Chapitre 16:

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Ce matin je me réveille avec stupeur. Je me demande si la conversation entre Gisela et Miz n'était qu'un mauvais rêve. Je vérifiais sur ma commode. La photo de Miz n'y était plus. Ce n'était pas un rêve. 

Je repense à la conversation. Miz a dit : "Je ne veux pas quitter Tam." Après tout, elle m'a trahi mais n'a pas voulu suivre le "plan", c'est à dire me quitter. Mais au début, elle ne m'aimait pas. Elle m'avait séduit, je l'aimais, mais pas elle. Quoique quand Gisela lui as demandé "Êtes vous VRAIMENT tombée amoureuse de ce garçon ?" et Miz avait répondu "oui". Finalement elle m'aimait vraiment. Si elle voulait m'aimer, elle aurait dû me dire la vérité ! Soudain, je me levais sans le vouloir. Mes jambes me portèrent vers la chambre de Miz. Je voulais me dégager mais une force incontrôlable me faisait avancer. Encore cette foutue hypnotiseuse ! Je découchais dans sa chambre. Elle était assise en tailleur sur son lit. Son visage était moins jovial que d'habitude. Ses grands yeux étaient plissés et sa bouche était fermée. Elle me fixait tristement. J'engagea alors la conversation bien que je voulais partir:

- Pourquoi tu m'as amené ici ?

- Assis toi. Nous devons parler. 

Le fait qu'elle m'ordonne quelque chose ne me plaisait pas alors je restait debout.

- Parle alors, raillais je.

- ...

- J'ai pas trop de temps et...

- Si. Tu as tout ton temps.

- Bon abrège ! 

- Je t'aime et je ne veux pas te perdre.

- Je...

- Je te demande pardon.

Je sentis son emprise qui me maintenait sur place se relâcher. J'avoue que je ne m'y attendait pas.

- Je... Il me faut du temps... bredouillais je.

- Oui, bien sûr...

- ...

Je la regardais alors. Elle avait baissé la tête et me regardais le sol. Je m'avançais alors vers la porte...

- Tam ! Attends...

- Quoi ?

- Si tu ne veux pas rester ici, tu peux partir. 

- Mais ils peuvent faire du mal à ma sœur !

- Non.

- Comment ça, non ?

- Ils ne peuvent pas faire de mal à ta sœur. 

- Mais...

- Si elle pars en mission contre vous, et qu'on l'a blessé, si ils pourront . Mais sinon ils ne peuvent l'atteindre.

- Mais... Pourquoi tu me dis ça ?

- Pour te prouver ma confiance.

- ...

- ...

- Merci, bafouillais je. 

- De rien.

Je m'approche d'elle et l'embrasse. Elle semble surprise mais se laisse faire et prolonge le baiser. Je l'ai retrouvé. Je l'aime et on ne peux lutter contre les sentiments.

Fan ficton Gardiens des citées perduesWhere stories live. Discover now