Rubans Rose
Tout à commencé un jeudi. Pour être plus précise, le jeudi 12 mars.
C'était 15h12 et tous les élèves du cours attendait avec impatiente la sonnerie qui marquerait la fin de la journée d'école. Certains gribouillait dans leurs cahiers, d'autres discutaient en chuchotant ou encore d'autres suivaient le cours avec nonchalance.
Je faisais partie de cette dernière catégorie. Je pourrai même vous dire le sujet de cette après-midi passionnante: les pléonasmes!
Définition (tirée du dictionnaire par moi-même): Terme ou expression qui répète ce qui vient d'être énoncé.
Un après-midi assez banal en apparence, sauf que c'est à ce moment-là que ça s'est produit. Mon voisin de table, j'ai nommé l'insupportable Tomas Goldeny, a dit mot pour mot:
"En fait, femme de ménage, c'est un pléonasme."
J'ai eu envie de l'étrangler, et sincèrement, je me demande des fois, si je ne regrette pas de ne pas l'avoir fait.
Les quelques garçons qui était encore endormis ont ouvert l'oeil et ça a été l'avalanche de rire masculin en classe. je jurerai même avoir vu un léger sourire se dessiner sur les lèvres du prof. Alors je me suis redressée, j'ai regardé droit dans les yeux mon voisin de table et je lui ai dit d'une voix froide et cassante: "Tu te crois drôle?! Sale macho!"
Puis j'ai pris mes affaires et je suis sortie de la salle. Tout simplement.
La fureur guidait mes pas. Une fois en dehors de l'enceinte du collège, j'ai respiré un bon coup pour me calmer.
Arrivée chez moi, j'ai lancé mon sac sur mon lit et pris mon téléphone pour voir un appel entrant de Malia, ma meilleure amie. Après un soupire, je l'ai reposé, j'avais besoin de parler à quelqu'un qui pourrait répondre à mes questionnements.
J'ai dévalé les escaliers menant à la cuisine et me suis installée sur une chaise en face de ma mère qui travaillait sur son ordi.
"Maman, ai-je demandé, tu trouves normale tout ces commentaires que font les garçons?
Elle a levé les yeux de son PC et m'a regardée.
- Quels commentaires, ma chérie?
- Tous! Les sexistes, comme tout les autres. Tout ce qu'il se permettent de dire sur nous. De nous critiquer, nous insulter, nous rabaisser,...
- Et qui est ce nous ?
- Nous, les filles.
- Non, ma chérie, ce n'est pas normal et ce n'est pas non plus normal que tu te poses cette question. Qu'est-ce qui s'est passé? a-t-elle répondue d'une voix douce.
Je lui ai raconté en quelques mots.
- J'en ai marre, maman. J'en ai marre qu'on nous sous-estimes et nous dénigre en permanence.
- Il faut se montrer plus intelligent qu'eux, ne pas se laisser faire et montrer qu'on croit en nous malgré ce qu'ils peuvent nous dire, a dit ma mère sur un ton posé et sérieux, Il faut s'y habituer à ce qu'on soit reléguées en permanence, mais ne les écoutes jamais. Ne laisses personne te faire douter de toi, ma chérie."
***
" J'ai une idée de dingue, Malia. Ai-je dis à ma meilleure amie à travers le petit écran. On va créer un évènement. Une révolution. Quelque chose qui va faire parler de nous!
- Tu veux dire, comme les gilets jaunes, a-t-elle répondu, un sourire en coin
J'ai levé les yeux au ciel
VOUS LISEZ
▪GIRL POWER▪
Roman pour Adolescentsfeminism (noun) : The radical notion that woman are people. Quelque chose à rajouter? Eh bah en fait, si Dans ce livre, je vais te parler de différents sujets pour défendre mon point de vue et mes droits. (ainsi que passer quelques coup de gueules ;...