Partie sans titre 8

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Chapitre 8

Les vacances furent de véritables vacances pour les différents professeurs qui restèrent à Poudlard, car Harry et Elea alternaient ceux qui devaient se reposer. L'école était en train de se préparer à un événement qui ne s'était pas vu depuis plus de deux cent ans, le tournois des trois sorciers. Alors que les professeurs travaillaient, Harry et Elea s'amusaient comme des fous en voletant dans leur papiers. Harry réussit même à créer une mini tornade en tournant très vite sur lui-même. Cela se termina par des vomissements pour l'incriminé qui décida de ne plus le faire. Ils rangèrent rapidement le bureau de leur père et décidèrent de s'amuser à pousuivre les hiboux. Taches plus amusante et plus glorieuse quand vous faisiez à peine dix centimètre de long. Seulement leur amusement stoppa quand arriva une vieille dame qui jeta un regard glacial vers Albus. Le vieux sorcier déglutit difficilement sa salive, puis fit un sourire un peu tremblant vers la nouvelle venue qui siffla :

-J'ai entendu une drôle d'histoire, mon... époux.

-Epoux ! Répétèrent en choeur Elea et Harry. Comprenant qui était la vieille femme, ils se jetèrent dessus en s'écriant :

-MAMAN !

La vieille dame blêmit, puis rougit et enfin fondit en larme en sentant les deux enfants la cajoler. Elle vit son époux sourire avec émotion et comprit que les enfants qui la serraient contre eux lui seraient totalement fidèles et aimants. Elle allait enfin pouvoir aimer deux enfants comme les siens et elle ne s'en priva pas. Elle les serra fort contre elle tandis que les... ses deux enfants séchaient ses larmes avec leurs baisers, caressaient ses cheveux blanchis par le temps et dont la peau écailleuse rapait sur sa robe... PEAU ECAILLEUSE ?

Elle se redressa d'un coup et à la place de deux enfants, il y avait deux dragons qui passaient maintenant le temps à lui lécher le visage avec leur langue fourchu. Albus éclata de rire, puis lui expliqua toute l'histoire. Dire qu'elle fut outrée en entendant ce qu'avait osé faire les Potter fut un euphémisme, elle était folle de rage et hurla :

-Qu'ils tentent de s'approcher de mes enfants et ils vont voir de quel bois je me chauffe.

Bryana décida de rester à Poudlard pour la plus grande joie d'Harry, Elea et Albus ainsi que de Sirius, Remus et Severus qui furent aussi adoptés par la vieille femme. Durant le peu de vacance d'été qu'il restait, il n'était pas rare de voir le sombre Severus Rogue chercher la présence de la vieille femme. Leur mère, leur mère qui les faisait trembler de sa voix de stentor ou fondre quand elle les regardait avec un regard de chien battu. Elle était heureuse de la décision de son époux, il avait eut la meilleur idée du millénaire en adoptant les deux jeunes et depuis peu les trois adultes qui prirent les noms de Remus John Lupin Dumbledore, Sirius Orion Black Dumbledore et Severus Gabriel Rogue Dumbledore. Une famille unie comme les doigts de la main, qui se serrait les coudes quand il y avait un problème.

Quand le premier jour de septembre arriva, Dumbledore se retrouva avec un dragon gris qui jouait avec sa barbe alors que Rogue riait parce qu'un minuscule dragon noir faisait de l'escalade sur ses côtes. Les professeurs étaient hilares surtout quand ils virent le sombre professeur de potion taper du poing sur la table en pleurant de rire. Dumbledore toussota un peu puis dit :

-Harry, il est temps pour toi de reprendre ta place, les élèves vont arriver.

Le petit dragon quitta la robe du professeur Rogue essoufflé et voleta jusqu'à sa place et reprit sa forme humaine afin de s'asseoir dignement. Il fit un clin d'oeil amusé à Severus puis observa les élèves des années précédentes entrés dans la Grande Salle. Quand toutes les années furent installés, personne ne fit vraiment attention à Axel Potter, ni à la marque bleue sur son visage qui commençait à disparaître. Il regardait son assiette vide et se taisait. Il ne parlait avec personne et attendait avec impatience le moment où il pourrait se cacher et soulager sa détresse. Il avait appris à la dure qu'il n'était plus le chouchou de son père. Il en voulait à Harry au début, mais maintenant, il en voulait surtout à son père. Il avait compris que son frère n'était pour rien dans cette affaire, mais que tout était la faute de son père. Il ignorait tout le monde et surtout Ron qui avait découvert que son héro n'était pas celui qu'il croyait et il le regardait avec mépris. Depuis la coupe du monde, Axel allait de plus en plus mal. Il ne parlait plus, ne mangeait plus que le stricte nécessaire pour survivre et était devenu excellent en métamorphose et pouvait transformer n'importe quoi en une lame de rasoir effilée, le soir, le matin, à n'importe quelle heure de la journée, il se faisait de grandes estafilades sur les bras, mais il préférait les faire sur sa poitrine. Il se sentait mieux quand la lame passait à l'endroit ou battait son coeur. Il ne ressentait plus autant la douleur depuis le jour où son père avait tapé tellement fort qu'il avait perdu connaissance. C'est pour cela que maintenant il se lançait des sorts de douleur, de torture, de déchirure et s'entraînait durement afin que la sueur salée coule sur ses plaies à vif et lui fasse ressentir plus de douleur. En regardant le plafond magique, il décida que cette année serait la dernière qu'il passerait ici. Il travaillerait plus dur, se ferait des amis à Gryffondor, aurait des optimales dans toutes les matières, ferait la fierté de ses parents et se tuerait le dernier jour de cours. Il ne laisserait aucun mot, rien, rien qui pourrait expliquer son geste. Il était seul à vivre, il serait seul à mourir. Oui, c'est ce qu'il ferait. La première chose qu'il devait faire, était de s'excuser de son comportement d'avant et il le ferait ce soir. Tout à ses pensées, il n'avait pas remarqué que la cérémonie de répartition était terminée ainsi que le dîné et qu'il n'y avait pas touché et surtout, que le professeur Dumbledore était en train de parler :

le dragon de la destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant