

Ma Névrosé.....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant