Lou

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Les jours passent les semaines défilent et rien de nouveau a l'horizon. Je passe plus de temps chez la psy qu'au lycée. Normalement après les vacances de Noël j'aurai des cours à domicile.
Je ne voulais pas mais c'est un ordre de la psychologue alors si la psy parle il faut l'écouter.
Je me dirige encore vers l'immeuble de Catherine, c'est son prénom, a ma psy. La même musique en boucle dans les oreilles, du Vivaldi, un classique. J'ai 10 minutes d'avance, je me pose sur un banc en face de l'immeuble et j'observe les gens .
Une petite fille me regarde, elle me sourit puis ça mère la tire par la main et elle s'en va.
Un bus se gare devant moi, j'observe les gens à l'intérieur puis je vois une fille qui me fixe, elle doit avoir mon âge et je reste interdite devant son visage, celui d'Émilie mais en plus vieux.
Je me lève sans la quitter des yeux, elle me sourit et dans la vague de passager qui entre, je la perds de vue. Pourtant elle était là, devant moi à me sourire.
Je marche comme un fantôme vers le cabinet, je m'effondre sur le canapé . Elle est attentive à mes explications puis me demande de dessiner ce que j'ai vu.
Heureusement que je me débrouille en dessin ça aide beaucoup .
Au final mes parents viennent me chercher et me racontent leurs blabla habituels.
- tu sais ma chérie il est possible que ce soit une autre personne que tu es vue, renchérit mon père alors que je lui sort le même enregistrement en boucle . Finalement je remets mes écouteurs, Vivaldi toujours en boucle.

ce sont mes dernières semaines dans le lycée. Entre midi et deux je vais à mon casier avec Tiana, j'y découvre une enveloppe craft et, visiblement, elle m'est adressée. La conversation que j'avais avec Tiana devient de plus en plus lointaine et je fourre la lettre dans mon sac avant que ma meilleure amie se doute de quelque chose.
Les cours passent lentement comme d'habitude, et enfin je peux rentrer chez moi.

Il est 19h et cette lettre est toujours posée devant moi, je sens que quelque chose de pas normal est en train de se passer et ça ne donne pas envie d'ouvrir cette lettre .

J'entends des voix en bas, c'est sûrement Vic et Julien. Je vais leur dire bonjour, et Vic insiste pour parler seul à mes parents, je remonte accompagné de Julien.
On parle pendant un moment puis, en se baladant dans ma chambre, il tombe sur la lettre.
Pourvu qu'il ne pose pas de question.
- tu l'ouvres pas cette lettre ?
Et merde
- si enfin non.
- maintenant que je sais que tu as une lettre t'a interet de l'ouvrir, ma curiosité est piquée.
Si je réfléchis bien, je sais que cette enveloppe a un rapport de près ou de loins avec Léane, Julien pourra forcément m'aider .
Je me lève pour aller fermer la porte, prend la lettre et m'assied sur le lit .
- cette lettre je l'ai trouvée dans mon casier ce matin, elle a forcément un rapport avec Léane, de près ou de loin.
- ou alors c'est une blague de certains élèves . Dit-il
J'ouvre la lettre, attrape le bout de papier, et commence à lire à voix haute ;

Ma chère Lou,

Quel dommage que tu ne sois pas restée avec nous, Léane et Émilie ne sont pas les plus heureuse mais elles sont si belles, elles en font tout mon plaisir.

Toi aussi tu es belle comme une poupée, je t'ai observé a la sortie de ton lycée, ta peau clair et t'es long cheveux brun qui flottent dans le vent .

Je m'arrête, les mains tremblantes.
- Il ma observé...
- il faut prévenir mon père !
Je ne répond pas et reprends ma lecture en tremblant.

Ta maison est très belle aussi, quand je t'observais, avant, elle était moins garnie de fleurs. maintenant elle me donne envie de rentrer.

Ho j'ai fahi oublier, j'espère que tu as parlé de moi a t'es deux amis. La métisse Tiana je crois, je ne l'a crains par elle ne m'inquiète pas elle est fébrile. Par contre le grand blondinet julien, je me suis renseigné sur lui, parle lui don de ce qu'il se passe dans son lycée Je pense que je vais devoir me débarrasser de lui, ça sera un réel obstacle sinon.

Je sais que tu retrouveras notre maison, si tu le veux. On se reverra plus vite que tu le crois ma poupée;

       J .

Julien est à la fenêtre, il guette si il y a quelque chose de bizarre sur le trottoir . D'un coup il part en courant, dévale les escaliers et j'entends la porte s'ouvrir avec fracas. Vic se met à crier après son fils et moi je reste là, à la fenêtre a fixé l'endroit où il y avait la silhouette quelques instants plus tôt .

Après avoir fait le tour de la maison, Julien revient essoufflé .
- Il y avait quelqu'un papa, quelqu'un été là devant sur le trottoir, il regardait la fenêtre de Lou .
J'entends ce qu'ils se disent mais je reste dans les escaliers à attendre le bon moment pour intervenir .
- tu es sur de ce que tu as vu Julien . Tu ne te trompe pas ?
- oui il est sur ! Je l'ai vu aussi.
Tout le monde me fixe, comme si j'avais dit quelque chose que personne ne voulait entendre, j'ai confirmé leurs craintes, il est de retour et il sait comment je fonctionne.

Ce Matin D'automne Où les histoires vivent. Découvrez maintenant