chapitre 2

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Je ne voulais plus sortir de la chambre je ne voulais plus le recroiser ni le revoir je l'avais dit tout à l'heure c'est de l'histoire ancienne Voilà tout. Il fallait qu'il s'y fasse moi aussi j'essayais pourquoi pas lui .
Je dois quand même quitter mon refuge pour ne pas zapper le rend - vous avec Liam alors que je ne suis même pas d'humeur à m'amuser
Je veux pleurer.je veux crier. Je veux hurler Voilà tout qui peut essayer de comprendre .

Je n'ai pas le choix je le lui avait promis. Je rentre frêlement dans le placard je dois me changer.

En sortant je le vois, il est devant sa chambre il me regarde comme tout à l'heure sauf que maintenant ses yeux ont un éclat, un éclat que je lui connais bien , un éclat que j'ai déjà analyser plusieurs fois rien n'y a changé.

- Je croyais que tu devais réviser.

- Oui je devais mais j'ai un rend vous et je ne dois pas le rater.

-Avec qui?

-Qu'est ce que ça peut te faire!

Je l'ai pas contrôlé je ne pouvais pas , je n'ai pas pu C'était plus fort que moi je voulais qu'il me foute la paix, qu'il part de mon champ de vision et qu'il ne me regarde plus comme il le faisait.

-oh mais des choses , beaucoup de choses à vrai dire.

Je le reconnais mieux, il a abandonné sa gentillesse de tout à l'heure il est redevenu lui même. Bête, con et idiot je reconnais cette voix qu'il me lance, cette voix malicieuse, fière et sure qu'il utilise souvent.

-Stuart enfin pige un peu je veux pas t'avoir dans mes pattes.

-Dans tes pattes.!

Il éclata en un rire fou il ne se gênait pas. Il se moquait de moi comme si C'était naturel comme si ce n'était que ça qu'il savait faire. Je le déteste. Je m'en rend compte à présent.

-Comme tu veux.

Il s'arrêta. Il ne riait plus ne se moquait plus. Il était sérieux. Il s'approcha lentement en me fixant et s'arrêta juste à quelques millimètres .
Mon coeur battait vite,il battait fort je me demandais même s'il ne l'entendait pas . Il sourit cette fois avant de tenir mon visage, il est proche très proche à vrai dire et ça me dérange. Ça me derangeait qu'il me fasse un effet je pensais pourtant l'avoir chasser. L'avoir oublier . L'avoir Jeter mais C'était faux.

-Desolée mais là on m'attend et je crois aussi qu'on t'attend.

Il libère le passage qu'il a récemment bloqué et pâli un instant avant de reprendre ses couleurs. Mais j'avais bizarrement un poids sur l'estomac...je sais pas pourquoi mais j'aurais voulu que ça continue. J'aurais voulu qu'il m'embrasse là sans la moindre hésitation. J'aurais voulu qu'il résiste encore un peu.

C'est plus fort que lui de réagir comme il le fait, c'est sa nature, sa vie , sa routine je dirais. C'est plus fort que lui d'etre un con au mauvais moment comme là maintenant ici même juste en face de moi.

Celà me soulageais de franchir la grande porte, d'être dehors et de ne plus penser de simplement respirer lentement et doucement. J'avais connue pire et ce merdier était passager. Liam s'approcha en me voyant sur le banc pourtant je n'ai pas envie qu'il s'approche et encore moins de lui parler mais je suis quand même là en faisant l'effort de l'être aussi dans mes esprits, les reprendre et au moins essayer de l'ecouter avec attention. Il commence un discours l'un de ceux qu'on connait tous, l'un de ceux qu'on nous sort avant de se faire larguer. L'un de ceux qu'on nous balance sans faire garre à ce qu'on a envie sur le coup.
Je suppose que je devrais piquer une crise. Je suppose que je devrais être triste et inconsolable. Je suppose que je devrais me sentir vide et pleurer mais je me sens plutot légèrement mieux. Rien de tout ça n'était partagé, rien de tout ça n'était ressentie. seulement si je savais ce qui m'attendais je ne serai pas sortie de cette chambre j'y serai restée pour combler au moins certaines lacunes.
Il parle toujours, me sors des excuses bidons et les accompagnent de gestes. J'aimerais pouvoir me boucher les oreilles, changer de peau et enterrer ce faux sourire qui s'affiche sur mon visage. J'aimerais partir, lui dire de s'arrêter de parler et que j'avais reçu le message à la place j'acquiscai de signe de tête lui faisant comprendre que j'avais pigé.

Liam était typiquement le modèle d'étudiant qu'on connaissait tous, avec plus de muscles je dirais. Il était de ceux qui se comportaient toujours en gentleman et alors sur le coup je pensais que l'amour s'en suivrait, que j'aurais ressentie quelque chose de fort et d'insoutenable, que je tomberait amoureuse comme on dit communément mais rien n'est venu, il était pareil aux autres...seulement là pour un temps, simplement passager pour faire court. Ils sont tous pareils dans le fond ils passent, ils enfilent pour ensuite se lasser de ce qu'ils portent mais là C'était moi que je connaissais en ces mots.

Je ne supporte pas de m'attacher, je ne supporte pas d'aimer je dirais je n'ai été amoureuse qu'une seule fois et j'ai faillit y perdre mon coeur. Je ne supporte pas de rester trop longtemps, je pars et je reviens c'est comme une seconde nature plus vraie que la première et aussi plus apte à se montrer. Liam, C'était pareil avec lui, j'en ai eu marre, je n'était plus interéssée.

-On peut toujours avoir une relation amicale, rester ami tous les deux . On s'entend bien je ne veux pas gacher tout ça tu comprends.

Qu'est ce que je devais comprendre au juste. Qu'il me larguait là sur un banc et qu'il me faisait croire qu'on pouvait continuer à se parler. Se texter. S'appeler. Mais j'en ai marre, j'en avais marre alors que rien de tout Celà ne s'était encore produit donc pour ce qui était de rester ami avec lui je prérérais passer mon tour et laissée la place à une autre. Je ne suis pas interéssée merci je passe mon tour.

-Liam, j'ai des trucs inachevés je ne crois pas que Celà te derangerait si je partais maintenant. J'avais oublié qu'avec Carl on devait aller au bowling.

-Je pensais pourtant que tu étais libre toute l'après midi

-Je le croyais aussi jusq'à ce que je m'en souvienne.

- je connais... En tout cas j'espère qu'on continuera à se parler.

-hmm ui moi aussi.

Je devais m'en aller. Et si pour ça il fallait mentir je n'avais rien à perdre. Je pris mon telephone au passage et m'éloignai. Pour une journée de merde je pouvais la classée parmis les pires pourtant j'ai connu bien pire mais j'ai aussi connu bien mieux. Je n'ai pas encore l'esprit à rentrer, dans le couloir je vais encore le rencontrer je n'avais pas l'esprit à ça. Je voulais rester seule. Je voulais marcher seule. Je voulais parler à moi toute seule. Je voulais faire le bilan et analyser ce qui pouvais m'attendre au moins boucler cette journée en beauté avant de lui faire une place sur ma liste de mauvaise journée.

Ma Névrosé.....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant