Des coups d'amour, des coups d'je t'aime

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Bonjour à tous,

Je ne sais pas combien de temps est passé depuis que j'ai écris ici...
Je tenais à vous remercier, tous et toutes, du fond du coeur. Écrire mon histoire fait partie de ma guérison, j'ai eu une rechute mais je me relève doucement mais surement. Reprendre là où j'en étais, c'est ouvrir toutes ces blessures, mes blessures. Mais parfois, pour cicatriser une blessure doit rester à l'air libre, alors je fais au mieux.

Je lis tous vos messages, tous vos commentaires et c'est un soutien énorme pour moi, et je sais que je ne réponds pas forcément à tous mais ils me vont droit au coeur.

Je vous remercie encore, Ambre vous remercie, Jade vous remercie et surtout moi,

Eva.

Ps: je m'excuse d'avance pour les éventuelles fautes mais relire est assez difficile dans cette histoire alors parfois je poste d'une traite.
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J'ai vite oublié l'épisode Nina, j'ai oublié qu'elle m'avait mise en garde contre Adrian, tout comme Irina, tout comme l'ami de son père. J'avais entendu toutes ces mises en gardes, mais je les avais occulté, effacé de mon esprit, je m'étais laissée envouter par ses mots doux et surtout je ne voulais pas y croire. Nos derniers jours à Moscou avaient été une bulle d'amour, et même si je l'avais voulu, je n'aurai pas pu revenir en arrière et mettre un terme à notre relation à cause des soupçons que ces personnes avaient éveillés en moi.

Nous étions rentrés à Paris et j'avais repris ma routine, sauf qu'Adrian en faisait partie, et c'était un gros changement et surtout de gros ajustements pour moi. J'avais finalement dit à ma marraine Lou que je n'avais plus besoin d'un appartement, j'avais cédé à la pression que m'avait mise l'homme que j'aimais et surtout je ne voulais pas l'affronter.

Le temps passait, je n'avais plus aucune nouvelle de ma mère et je parlais de temps en temps avec mes frères et papa. J'étais dans un état assez particulier, latent, presque stone, et lorsque mes amis Lucas et Elisabeth m'avaient proposé de passer une soirée ensemble, j'avais accepté. Adrian était à Londres et j'avais besoin de respirer, ou plutôt d'expirer juste un instant, la relation que j'entretenais était beaucoup trop prenante, fusionnelle.

Je m'étais donc maquillé un peu plus que d'habitude, Adrian m'avait fait remarquer que mon goût pour le maquillage n'était pas le sien et m'avait laissé entendre qu'il préférait que je sois un peu moins à mon avantage, parce que ma beauté naturelle était ce qui me seyait le mieux. J'avais enfilé une robe patineuse assez courte en cuir et des escarpins rouges. Adrian avait mis à ma disposition un chauffeur, mais j'avais décidé de prendre ma voiture et j'avais rejoins mes amis, que je n'avais pas vu depuis plus de trois mois.

- Ambre!

Elisabeth n'avait pas changé, elle avait crié mon prénom en plein milieu du bar et la gêne que j'avais ressenti s'était vite dissipée lorsque j'ai vu son sourire communicatif . Elle m'avait étreint et je me souviens, je me souviens avoir eu l'impression de retrouver une partie de moi, mais je m'étais dit que c'était impossible. Comment je pouvais retrouver quelque chose alors que je n'avais rien perdu? J'étais bien, j'étais entière, Adrian était mon autre, mon essentiel.

- Hey, tu es en vie, ça me rassure, m'avait dit Lucas en me prenant dans ses bras à son tour.

Son étreinte à lui était beaucoup plus apaisante, comme s'il voulait me donner tout ce qui me manquait réellement à l'époque, la paix intérieure.

- Cet homme t'a envoûté, on ne se voit même plus Ambre! D'ailleurs quand est-ce que tu nous le présente? Ta mère m'a dit que tu vivais avec lui, c'est vrai? avait débité Eli.

Aimer, mourir, renaîtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant