Excusez mon giga retards ! Je n'avais plus d'inspiration pour cette histoire alors je les mise en pause pendant un peu de temps. Mais je ne l'ai pas abandonné ! Merci encore de la suivre.
°°°
_ Vous savez, un jour vous la reverrez.
_ Mais il va encore falloir attendre.
Parler de sa mort ne semblait pas lui déranger et je lui souris affectueusement. En vérité, malgré nos débuts difficiles, je commençai à le connaître, malgré le fait que ce ne soit seulement notre première rencontre. Cette homme me faisait pitié et je voulai l'aider du mieux que je le pouvais.
_ Enfin. Cela fait une heure que vous êtes là, ne devriez vous pas rentré ?
_ Vous savez, j'ai trente ans.
_ Vraiment ? Et vous avez des enfants ? Un mari ?
_ Malheureusement non. Mais quel est votre nom ? J'ai oublié en arrivant.
_ Je m'appelle Mark. Mais j'ai une dernière chose à vous demander avant que vous ne vous en alliez.
M'étant déjà levée, je m'arrêtai, curieuse de savoir ce qu'il me voulait.
_ Vous pouvez la voir n'est ce pas ?
_ Pardon ?
_ Vous pouvez voir Layana Moore, je me trompe ?
_ Les fantômes n'existent pas monsieur. Ce ne sont que des illusions qu'on formés nos cerveaux.
_ Si vous la voyez, dite lui à quel point je l'aime. Je vous en pris.
_ Je doute que j'en aurais la chance mais... je vous le promets.
_ Merci ! Merci infiniment.
Et je souris doucement à ce vieil homme pour qui j'avais établi une profonde affection. Je le voyais un peu comme le grand père que je n'avais jamais connu, même si cela pouvait sembler étrange. Je ne le connaissais seulement d'une petite heure mais quelque chose en lui m'avait attendrie.
Après lui avoir au revoir , je partis, le cœur plus léger. En savoir plus sur cette sombre affaire semblait la dédramatiser légèrement et je me dis qu'il y aurait peut être une solution à ce mystère. Une fin plausible. Un moment où on serait si la mort de la libraire de l'île était dû à un assassinat ou un malheureux concours de circonstances.
Et en m'approchant du pont, je me souviens des derniers mots qu'il m'avait adressé avant que je ne parte. Voir des fantômes... Quel ironie. Les morts ne revenaient pas à la vie, c'était impossible, sinon Joe aurait grandi avec nous. Comment pouvons dire une telle chose ? C'était si risible. J'adorerai revoir ma sœur, rien qu'une fois. Moi aussi j'aimerai lui dire à quel point je l'ai aimé.
Je sentis une pointe de colère montait en moi alors que je repensai à elle, me demandant pourquoi est ce que l'on devait me rappeler d'elle. Pendant des années, nous avions réussi à ignorer son existence, pour ne pas que Noémie ne soit déstabilisée. Rien qu'entendre son nom me donnait envie de pleurer, de m'enfermer quelque part et de ne pas sortir.
Ça faisait mal. Très mal. Joe me manquait. Elle me manquait terriblement. J'avais terriblement envie de la prendre dans mes bras, de la serrée si fort qu'elle ne pourra pas partir. Mais ma jumelle était morte. Et rien ni personne ne pourra la faire revenir. Alors pourquoi est ce l'héritière Moore aurait cette chance ? Cette opportunité ? En quoi serait elle différente ?
Joe aussi aimait lire. Beaucoup. Contrairement à moi qui préférait profiter de la vie que j'avais au lieu de m'enfuir dans une autre histoire qui ne m'appartenait pas. Même si nous étions jumelle, nous étions très différente. Je me rappeller avec nostalgie qu'elle ressemblait plutôt à Arthur et à Noémie.
Pourquoi est elle morte ? C'est vrai ça, malgré nos différences, c'était là seule qui me comprenait réellement. Elle savait à quoi je pensais, ce que je voulais.
_ Ne sois pas triste ma grande...
Je relevai la tête, sous le choc. Maman. Elle n'était pas venu avec nous mais elle me parlait là, maintenant... Je cherchai son visage rond entourée de ses cheveux fin mais, à mon grand désespoir, je ne vis personne.
Même si j'avais trente ans et que j'avais quitté la maison depuis longtemps, elle me manquait. Mais savoir qu'elle ne me considérait pas comme ça fille me faisait l'effet d'une douche froide.
Mes pensées s'arrêtèrent brutalement alors que je sentis une main glaciale sur mon épaule. Terrorisée et m'imaginant le pire des scénarios, je me retournai lentement avant de croiser le regard de la femme. La femme du pont.
Elle était là, juste derrière moi. C'était elle qui m'avait parlé. Une furieuse envie de la tuer pour la jeter dans la mort me prit alors que je me rendis compte que jamais ma mère n'aurait pu me dire ça. Elle m'avait donné de faux espoirs.
_ Pourquoi êtes vous là ?
J'avais eu envie d'exprimer le fond de mes pensées, de lui dire à quel point je la détestait mais c'était puérile et enfantin. Je décidai donc de prendre une voix froide pour lui montrer tout le mépris que j'avais pour elle en ce moment.
_ Je voulais savoir comment tu allais.
_ Je préférai que nous nous tutoyons.
Je me moquais bien de l'avoir ridiculisé ou de lui avoir fait de la peine, c'était une étrangère à mes yeux et il fallait bien qu'elle le comprenne.
_ Je-je comprends...
_ Bien. Bonne journée.
Il fallait, avant que je ne puisse réfléchir correctement à l'affaire Moore, que je me calme, mais je ne savais que faire ou où aller.
_ Attendez !
Soupirant d'agacement, je me retournai pour faire face à cette femme au goût vestimentaire plus qu'étrange. Je venais de me rendre compte que cela faisait plus d'une semaine que nous étions sur cette île et jamais n'avait elle changé sa robe pour un autre habit. C'était assez particulier...
_ Je voulais vous remercier d'être resté ici !
_ Ce n'est pas pour vous.
_ En tout cas, cela compte pour moi. Alors j'ai pris la décision que, quand vous aurez résolu le drame qui c'est produit, je vous révélerai mon nom.
Pour qui se prenait elle à me déclarer que comme récompense, elle me donnerait un simple prénom ? Une reine ? Une dame ? Au vu de ses manières très déplaisantes, je ne pensais pas qu'elle en était une. Alors, je relevai la tête et dit d'une voix dédaigneuse pour lui faire comprendre que je ne voulais plus lui parler :
« Votre nom ne m'intéresse pas. Vous n'êtes d'aucune valeur dans ma vie. Alors je vous prierai, madame, d'arrêter de me parler. »
Mais alors que je finis ma phrase avec, à mon grand étonnement, un peu de regret, je vis passer une centaine d'émotion sur le visage de la femme. Tristesse, mélancolie, nostalgie... J'aurais presque eu l'impression qu'elle allait pleurer.
_ Soit mais cela ne vous intéresserait pas de savoir qui vous êtes ?
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l'héritière
غموض / إثارةJe n'ai qu'un petit mois pour découvrir qui est la femme du pont qui à la faculté de disparaître, comment est morte l'amante de Jonathan Roswell, fils de l'ancien propriétaire de l'île et finalement à quel j'appartiens. Si je ne réussis pas a tout r...