Depuis mes 14 ans j'ai cette routine. Cette routine qui consiste à aller voir, tout les mercredis, une personne à qui je dois parler. Parler de moi. De mes hauts et mes bas. Mes problèmes, mon stresse, mes pleures parfois incessants. Mais aussi mes joies, mes envies, mes passions, les choses qui me donnent le sourire même si il y en a peu. Enfin bref, tout ça.Et ce matin, très beau mercredi matin ensoleillé, je me rend vers la salle de rendez vous. Je me rend vers mon psy. Mon nouveau psychologue. J'ai peur. Je stresse énormément à chaque fois que je change de personne de parole. Je ne sais jamais la personne que j'aurais en face de moi. Parfois cette personne me fait peur, ou m'intimide et ne me met pas à l'aise. Alors j'ai peur ce matin.
Je n'arrive pas à m'empêcher d'arracher ma peau au coin de mes ongles, et de déchirer mes lèvres. Je n'arrive pas non plus à retirer mon regard du sol. Les personnes, tout autour de moi, qui marchent sur le même trottoir que moi, me font peur. Leur touchés me fait paniquer. Même si elles ne me frôlent juste. Je déteste ce genre de contact. Ça me fait encore plus stresser. Et ma peau au dessus de mes ongles se fait de plus en plus martyriser. Et mes lèvres saignent presque.
Je veux sortir d'ici, et vite. Je précipite ma marche, pour sortir de cette foule de moutons. Concentrés que sur leurs portables. Ils ne font même pas attention quand ils me bousculent. Je peux enfin souffler. Je suis arrivé. J'avale difficilement ma salive, puis ouvre la porte du grand bâtiment. Deuxième étage, salle 3. Le lieu de mon rendez vous. Le lieu où je me rendrait tout les mercredis à partir d'aujourd'hui. Nouvelle routine.
Je monte les marches, une à une. Jusqu'à l'étage désiré. Je marche dans le long couloir, cherchant le numéro trois du regard. Au bout du couloir. Je m'y précipite, toujours en enfonçant mes ongles dans ma peau sous le stresse. Et si je n'arrivais pas à parler.. Je stresse tellement. Mais je dois faire face à ce stresse que mes autres psy avaient essayé de me faire contrôler. J'ai encore du mal avec ça. Mais je me suis amélioré depuis mes quatorze ans. C'est déjà bien. Je prend une grande inspiration, puis fait coulisser doucement la poignet, ouvrant ensuite la porte.
Mes yeux partent automatiquement vers le sol, ne voulant pas encore voir à quoi ressemble mon vis à vis. Je préfère attendre. J'espère qu'il sera bien. Pas comme l'autre..
" Je t'en prit, Jimin je présume. Assis toi."
Me lance-t-il. Il a une voix rassurante. C'est un bon début, et même si je sais que l'on ne doit pas juger sur l'apparence, le physique de la personne qui me fera parler doit être adapté à ce que j'attend. Sinon je stresse et je n'arrive pas à parler. Je me dirige ensuite vers le canapé de la pièce, d'un pas plus que rapide. Fixant le sol, le parquer. Déchirant ma peau. Je m'assois, et dois, pour la première fois, poser mon regard sur lui.
Mes yeux glisse du sol, pour arriver sur ses jambes, puis son buste. Et enfin son visage. Je souffle paisiblement, soulagé. Il est..parfait. Je souris faiblement, puis rabaisse les yeux, les portant sur mes doigts bien abîmés.
" Alors Jimin, si tu me parlait un peu de toi."
J'ai déjà tellement entendu cette phrase que je m'y attendais. Je m'y attendais dès que je me suis levé et habillé. Bon, c'est parti pour déballer ma vie à cet homme, et qu'il prenne de fausses notes. Comme tous.
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Premier chapitre. Début d'une histoire longue est compliquée. Mon histoire, mes ressentis face à ce monde qui me semble néfaste. J'espère quand même que ça va vous plaire, et que vous allez accrochez à l'intrigue malgré les mots dur et violents.
Merci de me donner votre avis sur ce début.
Kiss❤

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psychologue. >jikook
Fanfiction" Je sais que c'est dur, mais je sais que tu peux te battre Jimin !" Un jeune homme du nom de Park Jimin, depuis son adolescence, à des rendez vous chez des psy. De psychologues en psychologues. Tous les mêmes. Tous l'ont aidé, ou plutôt essayé. Tou...