Dès l'aube, on se mit en route, avec toujours une faim atroce au ventre.
On s'arrêtait plus souvent, car la fatigue commençait à faire ses effets.Vers la fin de la journée, on arriva dans une petite ville, qui semblait déserte.
Les volets était fermés pour la plupart, les bâtiments étaient délabrés, certaines fenêtres étaient cassées...
On trouva par chance une petite auberge.Cyril entra dans le bâtiment.
Je lançai un dernier regard dans la rue : toujours personne.
J'entrai dans l'auberge à mon tour.
Les lieux dégageaient une atmosphère lugubre, comme un peu la maison de la veille.
Les quelques lampes éclairaient une grande salle, où étaient disposé des tables entourées de chaises.
Le comptoir se trouvait au fond de la pièce, et un escalier se trouvait à droite.L'aubergiste avait une grosse moustache, et quelques cheveux sur le crâne.
Il était assez petit, et avait un gros nez par rapport à son visage.
Sa peau était rougeâtre, comme quelqu'un qui abuse souvent de l'alcool.En arrivant devant lui, il nous lança un grand sourire.
— Ça fait du bien de voir des agents de la VIE ! Ça faisait bien longtemps que je n'en avait pas vu dans ses parages. Que voulez-vous ? Demanda-t-il en s'appuyant sur le comptoir.
— On cherche une chambre pour cette nuit, dit Cyril.
— Je vais pouvoir vous donnez la meilleure chambre ! Je n'ai pas grand monde en ce moment...
— Pourquoi ? Demandai-je.
— Certains disent qu'il y a des bandits dans la région.
— Des bandits ?
— Des personnes avec de mauvaises intentions, ça c'est sûr. Il y avait un village, à quelques kilomètres d'ici. Il a brûlé il y a quelques jours seulement.Je regardai Cyril, qui souria rapidement à l'aubergiste, avant de prendre les clés et de monter à l'étage.
— Eh bien, qu'est-ce qu'il a votre copain ? Me demanda le petit homme.
— Il n'a jamais été très sympathique avec les gens qu'il ne connait pas, répondis-je en le payant.
— Et aussi, sans être indiscret, pourquoi des yeux aussi fluorescents ?
— Un passé... Quelque peu spécial, répondis-je.
— Vous dînez ici ce soir ?
— Oui, si c'est possible, merci.
Il me sourit et je montais rejoindre Cyril.Après avoir manger, chose que nous n'avions pas fait depuis un bon moment, on remonta dans notre chambre.
On était tous les deux assis sur le lit, perdu dans nos pensées.
Cyril fit un mouvement, ce qui me fis sursauter.
— Pourquoi tu étais si distant avec l'aubergiste ? Lui demandai-je.
— Il pourrait être un espion. On est jamais trop prudent dans ce monde...
Il me sourit avant de sortir de sa poche une bague.
Il se mit devant moi, et posa un genoux à terre.
— Tu vas me haïr pour avoir aucune originalité.
Lucie, ça fait un moment que j'y songe.
Oui les temps sont durs, on va peut-être y laisser notre vie.
Mais ça fait un moment que j'y pense.
Et ça y ai, je me suis enfin décidé.
Lucie Fauster, veux-tu m'épouser ?Je le regardai, les yeux grands ouverts, et les larmes me vinrent.
— Tu crois que je vais dire non ? Bien sûr ! Oui !!
Il passa la bague à mon doigt, et je lui sautai au cou en l'embrassant.
— Où tu as trouvé cette bague ? Demandai-je en me séparant de lui.
— C'est une bague à ma mère, me répondit-t-il.
Il haussa les épaules, avant de me déposer un baiser sur le front. Je lui en fis un sur la joue.
— Aller, les jours qui viennent vont être rudes. Repose-toi, tant que tu le peux.
— Et toi alors ?
Il me sourit, plongeant ses yeux dans les miens.
— Ne t'en fais pas pour moi.Je lui souris furtivement avant de me coucher dans le lit.
Je ne m'endormis pas longtemps après, prise par le sommeil.=================
Hello !
Comment allez-vous ?
Voici un nouveau chapitre, comme vous avez pu le remarquer 😂
Bon, j'étais obligé de mettre un petit peu de bonheur dans ce monde lugubre
Sinon, votre ressenti ? 😂
Les choses vont commencer à bouger dans le prochain chapitre...Sur ce bisous !
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Objectif VIE
Science FictionL'an 2238. Un refuge attaqué par des Zoenanos. Seuls deux soldats survivent à cette attaque. Un jeune homme, aux cheveux roux et aux yeux verts fluorescents, et une jeune femme, aux cheveux bruns et aux yeux marrons. Ils arrivent à s'échapper, mais...