Lou

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14 juin

On m'avait amenée dans l'immense hall d'entrée de la villa. On m'a détaché les poignets et une dame vint me voir. Elle se présenta comme Maggie la gouvernante de la maison et la seule et unique employée de cette maison. J'avais fait la fille gentille pour ne pas m'attirer des problème inutilement et je m'étais présentée .
- Bonjour madame, je suis Lou.
- vient ma petite je vais te montrer ta chambre, Jam viendra plus tard te voir.
Je suivie cette dame dans le grand escaliers central elle me guida au font du couloir de gauche et ouvrit une porte a droite qui donnait sur une grande chambre moderne, tout en noir et blanc avec une vue sur l'immense jardin vert entouré d'une dense forêt de sapin derière la maison .
Maggie resta devant la porte et me regarda découvrir cette chambre.
Après un long moment je demandais, au cas où des indices me viendraient.
- Excusez moi Maggie je ne comprend pas ce que je fais ici, je vais servir a quoi ?
C'était cache mais ça avait le mérite d'être clair.
- je t'expliquerai plus en détail un jour mais ne t'inquiètes pas tu seras traitée comme un membre à part entière de cette famille.
Une famille, ils sont tous tarés ici, ça va être long.
Maggie ferma la porte et vint s'asseoir sur le lit .
- excusez moi madame dit Maggie sur un ton de confidence, je comprend pas vous n'avez pas l'air d'être paniquée. Quand Léane est arrivée...
Je me suis retournée choquée,
- Léane est ici ? Je peux la voir ?
- non, vous vous verrez seulement pendant les repas.
Elle se leva et s'en alla en refermant la porte a clef derière elle.
Je me retournais de nouveau vers la fenêtre :
- Vic ne devrait plus tarder maintenant .
Dehors le temps était dimanche, gris, terne, on aurait dit que seul l'herbe et la forêt environnante étaient éveillés.

Je profitai de ce calme pour observer comment sortir d'ici, Julien m'avait apprit a crocheter une porte, c'est pas très commun comme talent mais c'est toujours utile. La fenêtre est beaucoup trop haute aucun moyen par la.
Je repensais aux paroles de Maggie '' je ne comprend pas vous n'avez pas l'air d'être paniquée'' c'est vrai que j'étais étonnamment calme.

Toujours devant la fenêtre je remarquais que d'ici on voyais un morceau d'une résidence delabrée a l'orée de la forêt tout à droite.
En fait malgré les apparences, rien n'étais normal ici, comme un monde parallèle.

Ce Matin D'automne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant