Partie sans titre 4

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Chapitre 4

Le reste du mois passa à une vitesse folle et le premier septembre arriva. Obéissant à leur père, Harry et Elea étaient restés dans leur chambre afin qu'aucun professeur autre que les directeurs de maison, ne les voit. Quand l'heure approcha du moment de la répartition, les deux jeunes descendirent dans la grande salle et se cachèrent dans un coin d'ombre près de la table des professeurs. Dumbledore les avait senti et savait où ils se trouvaient grâce à leur signature magique si spéciale. Mais les autres ne savaient pas qu'ils étaient là. Tous les élèves des années précédentes étaient assis et ils pouvaient entendre la pluie tomber sur le toit de la grande salle. Les deux jeunes négligeamment adossés au mur observaient Hagrid faire entrer les premières années. Le choipeau se mit à chanter une chanson débile, puis la répartition put commencer. Quand le dernier enfant fut envoyé à Pouffsoufle, Dumbledore se leva et s'exclama :

-Cette année, deux élèves vont entrer à Poudlard. Respectivement en sixième et en septième année. Minerva !

Le professeur d'habitude si sévère avait un sourire amusé en imaginant la tête des autres en entendant les noms des deux nouveaux élèves. Sans regarder son parchemin, elle prononça le nom d'une élève qu'elle appréciait tout particulièrement depuis que la jeune fille qui se promenait dans le château l'avait entendu pleurer. En effet, cela faisait plusieurs années que son époux était décédé et elle ne parvenait toujours pas à passer à côté. Elle était forte pour les élèves, mais elle craquait à chaque été. Cette année-là, elle avait eut une épaule pour pleurer, une épaule qui ne l'interrompait pas et qui écoutait sa douleur sans se moquer ou avoir pitié, elle ne voulait pas de pitié. Quand elle eut terminé de pleurer sur cette épaule inconnue, elle se sentait vraiment mieux et en levant le regard elle avait vu :

-Dumbledore Elea !

Tous se regardaient et murmurèrent :

-Dumbledore !

-Comme le directeur ?

Elea fit violemment sursauter les élèves et les professeurs quand elle apparut d'un coup comme si elle venait de transplaner, alors que cela était impossible. Elle fit un clin d'oeil complice au professeur, puis un doux sourire à Dumbledore et s'assit sur le tabouret. Elle posa le choipeau sur sa tête et attendit :

-Ma petite Elea. Tu as fait de l'excellent travail avec Harry, je l'ai vu durant toute l'année. Tu as un immense courage, une grande force morale et tu as une loyauté à tout épreuve ainsi qu'une soif de connaissance incroyable. Cependant, je sais où je vais t'envoyer. Ta ruse est aussi grande que ton courage, c'est pour cela que tu iras à SERPENTARD !

Elle se releva fièrement, fit un clin d'oeil à son père et alla s'asseoir à la table des Serpentard dans un silence quasi religieux. Personne n'aurai cru ça possible, un Dumbledore à Serpentard. Personne ne fit attention au petit rire qui résonna dans l'ombre, sauf Dumbledore qui sentait que son fils allait faire un monstrueux esclandre. Le professeur MacGonagall se secoua un peu triste que la jeune fille ne soit pas dans sa maison, puis s'exclama :

-Dumbledore Harry !

-Un autre Dumbledore...

Harry sortit comme Elea de l'ombre et il y eut un silence de mort quand tout le monde vit le jeune homme avancer vers le choipeau comme un fauve vers sa proie. Le plus incroyable, c'était qu'il était le portrait craché du prof de Duel et du survivant. Personne ne comprit, sauf Lily, James et Axel. Harry Potter était de retour. Lily frissonna devant son regard glacial et son sourire moqueur. Le regard de James fit le va et viens entre Axel et Harry. Il était clair qu'Harry était beaucoup plus puissant qu'Axel. Alors ils auraient élevé le mauvais survivant ? Il serra les poings et observa son fils. Son véritable fils, qui était si puissant. Beaucoup de filles lui trouvaient énormément de charme, il faut dire qu'Harry était plus grand d'une bonne dizaine de centimètre qu'Axel, son corps puissant, ses cheveux ébourriffé, sa peau hâlée et ses yeux émeraudes faisaient tourner toutes les têtes. Au lieu de s'asseoir sur le tabouret comme les nains avant lui (Tu vas voir si je suis une naine, sale gosse), il resta devant le choipeau et lui lança ses pensées. Le choipeau amusé lança lui aussi ses pensées vers le jeune garçon :

le dragon de la destinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant