Je me noie. Je me noie dans limmensité de mes sentiments. Je suis vidée par lintensité des émotions. Jai peur. Jai peur dy faire face. Jai peur de réaliser limpossible. Je ne sais pas si cest de lenvie, du désir, de lamour, de la joie, de la tristesse, de livresse, de la colère. Les mots me manquent. Je narrive pas à parler. « Je vais bien ». Sauvez-moi de ce mensonge qui me tue. Sauvez-moi de ce mensonge qui sempare de mon quotidien. Jai mal. Mon sourire a mal. Mon cur a mal. Jai mal. Jai mal de ne pas comprendre. Jai mal de manquer dair. Jai mal de manquer dair dès que je pense. Je suffoque. Ma gorge se resserre. Mon cur se compresse. Les larmes viennent se loger aux coins de mes yeux. Pourquoi ne coulent-elles pas ? Je ne le mérite sûrement pas. Les perles salées ne méritent pas de couler sur mes joues. Mon visage meurtri contraint à plaquer ce sourire sur mes lèvres.
« Je vais bien. » Regardez-moi, je vais bien. Je souris, encore, et encore. La joie fait pleurer mon cur. Regarde-moi. Dis-moi que tu vois. Quand ton regard se porte sur moi, jespère, jespère que tu y vois mon mal. Mais ton sourire reste le même. Ton dos me fait face alors que je tends mon bras pour tatteindre. Jessaie de garder la tête haute, hors de leau. Mais je coule, aspirée par ce qui me submerge.
Jai peur. Jai peur de vivre. Jai peur de mourir. Jai peur de moi. Aide-moi.
"ChulHei, ne m'abandonne pas."
Sa voix résonne comme si elle était encore là. Mais cela va faire 1 an qu'elle ne se pas réveillée. Je ne veux pas que tu partes. Tu étais celle qui m'a appris à sourire. J'ai besoin de toi pour sourire. Je t'en supplie ne pars pas.
"Dis-moi, qui... je suis, ChulHei"
Je sens sa main se contracter sur la mienne. Je ressens comme une décharge électrique. L'espoir reprend place. Je lève le regard lentement. Je la vois. Elle me regarde, un léger sourire sur les lèvres.
"Dis-moi qui je suis, ChulHei"
Les larmes peuvent enfin éclater. Celle qui ne sortaient qu'en sanglots éclatent finalement en vague de soulagement. Je me rapproche d'elle pour la prendre dans mes bras. La sentir contre moi, sentir son pou, sentir la pression de ses petits bras contre moi. Je respire enfin. Je respire de la voir vivre. Je desserre délicatement mon emprise et pose un léger baiser sur ses lèvres encore faible.
"Haneul, 21ans aujourd'hui, la fille qui me rattache à la vie."
***
Bonjour à tous !
Et oui de retour avec une fiction que j'ai terminé il y a un moment déjà haha, j'espère qu'elle vous aura plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ~
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Les Wagons Perdus
FantasyUn esprit, un ange gardien ? un rôdeur ? Dans ce quotidien dicté par la lassitude, elle lutte pour retrouver sa mémoire. Elle ne peut prendre conscience de son existence et pourtant sa quête de réponse la mène jusqu'à lui. Jusqu'à sa mémoire. Jusqu...