3Mon con

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J'étais encore subjuguée par ses yeux, et totalement hypnotisée.
Au point même de ne pas voir la fille qui se ruait sur moi, tel un taureau sur une cape rouge.

Lui, par contre la vit.
Il grogna et ses émeraudes devinrent rubis .
Je m'en libérais et m'aperçus qu'il attrapais la fille par la gorge.
Oh le con.
Ok, t'es un putain de canon.
Mais ça ne te donne pas tous les droits.

- Lache-la .
Il bouge pas.

- J'ai dis lache la !
Il ne bouge toujours pas.

MAIS TU VAS VOIR QUE JE VAIS TE FAIRE BOUGER MOI !

Vu qu'il ne portait pas la moindre attention à ma personne.
Je me dirigeais vers la fenêtre du réfectoire .
À savoir que le réfectoire est au premier étage .
À 3 mètres du sol.

Et comme une fleur, je m'assois sur le rebord de la fenêtre .

- Oh ! À l'aide ! Je tombe !
J'avais crié et il s'était tourné vers moi, lâchant la fille.
Il courut à toute vitesse vers moi, tandis que je me laissais glisser.

Il cria et me voyant tomber .

- NON !
Il se jeta sur la fenêtre et regarda au sol.
Rien.

Bah oui, rien.
Vous aviez cru quoi ?
Qu'il verrait sûrement une crêpe d'âme-sœur au sol ?
Et bien sorry mais j'ai pas envie de crever.

- Ici, mon con.
Je l'interpella .

Il leva la tête et me vit. Tenant d'une main une branche, suspendue au dessus du sol. Je me tirais sur la branche et me mit debout dans l'arbre .
Il souffla.

- Et bah quoi ? T'as eu peur ? Suffisait pourtant de m'écouter mon con !

Oui, je suis suicidaire mais pour ma défense, ce surnom lui va bien.

Il eu un sourire moqueur.

- La peur que j'ai eu n'est rien face au plaisir que j'éprouve à voir ça, mon cœur.
Dit-il en me désignant ma poitrine.
Ok.
Aucune panique.

Ma chemise va bien.
Mais mon haut est déchiré et laisse entrevoir mon soutif.
Tout va bien.
Pas de stress.
On ne rougit pas !

PUTAIN DE SA MÈRE LE LÉMURIEN QUI FAIT DES QUAT SUR LE CUL PLEIN DE CELLULITE D'UN LAMA

REMBALLE TON REGARD VOYEUR !

Je lui adressais mon plus beau sourire espiègle.
- Oui mais si tu le vois, eux aussi .
Dis-je en désignant sas bêtas, qui bavaient.

Je sais. Je suis un putain de canon.

Il perdit son sourire.

- Referme cette chemise immédiatement. Et vous je vous interdit de fantasmer ainsi !

Il était enragé . Et fixait ses bêtas en mode : je vais vous buter si vous arrêtez pas immédiatement de la mater !

C'était marrant .
Mais j'avais pas que ça a foutre.

Je sautais de branche en branche afin d'atteindre le sol.
Je sortis mon portable.
Et envoyais un message à Juliette.
Ma copine la plus intelligente, tu vois, celle qui a 19 de moyenne tandis que toi t'a un 13 .

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