48

1.4K 121 67
                                    

•••

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




•••



Je quitte la salle de cours dans laquelle je viens de passer plus de quatre heures en soupirant. Je regarde autour de moi et je me rends compte que tout le monde est à peu près dans le même état : à moitié soulagé et à moitié stressé.


Pourtant, je ne devrais pas être stressé car je sais que peut importe la valeur de mon travail, j'aurais mon bac. Mais à vrai dire, ce n'est pas pour cette raison que je suis stressé. C'est plutôt parce que c'est ce soir que Flo et moi allons annoncer au reste du groupe que nous sommes ensemble et c'est également parce que dans tout juste une semaine, c'est le bal et c'est le soir de cet événement que j'ai décidé de dire très clairement à ma mère se que j'ai sur le cœur.


- Wesh Travis !


Je me retourne pour découvrir le parigot-marseillais, vêtu de son légendaire ensemble de jogging noir Nike. Il s'approche de moi avant de me tendre un des casques de moto qu'il tenait entre ses mains.


- Ca te dit une petite balade ?


Je le regarde en riant tout en attrapant son casque.


- Arrête de me regarder comme ça quand tu me parles.


Je tourne les talons pour marcher en direction de la sortie du lycée au côté de Ben.


- Pourquoi Est-ce que ça te dérange ? Ca te rappelle le sourire que Flo avait lorsque vous vous êtes choppé la semaine dernière ?


Je soupire. Ben ainsi que Privat et Yanis sont persuadés à 190% que nous nous sommes choppés moi et Flo vendredi dernier lorsqu'il est venu chez moi. J'aimerai tellement leur dire que pour une fois dans leur vie ils ont raison, mais Flo et moi voulions vraiment leur dire après un certain temps pour être sûr de ne pas leurs faire de fausse joie. Pourtant, nous avons décidés de leur dire plus tôt que prévu car les gars commencent à limite devenir agressif.


Je le jure, il y a deux jours lorsque je révisais l'histoire avec le parigot-marseillais, j'ai cru qu'il allait me tuer avec la fourchette de son couscous et que sa veine sur le front allait explosé tellement elle était gonflée à cause de l'état de colère de Ben car je « n'assume pas ».


- Pour la millième fois Ben, nous ne nous sommes pas choppé.


- J'espère qu'il embrasse bien au moins parce que pour que tu n'assumes pas comme ça, j'ai des doutes.


- La vie j'vais te tuer.


- J'te kiffe aussi bébé.


Je roule des yeux puis nous rejoignons l'emplacement sur lequel sa moto est garée.


Swap Phone ↠ Florian OrdonezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant