Imagines Huening Kai [TxT]

Fleurs des champs

Un vent léger et tiède souffle et fait voler ta robe printanière. La route poussiéreuse est déserte, elle semble continuer à l'infini entre les champs de fleurs.

D'ailleurs, en regardant ces champs, tu aperçois une silhouette plus grande que celles des fleurs, genre taille humaine. La silhouette porte un sweat jaune que tu ne connais que trop bien. Tu souris, t'engages dans le champ pour rejoindre la personne.

– Hey ! tu appelles.

La personne se retourne. Tu ne peux t'empêcher de rougir en le voyant.
Deux yeux chocolats brillent sur son visage, calmes, rassurants. Son nez est droit, fin. Sa bouche, oh seigneur, sa bouche... Une perle rare. Elle est composée d'une paire de lèvres roses, sucrées, pleines de rêves et de douceur.
Il est beau. D'une beauté singulière, apaisante.
Le garçon sourit.

– Hey, répond-il.

Il tient quelques fleurs dans ses mains, créant ainsi un bouquet coloré, assorti à son sempiternel sweat jaune.
Tu t'assois à côté du garçon, cueilles la fleur orange devant toi et la fait tourner entre tes doigts. Le jeune homme s'installe à côté de toi ; tu poses ta tête sur son épaule. Vous restez ainsi quelques minutes, jusqu'à ce que tu relèves la tête et plantes ton regard dans celui du garçon. Tu l'observes. Sa peau opaline brille légèrement au soleil printanier. Ses cheveux bruns sont fins et tombent délicatement sur son front. Il est magnifique.

– Kai ? finis-tu par dire.
– Oui ? répond le jeune homme.
– Je t'aime. Je suis heureuse d'être ta petite amie, tellement, tellement heureuse...

Kai sourit. Sa main gauche vient caresser ta joue, laquelle s'appuie contre la main pour la garder contre elle.

– Je t'aime tellement plus, Y/N...

Lentement, doucement, vos visages se rapprochent jusqu'à ce que son front touche le tien. Vos souffles se mélangent, vos lèvres se frôlent, te torturant chaque seconde un peu plus.

– Tu vois ces fleurs des champs ? souffle ton copain.

Tu acquiesces doucement.

– Tu es aussi belle qu'elles. Non, pardon : tu es cent mille fois plus belle que toutes celles de la Terre réunies.
– Kai...

Tu n'en peux plus. Tu poses tes lèvres sur les siennes, qui répondent instantanément au baiser. Tu profites de cet instant au maximum, souhaitant t'en souvenir.

Kai s'allonge en prenant garde à ne pas rompre le baiser, t'entraînant avec lui. Votre après-midi se termine ainsi, toi allongée sur le torse de ton petit ami qui te caresse amoureusement les cheveux.