01643 - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂

13 | Deux masques qui tombent

Bonjouuur/Bonsoiiir !
Vous allez bien ? Vous êtes prêts à découvrir si vous pouvez me détester ou vous m'adorer ? :D
Je tends tellement le bâton pour me faire battre jpp
Info (in)utile : je n'avais aucun dst ou exam aujourd'hui, c'est un miracle jdjdhd
Sinon, merci pour les 3K ça monte toujours aussi vite et c'est toujours aussi fou pour moi, on va bientôt dépasser mon record personnel (sur ff.net) ! Comme d'habitude, il y aura un bonus mais comme la dernière fois il sortira la semaine prochaine parce que je n'ai pas eu le temps de l'écrire (oui c'est pas bien mais j'ai plein de projets en ce moment :) ) !
Sinon, je fais les remerciements ici, comme toujours ->
Et je vous laisse à votre (agréable ? ;)) lecture. Pour information, juste comme ça hein, j'ai reconstruit mon bunker. On est jamais trop prudente.

Je devrais vous donner rendez-vous le 25 avril maiiis il se trouve que cela tombe pendant ma première semaine de vacances et que je ne serais pas chez moi pendant tout le début de la semaine (pour être exacte je rentre le 25 au soir) donc je pense que je ne serais pas en mesure de le publier ce jour là, c'est pourquoi je vous donne rendez-vous le 26 ! Allez, pour un petit jour ça devrait aller, y a même pas de gros suspens à la fin de ce chapitre :p

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Chapitre Treize – Deux masques qui tombent

Lorsque les mots de Chuuya atteignirent le cerveau de Dazai, il manqua de s'étouffer. Littéralement. Son souffle se bloqua dans sa poitrine et il sentit son rythme cardiaque s'accélérer fortement. Face à lui, le rouquin gardait le visage tourné de telle façon qu'il ne pouvait pas le voir. Au bout de quelques minutes de silence dues au fait que le brun ne savait pas quoi répondre, et qu'il n'avait de toute manière pas le souffle pour le faire, Chuuya lâcha, d'une voix beaucoup moins assurée un « Oublie ça ! » et partit en vitesse loin du Serdaigle qui n'eut pas le réflexe de le retenir.

Dazai resta immobile un instant après le départ du rouquin, toujours sans voix. Son rythme cardiaque continuait de battre des records de vitesse, tandis qu'il se repassait la scène dans son esprit pour savoir à quel moment cela avait dérapé. Au moment où Chuuya avait abordé le sujet d'un potentiel baiser ? Encore avant, lorsqu'Osamu avait ramené sur la table leur traditionnel pari ? Ou bien plus tôt encore ?

Le capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle ignorait ce qu'il y avait réellement derrière la demande de son camarade – même si au vu de sa réaction, il n'était pas très compliqué de tirer des conclusions. En revanche, il savait très bien ce que lui ressentait. Et il savait aussi bien qu'il était dans la pire situation possible, celle qu'il avait souhaité ne jamais connaître.

Parce que si Chuuya avait vraiment des sentiments pour lui, il allait devoir lui briser le cœur. Et détruire ce qu'ils avaient réussi à forger toutes ces dernières années.

Il était parfaitement conscient de ses propres sentiments pour le rouquin, même s'il les avait bien souvent refoulés au maximum. Et combien de fois avait-il espéré qu'ils ne soient pas réciproques ? De cette manière, il aurait été le seul à souffrir. Et il n'aurait pas été obligé d'agir en égoïste fini, de briser le cœur de la personne qu'il aimait et de détruire ainsi la relation d'amitié qu'il aurait voulu garder avec celle-ci.

Son seul espoir était que la demande de Chuuya ne soit qu'une blague, un défi lancé, mais il savait que ce n'était pas le genre du Serpentard, et sa réaction avait été celle d'une personne tout à fait sérieuse.

Il se massa l'arête du nez en lâchant un long soupir désespéré et se retourna pour se rendre dans un endroit où il pourrait réfléchir au calme, mais il tomba nez à nez avec Odasaku. Si d'un côté il était heureux de voir celui qu'il considérait comme son meilleur ami, il redoutait aussi ce que l'auburn avait entendu.