Very Bad Love

Chapitre IV

Les deux hommes prirent l'homme qui tenait le café et l'instalèrent sur une chaise.

Elijah retira sa veste et remonta les pans de sa chemise.

Il prit une chaise et la retourna de façon à poser ses coudes sur le dossier, puis la positionna devant celle de monsieur Martinov.

Elijah: Avant-hier il y a eu un cambriolage dans la banque situé au coin de la rue...

Monsieur Martinov: Et ?! Je n'ai rien à voir là dedans !

Elijah: Ne me coupez plus jamais la parole.

Il lui asséna un coup sur la paumette. Qui par la puissance de son coup se mit à saigner.

Elijah: Ce jour là une femme est entré dans votre café, qu'à t-elle fait ?

Monsieur Martinov: Je ne vois pas de qui vous parlez !

Nikolaï lui donna un coup de poing.

Elijah: Cette réponse ne me plaît pas ! Je vais vous donner des petits détails sur cette femme, vous donnant une chance de ne pas mourir aujourd'hui.

Monsieur Martinov: O-oui.

Elijah: Cette femme est blonde, elle a les yeux bleus très clair.

Monsieur Martinov: Je connais une femme qui vient ici des fois. Elle a les yeux comme vous me le décrivez mais elle n'est pas blonde.

Elijah: Voilà qui est mieux ! Comment s'appelle t-elle ?

Monsieur Martinov: J-je ne peux pas ! Elle va me tuer sinon.

Elijah: Si vous ne me le dites pas c'est moi qui vais vous tuer !

Monsieur Martinov: Sasha Chai...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il se prit une balle dans la tête. Il tomba sur le sol.

Sasha se doutait qu'il remonterai jusqu'au café. Monsieur Martinov la connaissait, il aurait sûrement donné son nom.

Si il ne l'avait pas déjà fait. Il était facile à atteindre, Sasha maîtrisait à la perfection le tir de précision.

C'était donc du gâteau pour elle, mais avait elle été assez rapide pour ne pas qu'il ne divulgue son identité.

Juste après le tir, Elijah avait eu le réflexe de se mettre à l'abri. Elle avait du cran, et en plus de ça elle savait se servir d'une arme.

Ce qui la rendait encore plus dangereuse. Il était vrai que monsieur Martinov n'en serais pas sorti vivant de toute manière.

Il devait effacé les traces de son passage. Pour éviter que son nom ne soit relié à l'organisation criminelle.

Il se releva quelques minutes plus tard, pour être sûr de ne prendre aucune balle.

Cette femme s'appelait donc Sasha.

Il rentra chez lui, trouvant sur la pile de journaux et factures un faire-part.

C'était une invitation à une soirée, celle d'un certain Vadim Borislav.

Il n'avait nul envie d'y aller mais il se rappela qu'il devait se changer les idées.

Car à force de penser à cette affaire, ça allait le rendre fou.

Et ce n'était pas le moment de devenir fou.

Il se prépara et mit un smoking noir qui épousait à merveille ses formes.