Cela faisait une heure que tu étais accoudée au bar, ton attention fixée sur une personne en particulier. Sur la piste de danse, se trouvait une petite brunette.
Tu regardais ses cheveux lissés se balançait en rythme dans son dos et caresser par moment son dos nu. Tu l'observais alors qu'elle renversait la tête en arrière, plissant les yeux en riant à gorge déployée. Ton regard suivait les courbes de son corps ondulant, ses hanches accueillantes, ses épaules tentatrices, ses lèvres provocatrices.
Ses longues jambes exhibées étaient désormais croisées sur un tabouret non loin. La cambrure de son dos alors qu'elle se penchait vers le barman, la finesse de ses traits, l'intensité de son regard. Tu la détaillais alors qu'elle discutait avec des amis à elle. En sirotant ta boisson, tu la vis coincer sa paille entre ses dents, puis sourire, dévoilant deux rangée de perles blanches contrastant avec son rouges à lèvre pourpre.
Tu gravais son image dans ta rétine. Tu la contemplais dans ses moment les plus candides, t'imprégnant de ses expressions, de ses gestes les plus spontanés. Tu percevais sa gêne face aux regards lubriques qu'elle recevait de la gente masculine. Tu vis son sourire forcé contracter son visage alors qu'elle déclinait poliment une invitation à danser. Tu sentis un soupir traverser tes lèvres en t'arrachant de ta contemplation.
Tu aurai tellement aimé faire d'elle plus qu'un coup d'un soir. Tu la traiterai avec beaucoup plus de respect et d'égard que l'un de ses mâles contrôlé par sa testostérone. Mais tu ne voyais pas l'intérêt de la brusquer ou de l'effrayer par ta façon de penser. Tu décidas alors qu'elle ne restera alors que l'une des rares perles qui ont su attirer ton regard par leur éclat.
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Paper World
PoesíaRien ne se cache, tout finit par être dévoilé. Je couche mes idées sur papier, car c'est sûrement le dernier endroit où l'on viendra les chercher.
