La chaussettologie - une science révolutionnaire et particulièrement captivante, encore méconnue du grand public - se donne pour mission d'apporter à la Science ce qui lui a toujours manqué : un regard ouvert et objectif sur les chaussettes.
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La chaussette possède, comme tout être, vivant ou pas, qui se respecte, une apparence externe, ainsi qu'une apparence interne. Nous débuteront donc par les caractères externes de la chaussette, et voici un schéma (toujours avec l'aimable autorisation de CRETIN), très clair, qui vous en donnera déjà un petit aperçu :
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Je pense qu'aucune explication n'est nécessaire, ce schéma étant déjà très compréhensible en soi.
Donc, comme vous avez pu le constater par vous-même, la chaussette, d'apparence externe, peut être divisée en trois partie, respectivement le bas, le milieu et le haut, sur lesquelles on trouve respectivement la pointe, le talon et le col :
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Je me suis dit qu'une image de kakapo serait par ailleurs beaucoup plus pertinente qu'une quelconque chaussette pour vous faire comprendre cette anatomie. (Remarque, le kakapo se distingue d'ailleurs par le fait qu'il porte des chaussettes inexistantes, pour rester toujours dans le vif du sujet).
Passons à présent aux choses sérieuses, à savoir : la dissection d'une chaussette.
Aux premiers abords, on pourrait se dire que, afin d'observer l'intérieur d'une chaussette, il suffirait de la retourner "comme une chaussette", autrement dit de la prendre par le col et d'enfoncer la pointe vers le col afin de faire basculer la chaussette de "l'autre côté", et qu'ainsi l'intérieur se retrouve à l'extérieur et vice-versa. Cependant, comme les plus perspicaces d'entre vous l'ont peut-être immédiatement saisi, ce raisonnement est impossible : en effet, lorsque vous aurez retourné votre chaussette de cette manière, vous n'observerez alors plus l'intérieur de la chaussette, puisque celui-ci se sera retrouvé à l'extérieur, et serait alors non plus "l'intérieur", mais "l'extérieur" de votre chaussette ! Vous serez alors contraint de répéter l'opération, mais vous vous retrouverez de nouveau confronté au même problème, et ainsi de suite, et ainsi de suite, éternellement. C'est ce qu'on appelle un "paradoxe".
Une autre stratégie pour observer l'intérieur d'une chaussette serait alors de prendre une lampe-torche et une petite sonde reliée à une caméra vidéo, qu'on enfoncerait alors par le col vers l'intérieur de la chaussette. Cependant, pour des raisons budgétaires, ce matériel n'a pas été mis à disposition du CRETIN, le grouvernement préférant financer des futilités telles que la Sécurité sociale, le remboursement de la Dette ou encore les fonctions publiques. Quel gâchi !
Donc, comme vous l'aurez compris, la seule solution demeure : la dissection.
Lors d'une dissection de chaussette, il faut tout d'abord l'euthanasier. Pour cela, évitez si possible d'utiliser du feu, des explosifs ou des armes de tir : un simple flacon de cyanure suffira. Si la chaussette se met à se débattre, assommez-la avec une batte de baseball.
À présent que votre chaussette est bien morte, prenez une planche (de polystyrène si possible) sur laquelle vous épinglerez délicatement votre chaussette par la pointe et le col, avec des épingles.
À présent, prenez un ciseau bien tranchant et commencez à découper, à partir du col, votre chaussette. Allez-y franchement, découpez jusqu'à la pointe.
À ce stade, votre chaussette disséquée ressemblera à peu près à ça :
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(Ce n'est bien évidemment pas l'une de mes chaussettes, celle-ci appartient à mon frère. Je n'aurais jamais sacrifié une chaussette à moi, fût-ce même au nom de la Science !)
Ainsi disséquée, la chaussette ne peut plus nous cacher aucun secret : en effet, comme vous l'avez sans doute pu constater, une chaussette disséquée ressemble, de par sa forme générale, étonnamment à.... une culotte ! Eh oui ! Car c'est là leur secret ! Bien qu'on nous ait, à tous, menti depuis le début, les chaussettes sont en réalité le stade larvaire des culottes, qui apparaissent clairement à nos yeux lorsque nous disséquons les chaussettes ! Et puis, n'avez-vous pas remarqué que la forme géométrique de la culotte ressemble étonnamment à... un triangle équilatoral ?! Eh oui, car ILS SONT PARMI NOUS !!!
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Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée, et au prochain chapitre !
