Dernier chapitre - Imbécile

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Aurélius se réveilla quelques heures plus tard et grimaça en sentant son dos le tirer légèrement. Il soupira et se releva avant de s'étirer. L'obscurial resta un moment assit avant de regarder de nouveau dans le tiroir. Son regard fut attiré par un rayon de soleil qui se reflétait sur une clef. La clef de chez Percival.

Aurélius la saisit et la regarda d'un air perdu en se remémorant l'une de ses discussions avec l'auror.

" Vient autant que tu veux, je ne changerai pas d'adresse ou je trouverai le moyen de te prévenir. Je te le jure tu m'entends ? "

Cela valait encore aujourd'hui ? Une promesse restait une promesse après tout... Aurélius soupira, cela valait le cou d'essayer, de toute façon il n'avait rien à perdre. L'obscurial se regarda de haut en bas - il allait ( peut-être ) voir l'homme qu'il aimait tout de même - et soupira de nouveau, cette chemise ne le mettait pas en valeur, mais alors vraiment pas, ses yeux louchèrent sur la chemise bordeaux que lui avait offert Percival.

Sa taille et son poids n'avait pas vraiment changer depuis ses 21 ans et ça ferait plaisir à l'auror ... Il changea rapidement de chemise et regarda un instant le parfum avant de s'en aspergé dans le cou. Il ferma ensuite le tiroir avant de le verrouiller et de cacher de nouveau la clef. Aurélius n'avait pas ranger Pagaillou, il n'avait pas réussit à la lâcher sûrement parce qu'elle lui donnait du courage. L'obscurial se leva et partit de l'église avec Pagaillou serré contre sa poitrine, la clef de chez l'auror dans une main et son rythme cardiaque s'accélérant à chaque pas qu'il faisait.

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Percival baissa simplement les yeux.

- Mais c'est pas vrai ! TU NE LUI À PAS LAISSÉ LE TEMPS DE TE RÉPONDRE ! s'écria une fois de plus la présidence et faisant les cents pas dans le salon de l'auror.

- Il ne répondait rien... Je doit le dégoûter. se justifia inutilement Percival.

- Et comment tu peux en être sûr hein ?! répliqua Séraphina en le fusillant du regard.

- ...

- Percy tu me désespère ! À croire que tu t'empêches d'être heureux ! Tu mérites autant que tout le monde de vivre une belle histoire d'amour ! Que tu la partages avec un homme ou une femme !

- Peut-être mais je ne le mérite pas lui. dit simplement l'auror en fixant le vide.

- Oh Merlin Percy je vais te tuer. s'exclama la présidente avant de souffler un grand cou. Elle plaqua ensuite un immense - faux - sourire sur ses lèvres avant de fixer l'auror dans les yeux et Percival su que ça n'était pas forcément bon pour lui. Elle s'assit en face de lui avant de souffler bruyamment.

- Premièrement tu as le droit au bonheur. Donc si c'est l'ob... Credence qui...

- Aurélius.

- Pardon ?

- Il s'appelle Aurélius.

- Donc si c'est Aurélius, dit simplement la présidente sans se démontrer ni chercher à comprendre, qui pourrait te rendre heureux alors tu mérites sa compagnie. Parce que tu l'a toujours aidé et que tu l'aimes sincèrement - et en plus franchement t'es pas dégeu comme mec  - donc SI tu mérite d'être heureux. Tu finiras peut-être avec lui ou non on n'en sais rien mais tu aurais du écouter sa réponse. De toute façon tu vas mal dormir cette nuit et tu vas t'insulter toi même. Elle soupira avant de prendre l'auror dans ses bras.

- Tu es un imbécile Percy.

- Oui je le suis ... répondit l'auror avant de serrer sa meilleure amie contre lui. Il restèrent un moment comme ça avant que la présidente ne se dégage.

Mon ombre - GrandenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant