Chapitre 8

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-Je vais accepter. Sasha ne comprenant pas de quoi je parlais étant en train de me dire une minute plus tôt qu'elle préférait les raisins aux fraises me répondit alors.

-Quoi ? Je me mis à rire et lui dis.

-Pardon, j'étais en train de repenser à l'offre de Jean-Paul. Je vais accepter. Irène et Tiago comprendront que je veuille gagner plus pour me poser. Ils ont tous les deux réussi à acheter un appartement avec l'aide de leur famille mais moi, amassant les relations foireuses, j'y suis pas encore. J'ai besoin de cet argent si je veux pouvoir m'acheter un logement, ne serait-ce qu'un petit.

-Ou alors tu pourrais t'installer chez moi. Quoi ? Je tournais la tête vers elle un peu déstabilisée. Elle venait vraiment de me demander d'emménager chez elle ? Non j'avais dû rêver. Cette fille avait le don de me déstabiliser. Elle l'avait déjà fait une bonne paire de fois rien qu'aujourd'hui depuis que je la connaissait ce matin. Je finis par lui répondre le truc qui me semblait le plus censé à ce moment précis.

-J'ai toujours tout fait « rapidement » et ça a toujours foiré, cette fois-ci, je préfère prendre mon temps.

-Hm parce qu'on a prit notre temps cette après-midi dans la salle de bains hein. Je sentis le rouge me monter aux joues et lui dis.

-Oui bon alors ça, c'était pas sur ma liste de choses à faire, mais c'est arrivé comme ça.

-Et c'était une erreur ?

-Franchement non, t'es pas mauvaise mh.

-Pas mauvaise, c'est pas ce qu'il m'a semblé tout à l'heure. Tu veux voir si je suis pas mauvaise ? Elle monta sur moi et je lui répondis.

-Non ça va aller, je crois que je me rappelle maintenant, ça me revient. Elle m'embrassa et se remit à sa place avant de me dire.

-Mh, c'est bien ce que je me disais.

-N'en rajoute pas. Tout ça pour dire que je viendrai pas vivre chez toi.

-J'ai une grande maison à Monte Carlo, on aurait pas été obligée de se voir.

-Exagère pas.

-Est ce que c'est mon genre ?

-Pas vraiment... T'as vraiment une maison assez grande pour qu'on se croise pas ?

-En fait pour être sûre qu'on se voit pas, il faudrait que j'aille dans mon appartement à Nice, mais bon.

-Genre t'as une énorme maison à Monte Carlo et un appartement à Nice.

-Est ce que tu m'a bien regardé ? J'ai deux appartements dans Nice, un dans Paris que je loue pour l'instant, un à Londres et un loft à New York. J'ai aussi une maison de campagne en banlieue de Berlin et une en banlieue de Stockholm, mais ça c'est plus pour le travail par rapport aux relations de mes parents qui me mettent en contact.

-Mais tu fais quoi exactement dans la vie ?

-Je suis architecte de luxe. Bon alors tu veux habiter avec moi à Monte-Carlo ?

-C'est bon je viens, mais je veux une chambre et une salle de bain séparées.

-Tu peux même avoir la cuisine de l'étage si tu veux. Mais non elle se moque de moi, elle a pas une maison avec deux cuisines à Monte Carlo. Une maison d'une centaine de mètres carré coûte déjà quelques millions là bas. Si elle a une maison avec deux cuisines, ça a dû lui coûter dans les 20 millions d'euros. Elle peut pas être si riche que ça c'est littéralement pas possible. Et encore moins possible qu'à côté de ça elle ait pleins d'autres maisons, et dans les capitales les plus touristiques du monde en plus ?

-Mais comment tu peux avoir autant d'appartements ?

-La plupart m'ont été offerts par mes parents, le reste j'ai fait comme madame tout le monde, j'ai fait des emprunts ou je les ai rénovés, ce qui m'a ramené encore plus de pub et qui m'a coûté moins cher. Le loft de New York par exemple a vraiment été une grosse réussite. Je suis vraiment fière du résultat. Ma maison près de Berlin aussi d'ailleurs. Mes investisseurs en sont tous ressorti contents.

-J'ai jamais été à Berlin.

-Je t'y emmènerai.

-Et t'as un jet privé aussi ? Elle se mit à rire.

-Non, ça j'ai vraiment jamais comprit le concept, je préfère rester simple. Je prends les premiers vols que je trouve sans trop regarder les prix mais pas de jet privé. Pas la peine de toute façon si tu regardes pas les vols en fonction du prix il y a toujours plus oh moins d'avions disponibles quand t'en a besoin. Si c'est pour le travail, je demande toujours à avoir les dates un peu avant pour m'organiser un planning mais quand c'est pour partir en vacances, je prend juste le premier vol qui me passe sous les yeux et je fais ma vie normalement.

-C'est beau ce que la vie est simple quand on est riche.

-Tu peux dire ce que tu veux mais je travaille dur pour avoir cette vie là.

-J'en doute pas, mais même si je travaillais dur, je gagnerai jamais autant que toi. Enfin passons.

-Tu serais déjà plus proche de moi si tu acceptais mon offre de logement et l'offre d'emploi de Jean-Paul.

-Je vois au déjà dit oui à tous les deux.

-Exact mais il faut encore que t'appelles Jean-Paul.

L'histoire s'arrangeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant