Après m'être un peu mieux habillé, je dois malgré moi me diriger vers mon lieu de travail. Ce lieu qui est devenu ma routine. Cette routine que je hais, mais que je suis obligé de subir. Sans ça je vivrais dans une misère encore plus grande qu'elle ne l'est déjà.
Je détourne vite le miroir de l'entrée, pour ne pas croiser mon reflet. Croiser cette horreur. Moi.. Un monstre. Pourquoi je garde tout ces miroirs ? Je devrais tous les enlever. Ça ne sert à rien de me faire vomir à chaque fois que mon regard se pose dans un coin de mon appartement. Je me donne envie de vomir.. Suis-je si horrible que ça ? Je ne sais pas.. Je n'arrive pas à me persuader du contraire. Je suis un fou, ainsi qu'un monstre. Un monstre enfermé dans sa cage de douleur. Aucune issues. Une seule possible. J'ai déjà essayé tant de fois de m'échapper. Mais je ne sais pas pourquoi, j'en suis incapable à chaque tentative. Je reste figé. J'en ai pourtant tellement envie.
Je baisse les yeux, vers le sol. Le sol. La seule chose que je regarde quand je sors. N'osant pas affronter le monde avec la vue. N'osant pas voir ça de mes yeux. Je préfère compter les mégots abandonnés lâchement sur les trottoirs. Je préfère regarder le monde dans ma tête. Imaginer un monde où je ne respirerait pas la pollution, où je ne respirerait pas du tout. Pourquoi mon appartement est aussi loin de mon travail. Si je n'étais pas aussi écolo, je prendrait dans hésite une voiture. Mais la planète est déjà assez abîmée comme ça. Abîmée. Comme moi..
Je dois affronter chaque jours ces gens, qui me dévisagent, et qui me percutent sans une excuse. Rien. Je ne suis rien. Personne ne fait attention à un monstre comme moi.. Personne n'a envie de faire attention à moi.
Encore quelques mètres et je suis arrivé. Et dire que je devrais revivre ça en rentrant chez moi ce soir. Quelle torture. Je pousse la porte de mon lieu de travail. Un bar miteux, où je suis très mal rémunéré. Juste assez pour payer mon loyer. Heureusement que mon appétit n'est jamais présente, ça me permet de ne pas dépenser dans l'inutile. J'ai un frigo, mais il ne me sert à rien. Je ne mange jamais. Je suis devenu squelette. C'est peut être pour ça que les gens me regardent ainsi. Parce qu'à leur yeux je suis comme mort, comme un monstre qui n'a pas sa place. Aussi maigre et blanc qu'un mort.
Encore une journée remplie de gens aussi pathétiques les uns que les autres. Avec leur regards, et leur paroles. Brutal.
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psychologue. >jikook
Hayran Kurgu" Je sais que c'est dur, mais je sais que tu peux te battre Jimin !" Un jeune homme du nom de Park Jimin, depuis son adolescence, à des rendez vous chez des psy. De psychologues en psychologues. Tous les mêmes. Tous l'ont aidé, ou plutôt essayé. Tou...
