Ce Matin D'automne

Vic

Je laissais clémence dans la voiture a l'écart de tout ça, c'était pas le moment de la blesser.
- Vic, enfin.
- vous avez observés des mouvements ?
- non, mais on a bien regardé les traces et elles ont l'air profonde. peut etre celle d'une camionette .
- d'accord, ou sont les renforts.
- ici monsieur. fit une voix dans son dos.
Une grande femme blonde aux yeux bleu se présenta.
- Victor ! Ca va ? Demanda t-elle en me serrant la main.
- Amélie ? Tu es en service ?
- j'ai ramenée mon équipe. T'es dans une situation compliquée on allait pas te laisser, je te dois bien ça.
Elle me sourit puis son équipe la rejoignit.
- ok on se sépare en deux, vous trois avec Amélie dans le jardin, nous dans la maison.
Amélie me regarda une dernière fois avec un regard rassurant et s'en alla sur le côté de la maison avec ces trois équipiers.
- A nous les gars.

J'avançais en premier arme en main suivis de deux de mes collègues.
Je leurs fit signe de se séparer une fois entrée.
Un parti vers la cuisine, l'autre vers la salon. Je restais quelques secondes a observer l'entrée.
Tout était délabré en vieux bois noir, les escaliers ne semblaient même pas pouvoir supporter quelqu'un, les portes étaient en piteux état. Comment quelqu'un pourrait habiter ici ?
Je montais les escaliers en longeant le mur. Il y avait quatres portes, deux fermées en face, une a droite a moitié cassée et au bout du hall a gauche une porte entre-ouverte qui laissait paraître des escaliers.
- sûrement ceux du grenier .
Les trois portes fermés menaient sur des chambres délabré au fenêtres cassés et aux ampoules grillées.
- R.A.S en bas, grésilla mon talki-walki
- pareil dans le jardin, fit la voix d'Amélie.
- R.A.S dans les chambres je monte dans le grenier . J'eteignis mon talkie-walkie pour me concentrer sur les bruits.
J'arrivais en haut. éclairé par le levé de la lune, il y avait trois lits en fers simple comme ceux des prisons.
Une vieille caisse a jouer a gauche de l'entrée.
Je restais aux aguets quelques secondes arme en main avant de rallumer mon talki- walkie.
- R.A.S au grenier .
Ma voix résonna dans le hall
- Amélie ? C'est toi ?
- oui je venais visiter un peut. Dit-elle en souriant .
A peine elle monta les dernières marches que la porte se referma derière elle en un grand claquement .
Elle se retourna brusquement, quand la poignée tomba sur les marches .
- Merde ça va Amélie ?
- oui, ça doit être un courant d'air et vu l'état de cette maison ça ne m'étonne pas. mais la, on est bloqués.
Je me retourne vers la petite fenêtre ronde qui donnait sur le jardin. J'observe la lisière de la forêt j'ai l'impression de voir une silhouette.
- Victor, regarde il y a une lettre sur le lit. Me fit remarquer Amélie .
- elle dit quoi ?
- '' j'arrive ''.
- quoi ? Je me retourne vers la fenêtre, l'ombre a disparue,
- je deviens fou, je pensais voir quelq'un au fond du jardin.
Amélie s'approcha de moi.
- peut être un gars de l'équipe ?
- peut-être. Je me retourne vers la porte. Il faut qu'on sorte d'ici .
- Attend Victor, la lettre a été ouverte, elle ne nous était pas adressée. Peut être qu'elle concernait Julien et Lou.
Je commençais à devenir impatient. Les problemes comme ça avaient le don de me rendre fou et d'autant plus que la vie Julien est en jeu. je frappais le matela nerveusement, Amélie ne fit pas attention et continua son hypothèse :
- peut être qu'il savait que tout menerai ici, il en a déduit que Lou voudrait vérifier d'abord et que Julien suivrait forcément. Ils ont du ce faire piéger et jam les a amenés ailleurs. Elle laissa un long silence .
- Il ne peux pas les avoirs ...
Elle s'arrêta et ma regarda
- il ne peut pas quoi ? Les avoirs tués ? Si il a très bien pu... Je soufflais, en tout cas il a pu tuer Julien il ne lui sert a rien.
Amélie ne redit rien et me regarda, désolée .
- mais si on suit t'a logique pourquoi il voudrait absolument garder Lou, elle est trop grande pour être influencée. Donc Julien servirait forcément de chantage.
- Si il veut garder Lou il sait qu'elle refusera mais si il menace de s'en prendre a Julien alors Lou ne cherchera pas a s'enfuir . Continua Amélie .
Elle me regarda longuement attendant que je propose une autre hypothèse.
- si c'est ça alors il faut ce dépêcher, Lou prendra forcément des risques un jour.
Amélie tapota son talki-walki.
- personne me répond ! Tu crois qu'il y a un brouilleur ?
- pas possible je l'ai entendu tout a l'heure dans les escaliers. Le miens aussi marche mais personne ne répond .
Soudain quelqu'un tembourina sur la porte.
- Vic, Amélie ? Vous êtes là ?
- Clémence ? Je couru vers le haut des cinq marches. On est bloqué tu peux ouvrir de ton côté ?
Elle frappa fort d'un coup d'épaule et la porte éclata sur les escaliers. Il y eu un grand silence le tmeps que la poussière redescende. Puis clémence se mis a rire.
- cette maison va tombée en ruine ! Je sais pas ce que vous faisiez enfermés ici mais c'est pas le moment aller ouste !
Amélie se mis a rire me poussa vers le palier puis s'en alla.
Je me suis retournée vers clémence:
- je t'avais dit d'attendre ! Imagine si on avait été enfermé avec jam !
- peut être mais y'avait personne aller descend t'inquiète pas .
Je la regarde une dernière fois avant de sourire de désespoir et de redescendre .
- Puis t'inquiète pas j'ai fais un an de judo me dit-elle en rigolant.

- la police scientifique a relevée des empreintes sur l'enveloppe et partout dans la maison l'une appartient a Julien.
- d'accord merci. j'ai raccrocher.
Une empreinte appartient a Julien les autres appartiennent forcément a Lou et jam.
- maintenant il faut les retrouvés, ajouta clémence .
Amélie s'approcha doucement de moi la tête basse.
- Victor, tout a l'heure j'ai vu une camionnette de déménagement blanche . L'homme a l'intérieur m'a intrigué.
Elle me tendit un papier.
-J'ai notée sa plaque et le nom de l'entreprise .
- merci Amelie. c'est quoi cette tête ? C'est une bonne nouvelle, merci.
- oui mais j'ai demandé a tracer la camionnette le temps de la fouille et ils l'ont retrouvée... Elle recula d'un pas.
- et ?
-elle est vide, on a retrouvé du sang dedans, celui de Julien.