Chapitre 17

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-Jean-Paul est-ce que tout va bien pour vous ? Vous n'êtes toujours pas arrivé et ça n'est pas dans vos habitudes d'être en retard alors je m'inquiétais.

-Oh Darling, je ne vous ai pas dit ? Je prend toujours le troisième samedi du mois pour voir ma fille. Je ne travaille pas aujourd'hui.

-Oh d'accord très bien, je suis désolée de vous avoir dérangé alors. Toutes mes excuses.

-Nous n'avions pas de rendez-vous aujourd'hui n'est-ce-pas ?

-Oui oui c'est exact. Vous voulez que je fasses quelque chose en particulier aujourd'hui ?

-Rentrez chez vous mon chou, on voit ça pour mardi prochain. Et lundi, prenez un jour de repos, vous devez être épuisée. Je vous souhaite de passer un bon week-end.

-Oh mais non je... Bip bip bip... Il avait raccroché. Ah bon d'accord. Bah je travaille pas lundi à ce qu'il paraît.

J'attrapais mon téléphone personnel et appelais Sasha pour savoir ce qu'elle avait prévu  comme planning pour aujourd'hui. Sasha adore faire pleins de plannings. Que ce soit pour quelque chose d'important ou juste pour son plaisir personnel et d'un côté je la comprend. On aime toutes les deux la routine et ne pas être surprises ou être prises au dépourvu. Que ce soit professionnellement, ou personnellement.

-Oui mon coeur ? Mon coeur ? Ah bon c'est comme ça maintenant ?

-Mon coeur ?

-Quoi, t'aimes pas ?

-Non j'ai rien contre mais enfin on a pas mit au clair notre relation alors je pensais pas que tu voulais de ça.

-Bon on s'en fiche, qu'est ce que tu voulais ? Dit-elle de sa voix douce habituelle.

-Euh, je voulais juste savoir si tu travaillais aujourd'hui ou du moins ce que tu avais prévu de faire.

-Tu sais très bien que je travaille comme je veux. Je vois des investisseurs pour mon nouveau projet que mercredi, d'ici là j'ai juste à régler deux-trois petits détails mais je suis à toi.

-Très bien, apparemment Jean-Paul prend son week-end le troisième du mois donc j'ai le mien aussi. Tu veux faire quelque chose en particulier ?

-Un restau sympas à midi ?

-Oui avec un petit dessert sympa à la maison.

-Je vois, ça m'intéresse. Je prend.

-Parfait, je rentre d'ici 20 minutes alors. Oh et, c'est moi qui paye.

-Pas... Je lui raccrochais au nez et affichais un grand sourire avant de ranger mes deux téléphones dans mon sac, de me lever, d'attraper ma veste, de l'enfiler rapidement et de sortir de l'agence en fermant la porte derrière moi. Au moment où je tournais la clé dans la serrure j'entendis une voix qui s'adressait à moi.

-Hey, coucou toi ! Tu fermes déjà ? Jean-Paul est pas là ? Je me retournais en souriant reconnaissant cette voix, c'était Zoé.

-Non, désolée pour toi, il est en week-end avec sa fille pour le moment. Je m'approchais d'elle pour lui faire la bise et elle me fit une courte étreinte. Tu veux que je lui fasse passer un message ? Il n'est disponible qu'à partir de mardi sinon à l'agence. Je fis une moue désolée.

-Oh non c'était pas si important je repasserai dans la semaine t'inquiète. Je passais juste par là et je me suis dis que j'allais pouvoir lui dire. Tu sais quand on était au restau il avait dit qu'il aurait aimé manger indien plus souvent. Lacie m'a fait passer l'info qu'un nouveau restaurant indien avait ouvert dans la ville. Ça va toi sinon ? T'as l'air en forme !

-Toi aussi, comme à ton habitude, toujours aussi jolie.

-Roh ça va. Aller je te dérange pas plus t'avais l'air de t'en aller. Passe une bonne journée !

-Tu me dérange jamais tu sais ? Je me mit à sourire. Mais merci, à toi aussi, bon week-end.

-Bye !

Elle continua son chemin et je fermais définitivement la porte avant de ranger la clé et de me diriger vers ma voiture. J'aime vraiment bien Zoé, cette fille est super sympa.

Une fois à l'appartement, je trouvais Sasha dans le bureau, un plan ouvert sur son écran d'ordinateur et une calculatrice devant elle. Elle avait l'air plutôt concentrée comme face à un problème de maths auquel personne à part un mathématicien expert n'aurait de réponse. Okay j'extrapole peut-être un peu sur la situation que j'ai sous les yeux actuellement.

-Ouh ça travaille ici à ce que je vois. Elle tourna la tête doucement vers moi.

-Comme si j'attendais que tu rentres pour me mettre au boulot. Elle plissa ses yeux pour accompagner sa phrase.

-J'en sais rien au final, c'est peut-être qu'une façade. Je lui fis un clin d'œil et me rapprochais d'elle en riant puis elle m'attrapait fermement et me dit avec une voix pleine de désir.

-Tu vas voir si c'est qu'une façade. Elle se levait de sa chaise et commençait à m'embrasser en m'emmenant doucement mais sûrement vers ma chambre qui était juste en face.

L'histoire s'arrangeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant