Chapitre 11:

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Nous étions arrivés au Minister-Consils.  Taymi et Yohi s'étaient postés devant l'entrée. Miz, Layli et moi rentrèrent donc. Nous nous rendîmes dans la salle des dossiers enveloppés d'ombre, de MON ombre. Nous passâmes devant les bureaux et nous vîmes plusieurs hommes et peu de femmes. Puis, nous aperçûmes la salle. Nous entrâmes et j'aperçu une inscription.

- C'est quoi ça ? demandais je.

- Du Fomirrr, une langue plutôt ancienne que quasiment plus personne ne connaît... me répondit Layli.

*åë_rfôč|||•ømã•īpö ||| ū*

- Et toi, tu la connais ? lança Miz.

- Oui, mais ça fait longtemps que... Attendez... murmura Layli.

- Ok. fit Miz. 

Elle déchiffrait cette étrange langue puis, quelques fois, elle regardais autour.

- Bon ! C'est pour aujourd'hui ou pour demain !?! s'exclama Miz en faisant sursauter Layli.

- Chut ! la grondais je.

- ...

Layli était toujours en train de déchiffrer.

- Ça y est ! J'ai trouvé ! s'extasiait Layli.

- Cool. soupira Miz.

- Il dis qu'il faut regarder dans le tiroir pour trouver la clé.

- Mais la clé de quoi ? râla Miz

- Bah, je sais pas, regardons.

Layli se dirigea vers un bureau et ouvrit le premier tiroir. Rien. Alors elle ouvrit le deuxième. Et là nous vîmes un mot. Layli s'en empara.

Lārrmøįr čõńttīęñ lę ddºsįęr dë ågāñttss .

Quoi ?

- Faut encore déchiffrer ! Oh non... râla Miz.

- Mais non ! m'exclamais je. C'est dë la langue des Lumières mais écrite différemment . C'est écrit : " l'armoire contient le dossier des agents. 

- Bravo Tami ! me félicita Miz.

- Ouais enfin il faut une clé... soupira Layli. L'armoire est fermée par un cadenas. 

Je retournais alors le papier et vis qu'il avait une autre inscription au dos. 

Llãčllê ė söūs léę tįrøírr,, ćõlè dęsôū

- Une autre inscription ! m'exclamais je.

- Ah ! s'exclama Miz

- La clé... Est sous les... Sous le... Tiroir, collée... Collée dessous !

Je cherchais alors la clé et la sentis. Je voulu la décrocher mais je n'y arrivais pas : elle était très bien, même TROP bien collée.

Miz s'approcha et me fit mine de dégager. Elle mis sa main sur la clé et, d'un coup sec, l'arracha.

- Bravo ! s'enthousiasmait Layli.

- Cool, soupirais je, frustré qu'elle ai pu la décrocher alors que moi, non.

Nous repartions alors avec les documents de l'armoire. Puis je me rendis compte de ce que j'avais fait. J'avais aidé les Invisibles. Et trahi le Conseil. Et trahi mes amis. Et trahi ma sœur.

Fan ficton Gardiens des citées perduesWhere stories live. Discover now