SYSTEM I - NEPTUNE

CHAPITRE 3

Son allure était époustouflante. De son vieil âge, son visage était très peu ridé, un teint lumineux, et dans son tailleur noir elle paraissait encore plus grande qu'elle ne l'était. Mais sa présence me mie dans un état de stress, à deux doigts d'une crise de panique. Isabelle LEWIS était une des anciennes représentantes du SOLEIL. Elle a pris le contrôle de SYSTEM dès que son rôle a été transmis à sa fille qui elle-même par la suite l'a donné à sa propre fille. En effet le rôle de « représentant » est communiqué de générations en générations dans les familles. Il faut que le cercle soit complet et par génération. Par exemple, Isabelle LEWIS qui est la grand-mère de la représentante actuelle du soleil, n'aurai jamais pu être dans le même cercle que mon père. Les représentants du cercle doivent avoir maximum cinq ans d'écart. Le fait d'avoir des enfants dans ses familles est donc comme une obligation. Ce que je trouve injuste moralement parlant. Maintenant les femmes ou hommes qui étaient en relations avec, savaient pertinemment ce qu'ils les attendaient. Cependant, il est certain que certaines naissances n'étaient pas souhaitées, que l'enfant n'était « produit » que pour accomplir son devoir sans vraiment recevoir d'amour de ses géniteurs. Normalement le sexe de l'enfant correspond au sexe du représentant actuel. Il semblerait que je sois une exception à la règle. Puisque jusqu'à preuve du contraire je suis belle et bien un être vivant de type femelle. Enfin bref, elle est d'une élégance innombrable. Comme je ne trouve rien à répondre dans les quinze secondes après sa salutation, elle regarde autour d'elle, en complimentant ma décoration.

- Mon bureau t'est ouvert à n'importe quel moment. Je suis là si tu as des questions.

En refermant la porte derrière elle une fois sortie, une vague de soulagement s'empare de mon corps et je pourrai presque tomber sur place tellement je suis soulagée de son départ. J'ignore pourquoi j'avais réagi de cette manière. Je remarquais une lettre sur le bureau qui n'était pas là avant qu'elle arrive. Sans doute l'avait-elle posé avant de partir. Je m'entrepris de la prendre et m'installai sur mon lit. Il n'y avait pas d'écris d'adresse, juste écrit simplement mon prénom et nom dessus. Une petite boule au ventre pris place avant que j'ouvre l'enveloppe. Je m'attendais à tout. Comme dans les films, une lettre de mon père, une mission ou autre.

Boule au ventre inutile puisque se cachait dans cette mystérieuse enveloppe, mon emploi du temps de la semaine, ainsi qu'un petit plan du bâtiment avec les pièces principales.

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Il était aux alentours de vingt-heures quand je sortie du bain dont je rêvais depuis bien trop longtemps. Mon ventre se mis à gargouiller, signe évident qu'il fallait que je me nourrisse de quelque chose. En retournant dans ma chambre j'entendais du bruit dans les couloirs, signe que mes voisins de chambres étaient là. En regardant pas la fenêtre, la cour était vide. Tout le monde devait être en train de se rendre à la salle de dîner. J'enfilais de nouveaux vêtements propres plus confortable que les précédents. Un gros pull, un pantalon fluide et une paire de baskets. J'attendis de ne plus entendre aucun bruit avant de sortir de ma chambre. Je ne suis pas une personne timide, mais j'aime être tranquille. Je pris avec moi le petit papier avec le plan dessus, bien qu'il ne me serve à pas grand-chose puisqu'il me suffisait simplement à mon avis de suivre les autres étudiants. Je gardais la même technique que celle de tout à l'heure, à savoir garder le regard vers le bas. J'avais bien conscience que personne ne prêtait attention à ma présence. Plusieurs duos ou trios s'étaient déjà formé, peu de gens restaient seul. Je ne savais pas encore où j'irai m'asseoir. Si on pouvait prendre son dîner et le manger dans sa chambre je le ferais avec joie. Dans l'ascenseur les gens discutaient de leurs nouvelles années qu'ils avaient hâte d'entamer. Apparemment l'ambiance est bien loin du lycée où les seules conversations que l'on entend sont à quel point le professeur d'histoire géographie pu de la gueule. Je souriais toute seule en me remémorant mes souvenirs avec Isaac et Sarah. J'essaierai de les joindre plus tard en remontant. Le chemin pour aller au seul n'était pas si compliqué en sortant de l'ascenseur il suffit simplement de continuer tout au bout du couloir. Je marchais parmi tant d'autres, mais au lieu de continuer tout droit, je tournis à droite. La vision que j'avais eu cinq secondes plutôt sur un mur de livre me coupa l'envie de manger. J'avais beaucoup plus envie de rentrer dans cette pièce. Sans doute la bibliothèque de l'Institution. J'avais l'impression d'être Belle quand elle rentre dans la bibliothèque du château de la Bête. J'étais fascinée. L'endroit était vide pour mon plus grand plaisir. Il y avait les livres originaux de tous les grands classiques dans toutes les langues possibles. J'étais sans le savoir dans mon plus grand rêve. J'avais découvert l'endroit où je passerai tout mon temps libre. Je déambulais entre les étagères en bavant presque devant tous ces bouquins.