Lou

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- tu crois que c'est lui ? Dis-je en chuchotant.
- j'en sais rien, mais dans tout les cas on est en infraction ici. Il se dirigea vers la fenêtre, en évaluant la hauteur jusqu'à l'arbre mort en face .
- c'est pas possible de sauter par la fenêtre Julien, crois moi, je l'ai déjà envisagé.
- bon on va essayer de sortir par la porte, suis moi.
Il descendit les escaliers du grenier.
- doucement si quelque chose craque sous nos pieds, on est cuit .
Il s'arrêta contre un mur du hall qui desservait 3 pièces .
- la on descend les escaliers doucement, et on cour dehors .
Il regarda par dessus la rembarde, si l'homme était dans les parages .
- il doit être dans la cuisine. T'es prête ?
Il me regarda longuement essayant de lire mes émotions.
- on a pas le choix.
Il commença a descendre les premières marches. Je lui emboitait le pas, marchant dans son ombre.
Arrivés au centre de l'escalier, l'ossature entière ce mit a craquer signe que quelqu'un marchait dessus.
On se stoppa net et attendit quelques secondes .
Devant moi, Julien continuait sa descente, quand un bruit de porte ce fit entendre .
Il m'attrapa la main, prêt a courir si il le fallait.
Rien a l'horizon, un bruit de vaisselle se fit entendre.
Il me regarda, sûrement pour s'assurer que je n'étais pas morte de peur, puis, continua la descente.
Arrivé a la dernière marche, Julien relâcha son emprise sur ma main et tourna la poignée.
Un clic.
Un bruit de porte qui s'ouvre.
Mais pas la nôtre. Celle de l'entrée resta fermée.
Il tira fort dessus, comme par réflexe .
Je pris les devant, tirant fermement la porte avec l'intention de l'ouvrir.
Tout ce que je réussi a faire, c'est faire trembler les murs de toute la maison.
- on est cramé Lou, je vais casser la fenêtre a côté .
Il se retourna pour attraper un chandelier, et au même moment une main ferme se referma sur mon bras.
J'étouffais un petit cri au moment ou Julien allait briser le verre.
Il se retourna et recula immédiatement.
-Vous avez vu mon petit mot dans la chambre ?
Julien resta cloué sur place avant de reprendre ces esprits.
- Jam.
- c'est bien moi, tu dois être Julien.
T'a jambe a guérit depuis notre dernière rencontre ?
Il ne répondit pas, se contentant de le foudroyer du regard .
- Est ce que Leane est ici ? Dis-je en sachant très bien que non.
- elle n'est pas ici, comme tu l'as vue. c'est la maison de ma mère ici, il n'y a plus personne.
Il m'attacha les mains a l'escalier, me fouilla et fouilla Julien .
- Une arme. Elle ne te sera pas utile je te la garde. 
Julien me regarda longuement espérant que je ne fasse pas attention a cette arme.
Mais de toute façon ce n'était pas le moment de ce disputer.
Jam attrapa Julien par le manteau et me détacha, puis il nous traîna vers sa fourgonnette, nous enferma dedans et demarra le moteur.

Ce Matin D'automne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant