Comment l'aimer ? {Ulquihime} [ TERMINÉ ]

Chapitre 10

Je posa ma main sur mon ventre ensanglanté, suffoquant de douleur. Rassemblant le peu de force qu'il me reste, je parviens à parler à Ulquiorra.

Orihime - Je... Tu... Vis... Tu...

Me coupant dans ma lancée, du sang remonta le long de ma gorge. Celui ci s'éjecta de ma bouche afin de se retrouver sur la joue d'Ulquiorra, toujours en forme libérée.

Orihime - ... Dois vivre.. si tu ne le.. fais pas pour.. toi,... fais le.. pour moi.. Je t'en... supplie...

Aizen - Que c'est mignon... Se sacrifier pour un futile esclave... De plus, tu as tâché ma lame de ton sang... Tu devrais avoir honte... Et si je demandais à ton cher amoureux de le nettoyer ? Après tout, c'est par sa faute que tu as tâché mon cher Kyoka Suigetsu... Il me doit bien cela.

Ulquiorra, toujours sous le choc, ne l'écoutait même pas. Il se contentait de me fixer, le regard emplit de désespoir.

Ulquiorra - Ori-hime...

Au moment où j'allais perdre connaissance, je sentis le reiatsu de Kurosaki-kun s'approcher de nous. Il avait l'air changé... Son regard avait changé.. Il était emplit de pouvoir et de détermination. Il avait maintenant les cheveux un peu plus longs et une chaîne entourrait son bras droit. Mais que s'est-t-il passé ? Pourquoi est-il ainsi ? Je ne pense pas qu'il se trouvait à la forêt de Menos avec nous, je ne ressentais plus son reiatsu... Où était-il allé ?

Ichigo - Inoue ! Ulquiorra, occupe toi d'elle, je me charge du sort d'Aizen.

Aizen - Enfin un adversaire digne de ce nom.

Aizen décala fermement et fortement son Zanpakuto vers la droite ce qui me détacha de celui-ci. C'est ainsi que je fus projetée plusieurs mètres derrière moi.

Afin de me rattraper, je vis Ulquiorra utiliser un Sonido avant de se positionner derrière moi et de me prendre dans ses bras.

Amortissant ma chute, il se prit le mur d'une ruine en plein dans son dos.

Suite au choc, il tomba au sol sans pour autant me lâcher.
Sa forme libérée commençait petit à petit à disparaître, laissant place au Ulquiorra dont je suis habituée de voir.

Ulquiorra - Orihime... Je suis désolé. Tellement désolé... S'il te plaît, tiens le coup !

Ulquiorra me fit les premiers soins ce qui m'aida à ne pas perdre connaissance.

Orihime - Tu n'as pas à t'excuser. Si je suis dans...cet état,... c'est.. dut à mes choix... que je ne... regrette pas.

Toujours sous le choc, Ulquiorra continua de me soigner.

Ulquiorra - Je dois t'amener au Capitaine Unohana, elle sera plus utile que moi. Mais si on y va maintenant, tu ne survivras pas au voyage.

Orihime - Tant que tu es en vie, cela m'importe peu.

J'étais allongée à terre, le haut du corps élevé et soutenu par le bras droit d'Ulquiorra. Son bras gauche forçait sur ma blessure afin de limiter l'hémorragie.

Ulquiorra - Merci... Merci pour tout ce que tu m'as apporté, pour tout ce que tu as fais pour moi. Grâce à toi, j'ai pu vous comprendre, vous les humains. Grâce à toi, j'ai pu comprendre l'existence de ce coeur dont tu ne cesse de me parler. Grâce à toi, j'ai pu découvrir l'existence de ce coeur en moi. Grâce à toi, j'ai pu comprendre ce que je ressentais à ton égard. Grâce à toi, j'ai l'impression d'avoir une partie humaine, au plus profond de moi. Tu me fais me sentir vivant, humain. C'est grâce à toi que je peux enfin te le dire. Je t'aime, Orihime Inoue.

J'éclata en sanglots à l'entente de ses paroles. Ce n'était pas des larmes de tristesse ou de douleur... Non... C'était des larmes de bonheur. Alors, mes sentiments sont réciproques... Je suis si heureuse de l'avoir aidé à comprendre... Si il savait à quel point je suis heureuse.

Ulquiorra - Orihime ?

Je lui souria, essayant de calmer mes pleurs.

Orihime - Ce sont des lames de bonheur... Si tu savais... à quel point je suis heureuse. Il se trouve que... Je suis éperdument amoureuse de toi, Ulquiorra.

Suite à mes paroles, Ulquiorra me fit un large sourire et posa sa main, auparavant sur mon ventre, sur ma joue.

La distance entre nos deux visages était de plus en plus réduite. Il rapprocha nos visages l'un de l'autre et j'essayais de faire de même. À quelques centimètres l'une de l'autre, nos lèvres s'attiraient, comme étant aimantées. Il fini par briser la distance qui les séparaient et les scella ensemble.

Notre baiser fut digne d'un premier baiser, il était doux et agréable. En aucun cas je ne voulais que ce moment ne s'arrête.

Je ne prêtais plus attention à la douleur de ma blessure où se trouvait Kyoka Suigetsu quelques minutes auparavant.

Approfondissant notre baiser, je serra Ulquiorra dans mes bras avec le peu de force qu'il me restait.

À court d'oxygène, Ulquiorra quitta mes lèvres avant de disposer son front contre le mien.

Le serrant toujours dans mes bras, je décida de profiter du moment en fermant les yeux.

Orihime - Je t'aime à en devenir folle.

Venais-je vraiment de le dire à voix haute ? Ça n'a pas d'importance... C'est ce que je pense alors je ne vois pas l'intérêt de le cacher.

Je fus vite ramenée à la réalité dut à la douleur que me procurait ma blessure.

Ulquiorra - Je t'emmène près du Capitaine Unohana. Tiens bon.

Ulquiorra me prit en position princesse et s'éloigna de la zone de danger.

Je vis de loin ce qui semblait être Kurosaki-kun se combattre contre Aizen qui, de nouveau, avait prit une nouvelle forme, tout comme son adversaire. Aizen possédait deux grandes ailes de papillon et semblait beaucoup plus fort. Kurosaki-kun, lui, avait de longs cheveux noirs et une sorte de bandage lui recouvrant le haut de son corps. Seul son bras gauche était visible. Sur celui-ci se trouvaient des sortes de bandes noires. Le bas de son corps était recouvert d'un large et long tissu noir. Pourquoi était-il comme cela ?

Je ne comprends absolument rien à ce qu'il se passe mais je crois en toi, Kurosaki-kun. Tu es le seul à pouvoir mettre fin à cette guerre.

Je ne pouvais plus les voir, étant beaucoup trop loin.

J'enfuis ma tête dans le torse d'Ulquiorra, où se trouvait son chiffre d'Espada. Avec ma main libre, je serra son vêtement le plus fort que je le pouvais.

Je ne voulais pas le quitter mais, petit à petit, j'ai fini par perdre connaissance...

À suivre.