Chapitre 39

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Déjà quatre jours que Zaira s'était réveillée dans ce petit coin de paradis, loin de toutes les histoires concernants drogues, armes, ...
Cela avait permis à tous deux de plus se découvrir et maintenant chacun avaient secrètement des sentiments naissants pour l'autre.

Mais ce soir-là ils avaient rendez-vous chez le couple américain dans une petite villa éloignée de la ville.

Zaira préparer une tarte aux citrons sous le regard protecteur du mafieux, qui lui était assis sur la banquette, tenant son cellulaire.

- Qu'est-ce que tu contes mettre pour ce soir ?

- Une robe à fleures et toi, ton inlassable pantalon et ta chemise en satin blanc ?

- Exact.

Jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, l'italienne aperçut le Boss la fixer de son regard sombre. Elle lui sourit puis reporta son attention sur la pâte à tarte.

- Pourquoi tu es aussi gentille avec moi ? Lui demanda soudainement Dantes incapable de trouver la réponse tout seul.

Zaira en fut tout étonnée, ne s'attendant pas à une question aussi imprévue. Elle arrêta son rouleau sur la pâte à tarte pour se concentrer uniquement sur la réponse à lui apporter. Son regard se promenait dans le vide cherchant à la solution mais ne la trouva ou plutôt n'osa pas le dire

- Je ne sais pas. Peut-être que c'est parce que tu m'as sauvé de ces ... Monstres.

Dantes refoula sa déception, il aurait préféré une autre réponse à la hauteur des sentiments qu'il éprouve à son égard.

- Mais pourquoi cette question ?

Mimant l'indifférence, l'homme reporta son attention sur l'écran de son iphone.

- Simple curiosité.

Sans rien ajouter, il replongea le nez sur l'écran de son Iphone.

- Tu es ravissante.

Les yeux braqués sur l'image qu'elle renvoyait, l'italienne ne fit pas attention à l'apollon placé à l'embrasure de la porte.

Les mains collées contre son estomac, elle se torturait l'esprit cherchant des explications.

- Qu'est-ce qui te tracasses, Zaira ?

Cette fois-ci elle remarqua sa présence et se décida à dire le sujet de son trouble au plus vite pour ne pas le regretter ensuite.

- Qu'est-ce que je suis pour toi ? Un jeu ? Une folie ?

Face à cette question plus que pas attendu, Dantes devint furieux quand elle fit allusion qu'il jouait avec elle. Alors rageusement il la fit tournait face à lui, gardant ses bras dans ses mains basanées.

- Tu comptes beaucoup trop pour que je joue avec toi, bientôt tu comprendras.

Dantes saisit ses joues et embrassa rapidement son front ensuite lui dit.

- Mais pour l'instant nous sommes attendu.

Sans attendre une réponse, il lui prit la main et les dirigea vers la voiture, sans oublier de prendre la tarte concocter par les soins de Zaira.

Le trajet dura un quart d'heure dans un calme reposant. Jusqu'à que le 4x4 se gara face à une maison au mur blanc et au toit en tuile.

- Le GPS indique que c'est ici.

Tous deux sortirent de la voiture et observèrent les lieux. L'habitation se trouvait en les hauteurs de Fort-de- France, et elle se trouvait isolé ainsi que caché par des arbres exotique créant un vrai coin paradisiaque.
Émerveillé Zaira toucha du bout des doigts une feuille d'un manguier.

- C'est magnifique.

Pour toute réponse la voix de l'américaine se fit entendre.

- Tu vois, Matthew, nos invités sont bien arrivés !

L'orpheline et le parrain se retournèrent à l'unisson vers la blondinette accompagnée de son compagnon.

La blonde courut leurs faire une accolade puis les conduisit vers la bâtisse entourée de fleures multicolores. Elle ouvrit la porte d'entrée en bois puis les laissa passer.
Devant eux un petit salon remplît de couleurs chaudes rappelant évidemment la région. En face d'un canapé remplit de coussins fleuris, il y avait une table basse comportant des figurines en bois ainsi que des boissons fraiches et des gâteaux apéritifs.

- Installez-vous sur le canapé, je vais jeter un coup d'œil au barbecue à l'extérieur. Expliqua l'américain en passant par une porte-fenêtre.

Zaira qui portait son gâteau le tendit vers son hôte qui semblait tout à fait ravie.

- C'est une tarte au citron meringué.

- Oh ... Je crois qu'une certaine personne va être ravis. Emy désigna du menton Matthew occupé avec ses brochettes de poulets.

Elle partit mettre le plat dans ce qui semblait être une cuisine.
Dantes en profita pour entourer son bras contre la hanche droite de la belle et la rapprocha de lui. Puis il l'enveloppa d'un doux regard et lui embrassa son front.
Une explosion de sensation se produit dans le corps de la femme qui lui sourit les yeux brillant d'étoile.

Mais l'intrépide blinde revint cassant ce moment tendre entre les deux personnes.

- Alors que pensez-vous de cette île ?

- Je n'ai pas vraiment beaucoup voyagé mais je la trouve sublime par contre Dantes a plus visité de pays que moi.

Les regards des deux femmes se tournèrent vers l'homme qui confirma d'un hochement de tête.

- En effet elle est très belle, elle nous change de l'Italie et de son climat.

- Oui chez nous à Washington il neige, des amis nous on envoyé des photos tenez !

Elle sortit un portable de la poche de son jean et leurs tendis, sur une image La Maison Blanche était recouverte de neige.

- Et oui, nous sommes en mois de novembre, même si ici cela ne parait pas. Reprit t'elle joyeusement.

- C'est bon le viande et entrain de cuir, est-ce que qu'on peut aller à table, je dois surveiller mes brochettes ?

- D'accord, bébé.

Alors ils passèrent sur la terrasse en prenant soins d'emporter avec eux les sachets et les verres d'apéros.
La terrasse en bois offrait une vue dégagée sur la mer et d'une partie de la ville. Les yeux de l'italienne s'écarquillèrent d'émerveillement et sa bouche forma un cercle.

- La vue est encore plus belle d'ici.

Amour et Horreurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant