4o. Karma is a bitch only if you are

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PDV d'Emma :

- Merde, merde, merde ! m'écriais-je en rassemblant le peu d'affaires qu'on avait pour m'enfuir au plus vite.

- Langage ! répliqua Aris qui ne semblait pas moins paniqué que moi.

- Ah la ferme Captain AmericASS !

J'eus à peine le temps de remettre ma veste sur mes épaules que les quatre autres garçons se précipitaient vers nous en hurlant comme des koreaboo en concert.

- Courez !!! s'écria Minho alors que je commençais à distinguer un attroupement de fondus derrière eux.

Mais trop tard, un autre groupe s'approchait de nous de l'autre côté.

- Il faut ressortir ! s'exclama Chuck.

- On aura jamais le temps ! répliqua Aris.

Peut-être que si, songeais-je en mettant la main sur mon Glock à l'arrière de ma poche. Un coup de feu retentit alors derrière nous et je vis Winston tirer sur les fondus qui leur couraient après.
Cependant la balle électrocutante n'eu aucun effet, les faisant à peine tressaillir, visiblement, ni eux, ni leur corps dépéri ne semblait se soucier de la douleur paralysante que la balle provoquait.

- On est foutu ! entendis-je Newt crier.

- On est jamais foutu ! répliquais-je avant de désigner la montagne de sable qui nous avait permis d'arriver dans le centre commercial. Montez !

Et sur ces mots je m'élançais vers le groupe de fondus, ignorant les cris désapprobateurs des garçons derrière moi. Et surtout, ignorant du mieux que je pouvais la peur qui me tordait le ventre. Voir des zombies à la télé c'était une chose, en avoir des en face de soi qui souhaitaient ardemment vous massacrer en était une autre.

Mais les fait étant que c'était de ma faute si on s'était retrouvés dans cette situation. J'étais censée savoir ce qui allait arriver et cette stupide douleur m'avait empêché de réfléchir.

D'ailleurs, songeais-je en observant le sol à la recherche d'une potentielle arme, peut-être que j'avais perdue toute capacité de réfléchir.
Mes yeux finirent par s'arrêter sur une vieille pelle toute rouillée qui gisait sur le sol.

- Bah j'ai déjà fait pire au niveau connerie.

Le bras d'un fondu fusa alors vers mon visage mais je relevais violemment mon propre bras vers lui. Les fondus autour de moi s'arrêtèrent alors de bouger pendant un court instant, visiblement ils ne s'attendaient pas à ce que je réplique.

J'en profitais pour plonger vers la pelle avant de me relever d'un coup, et de l'enfoncer dans la tête d'un autre fondu.

C'est ainsi que commença l'épique bataille d'Emma la combattante armée de sa fidèle pelle face aux terribles zombies psychopathes qui lui faisaient face.

Du moins c'est ce que j'aurais aimé faire.
La vérité c'est que j'essayais plus de rester en vie contre chose, je me contentais de repousser tout ceux qui s'approchaient d'un peu trop près de moi tout en reculant tout en faisant de mon mieux pour ne pas tomber. Surtout que plus le temps passait, plus les fondus affluaient, visiblement, ils préféraient s'attaquer à moi plutôt que de poursuivre les autres garçons sur la montagne.

Au moins je leur faisait gagner du temps.

Je tournais la tête pour découvrir avec étonnement que j'étais presque revenu à mon emplacement initial, mais à ma plus grande joie la plupart des garçons étaient quasiment arrivés à la sortie.
Un fondu certainement plus malin que les autres profita de mon manque de concentration et je sentis alors ses horribles doigts se refermer sur ma cheville, avant de me faire méchamment basculer en arrière.

The True Story Of Eïleen 》IIe voyage : ChangementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant