Bonus - épreuve d'invention

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Coucou les marmottes !

Ce bonus est très spécial. Je participe au concours de l'Encre prodigieuse. Après avoir réussi les deux premières étapes, voilà qu'est venu la troisième étape : une épreuve d'invention et celle-ci m'a permis d'atteindre la finaaaaaaaale dont les résultats devaient tomber en août. Malheureusement, la catégorie a été annulée car le concours n'a pas pu continuer.

Les règles : Nous même (l'auteur) doit rencontrer un personnage, le temps d'un chapitre contenant entre 1500 et 2000 mots. Nous devons faire ressortir l'ambiance de notre fiction. Voilà le pourquoi du comment de ce chapitre imprévu 😊

Hâte d'avoir votre avis sur cette épreuve d'invention que j'ai adoré écrire.

* * * *

Gentiment, je reprends conscience. Ma tête est douloureuse et je suis déboussolée. Les souvenirs me reviennent par flash. On a toqué à ma porte vers minuit. Quand je l'ai ouverte, une grande main m'a bâillonnée, bloquant mon cri de stupeur. J'ai tenté de me soustraire à cette poigne, mais des doigts tenaient fermement mes cheveux, alors j'ai lancé mes jambes devant moi dans tous les sens, mais n'ai pas pu les toucher. Mon rythme cardiaque s'est envolé.

J'avais peur. Tellement peur.

Un morceau de tissu passant dans ma bouche et noué derrière ma tête, m'empêchait de d'appeler à l'aide et mes mains ont été attaché dans mon dos. La panique m'avait envahie. Leur force était bien supérieure à la mienne. Sans parler de leur hauteur et de leur morphologie puissante. Rapidement, j'ai été immobilisée malgré ma lutte hargneuse. J'ai ressenti une piqure désagréable dans mon cou et ma vision s'est troublée, me laissant comme dernière vision ma chienne figée sur le canapé, les oreilles en bas, inquiète. Les ténèbres m'ont envahi...

Mon corps tremble. De froid, de peur... de tout. Je tente de bouger, mais c'est impossible. Les lanières scient mes poignets attachés aux accoudoirs. Un grognement de frustration vient se mêler à mon souffle rapide. Assise sur ce que je suppose être une chaise, mes chevilles sont bloquées à ses pieds. Une odeur de renfermé me parvient, mélangée à l'humidité présente dans l'air et une légère moisissure. Tout ça n'est qu'une erreur, c'est forcément ça. J'ai l'impression d'être à la place de Léonie, dans ma première fiction « Mission échouée ». Qu'est-ce qu'ils peuvent bien me vouloir ? Pourquoi moi ?

Ma Baïka... elle est seule à l'appartement. Mes parents vont s'inquiéter quand ils ne me verront pas arriver au travail. La police ne va jamais me retrouver. Je vais disparaître. Ma respiration s'accélère, tandis que mes pensées s'emmêlent et partent dans tous les sens. Je suis incapable d'y faire le tri. Les battements de mon cœur raisonnent dans toute mon enveloppe charnelle.

Soudain, des claquements de talons se rapprochent et je me concentre sur mon environnement. Ma respiration est irrégulière. Une chaleur désagréable augmente dans mon corps. Mon sang se déplace dans des veines trop étroites pour supporter la pression envoyée par mon cœur.

— Remove the bag, ordonne une voix adulte et féminine, à l'accent américain.

Le morceau de tissu m'est retiré. Je me retrouve aveuglée par une lumière blanche puissante. Ils enlèvent le bâillon de ma bouche sèche. Quand mes yeux finissent par s'habituer à cette agression douloureuse, je découvre une femme, en face de moi, élégamment assise sur une chaise, mais ne parviens pas à distinguer ses traits. Elle ne pointe pas d'armes vers moi et semble détendue, mais ce n'est pas pour autant que je le suis. De chaque côté d'elle, des spots puissants sont pointés vers ma personne, plongeant le reste de la pièce dans le noir complet. Je déglutis. Les battements endiablés de mon palpitant me donnent mal à la tête. Les tremblements de mon corps persistent. Me concentrer est difficile. Mes jouent me brûlent, bien que j'aie froid.

Mission échouée [Édité]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant