- Ah-Tìan.
- Oui Anxiā ?
- Que penses tu de moi ?
- Comment ça ?
- Et bien, tu me protèges et me défends toujours. J'aimerais en savoir plus sur toi.
- Et bien , je suppose que je dois vous répondre honnêtement. Dès que je vous ai vu, j'ai su que c'était vous. Je ne sais pas comment le décrire mais c'était comme si je vous connaissais depuis toujours. Étrange n'est-ce pas ?
- C'était un peu comme une impression de déjà vu je suppose. Je connais cette impression, je sais ce que ça fait.
Yulong avait en réalité cette impression de déjà vu quand il avait rencontré Qiao Tían puis quand il rencontra HōngLong. C'est comme si le destin y était pour quelque chose. Bien sûr, penser l'origine divine de ceci semblait invraisemblable pour Yulong. Qiao Tían , lui, y croyait.
______
4 000 ans plus tôt
Jīnlong venait d'épouser la déesse chatte qu'il semblait beaucoup aimer. Il ne cessait de lui faire des cadeaux. Il lui offrait les plus belles parrures, les plus belles robes, il la gatait énormément. Et elle l'encourageait à continuer. Mais les finances commençaient à ne pas suivre. Les taxes et les impôts augmentaient.
Xîong Li avait décidé de parler à son divin roi. Il était persuadé qu'il l'ecouterai. Il se dirigea dans le bureau de son roi qui était assis en tailleur en train de boire du thé. Olong.
- Votre Altesse divine.
- Li xiong. Qu'y a-t-il ?
- Vous devez cesser tout de suite.
- Cesser quoi ?
- Vous devez cesser de répondre à toutes les demandes de votre épouse. Elle ruine les finances de l'état.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Tout se passe très bien, nous sommes heureux.
- Je ne cherche pas à vous offenser mais si vous continuez ainsi, votre pouvoir sera remis en cause et le peuple se révoltera . Est-ce cela que vous voulez ?
- Tu es paranoïaque. Ça va aller...
- C'est ça que je vous reproche ! Votre laxisme ! Vous vivez dans votre palais doré sans ne vous intéresser à rien d'autre à part ce qui est à porter de main. Vous ne cherchez pas plus loin !
- C'est pas parce que tu es le fils d'une femme de joie que tu dois me parler ainsi !
Le ton montait indéniablement. Pour le jeune serviteur c'était le propos de trop. Il mît une énorme gifle à Jīnlong.
Xîong Li commença à pleurer. Par cette gifle, le roi comprît qu'il avait tort et s'excusa.- Pardonne moi. Je n'aurai pas dû...mes propos étaient déplacés.
- Non, c'est moi qui m'excuse. Je vous ai fait de dures critiques et je vous ai giflé. Vous pouvez me punir.
- Je ne te punirai pas. Tu as fais ce qu'il te semblait le plus approprié. C'est moi qui ai eu tort. Je devrais t'écouter. Demain tu m'emmène me balader.
- Hein ? Quoi ? Mais vous êtes le roi ! Vous serez reconnu à coup sûr ! Et puis vous avez vos responsabilités ici!
- Je me déguiserai. Tu as dit que je ne savais rien. Et bien voilà demain je vais en apprendre plus. dit le roi avec un grand sourire
Le jeune serviteur semblait ému. Non pas à cause de l'envie soudaine de son roi mais parce qu'il le prenait en considération et qu'il lui avait pardonné surtout.
- Li xiong.
- Oui ?
- Viens t'assoire près de moi.
- Bien...
Xîong Li se rapprocha de Jīnlong et s'asseya à côté de lui. D'une manière inattendue et spontanée, Jīnlong le prit dans ses bras et l'etreignit.
- Li xiong...je sais que tu considères les femmes de la cour comme des vipères qui complotent contre moi et qui ne veulent que le pouvoir. Mais tu te trompes, il y a des femmes qui n'ont pas d'arrière pensée. Tu devrais songer à en prendre une. Tu n'es jamais tombé amoureux ?
- Pas exactement...ma seule raison d'être est de vous servir.
- Je ne t'oblige pas à ne pas avoir de vie privée tu sais. Tu peux te marier et avoir des enfants. Je n'y vois pas l'inconvénient.
- Je ne suis pas fait pour ce genre de vie.
- Ne dis pas ça...
Les deux individus étaient pareils, c'est ce que pensait Jīnlong. Tous deux avaient des obligations, des responsabilités. Ils n'avaient pas eu le choix de leur statut et devaient assumer un rôle qui leur avait été conféré à la naissance. Dans leurs différences ils étaient similaires.
________
Le présent, 4000 ans plus tard- Vous semblez songeur Yulong Zhû.
- Je repensais juste à notre première rencontre. C'était bizarre. Tu semblais être comme d'un autre monde. Et j'avais raison de penser ça au final. Au fait j'ai une question à te poser.
- Je vous écoute.
- Pourquoi vous appelez ça la cité du Ciel ?
- Autrefois c'était le domaine des dieux. Il naquit bien avant les Hommes. Mais c'est à la naissance des Hommes que les divinités prirent des formes anthropomorphes.
- Elles ressemblaient à quoi auparavant ?
- Aucune idée. Je sais qu'à la base il y avait treize divinités qui pratiquaient l'endogamie. Mais au bout d'un moment , les divinités prirent une décision. C'était à l'époque de la cultivation. Ils diviniserent les cultivateurs puissants et méritants qu'ils amenèrent à la cité du Ciel. Au final nous descendons de ces cultivateurs qui devinrent des dieux. Notre sang est à la fois humain et divin.
- Ben d'où viennent les démons alors ?
- De la guerre entre les différentes grandes divinités.
- Ah oui c'est vrai, je l'avais lu dans un livre.
Il y a quelques semaines, Yulong n'aurai jamais pensé à avoir une telle discussion dans un tel endroit.
- Et moi alors ? Je suis le descendant d'un grand cultivateur ?
- Vous c'est différent. Vous n'êtes pas descendant de cultivateurs divinisés mais bien du grand dieu dragon.
Ça mettait à Yulong un peu la pression. Il était encore jeune, certes mature mais psychologiquement ça lui faisait bizarre. Il avait l'impression d'être un héros raté d'un roman xianxia de mauvais goût.
Fin du chapitre. Désolée pour cet énorme retard. Avec les études etc c'est pas facile de trouver le temps et l'inspiration. J'espère que le chapitre vous a plu. ;) Un petit meme en cadeau !
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Le dernier dragon
FantasyGu Yulong n'est qu'un simple étudiant qui vit une vie ordinaire mais un jour il découvre dans une boîte, un magnifique mais aussi très étrange pendentif qui se met à briller à son contact. Un puissant pouvoir va s'éveiller en lui sans qu'il ne com...