Julien

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24 juin

Il y a deux jours on m'a ammené dans une baraque a côté de la maison. Plus personne n'est venu me voir sauf une dame qui me déposait du pain .
Cette nuit on m'a ammené dans une maison dans la forêt. Elle était très peut meublée que des bois sombres rongés par des termites, pleine de poussière. Et moi j'étais sur une chaise en bois au beau milieu de la pièce en face de la porte.
Jam m'y rejoins pas longtmeps après .
- Écoute Julien, mon but n'est clairement pas de te garder en vie, je sais que tu suis des cours pour faire comme ton père blablabla ... Moi tout ce que je veux c'est des infos sur l'enquête .
- j'ai aucune info. Dis-je calmement.
- non non non, ne me dis pas ça, il se raprocha de moi et s'assis sur la table a ma droite . Tu sais aussi bien que moi ce que c'est que d'avoir un paternel distant a cause de son métier. Mais moi mon père venait me raconter toutes ces enquêtes le soir, même si je n'y comprenais rien.
Et avant qu'il se tire une balle il était mon exemple.
Il marqua une courte pause avant de reprendre, Si je te raconte ça c'est que je sais que ton père te dis tout et je veux savoir ce qu'ils savent sur moi, histoire de mieux disparaître après m'être débarrassé de toi.

Je le regardais simplement me raconter sa vie sans rien dire, de toute façon je n'avais rien a dire et je ne dirais rien sinon je signai mon arrêt de mort. 
Il arrêta de me parler quand il se rendit compte que je ne l'écoutais déjà plus depuis vingt minutes. Il rigola doucement avant de traverser la pièce devant moi sans me quitter des yeux.
-bon sérieusement parlons de nos mères un peut. Je sais que les nôtres sont exactement pareilles. La tienne était une mère parfaite, puis une maladie l'a emportée quand tu avais 8 ans je crois. Triste.
I

l me raconta ensuite comment sa mère était morte il y a 13 ans de ça, il en était devenu fou avait brûlé sa maison sa femme et ses filles puis il avait fait un cour séjours en hôpital avant d'en sortir.
Je ne l'écoutais toujours pas mais il me faisait gagner du temps.
Quand soudain il jeta une photo de ma mère me tenant dans les bras, sur mes genoux. c'était quelques mois avant qu'on diagnostique sa maladie.
Je me contractait pour ne pas montrer mon énervement.
- Ah enfin je te sent tendu d'un coup.
Il passa derière moi et m'attrapa les épaules .
-C'est fou comme on se ressemble a quelques détails près .
- On ne se ressemble pas dutout, ma mère était aimante et je suis pas devenu un psycopathe pyromane après sa mort. comment t'as eu cette photo ?
- j'ai fouillé un peut sur internet de nos jours c'est simple. Tu vois, le truc c'est que personne ne sait que tu n'est pas devenu un dangereux pyromane. C'esr simple tu me dis ce que tu sais de l'enquête tu écris une lettre d'adieu dans laquelle tu expliques que tout ça est trop pour toi, tu ne te sent pas aimé, enfin bref le baratin d'adolescent dépressif. Je posterai la lettre pendant que ta petite cabane brûlera au milieu de cette grande et vaste forêt .
Il revint devant moi et ce mit a gesticuler comme au théâtre.
- C'est ainsi que j'ai mis fin a mes souffrances dans cette maison, papa je t'aime, a jamais ! Clap de fin pour le jeune Julien . Il rigola de son plan avant de retourner s'asseoir sur la table. 
- cependant tu vois, a rien vouloir me dire je vais penser que tu ne sais rien, dans ce cas, Il alluma un briquet qu'il regarda avec facination, dans ce cas ton soit disant sucide sera plus rapide.

J'avais deux options: faire croire que je savais quelque chose d'intéressant, mais dans ce cas il faudrait que je sois assez fort pour ne pas craquer. Ou alors dire que je ne sais rien, mais je signe mon arrêt de mort ou j'arrive a le convaincre de faire autre chose. Il a l'air mentalement très faible mais il est très ingénieux. Je devais être fort et tenir le coup.

- Ton plan a une faille, moi.dis-je sur de moi.
- Tu ne sais pas si je sais quelque chose et tu ne prendrais pas le risque de te debarasser de moi sans savoir si j'ai des infos, ducoup tu es bloqué. Échec .
- si tu ne me dis rien dans les prochaines heures alors j'irais demander a Lou, Moins gentilment certe, mais elle n'y perdra que quelques doigt. Il se retourna fier de lui.
Échec et math.
Je serrais un bout de corde fort dans mes mains pour ne pas m'énerver.
- Lou ? Vraiment ? Si je me trompe pas tu l'as enlevée elle ainsi que Léane parce que elle te rappelait t'es filles. Tu ne pourrais pas toucher un cheveu de Lou, tu ne le fera pas.

Il s'arrêta se retourna vers la porte puis sortit .
Avant de refermer la porte il ajouta:
- tu sais j'ai brûlée mes filles une fois, je recommencerai s'il le faut, il y a d'autres petites filles la où je partirais. Il claqua la porte. 
Je tapais du pied nerveusement,
Il a gagné .

Ce Matin D'automne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant