Chapitre 8

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"On doit avoir pitié  des uns et des autres, mais on doit avoir pour les uns une pitié qui naît de tendresse, et pour les autres une pitié qui naît de mépris

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"On doit avoir pitié  des uns et des autres, mais on doit avoir pour les uns une pitié qui naît de tendresse, et pour les autres une pitié qui naît de mépris."
-Blaise Pascal

  Leurs yeux semblaient pouvoir me tuer à tout instant et je songeai à retourner dans le couloir, quand une main rassurante se posa sur le bas de mon dos. Je fis quelques pas en avant, réconfortée par l'idée de ne pas être seule face à ces monstres.

    Je m'assieds sous leurs regards glaçants. Zayn pris place sur l'autre fauteuil et je me demandais comment il faisait pour être aussi détendu.

La directrice: Bon, j'imagine que vous savez pourquoi vous êtes là.

    Son ton froid me donna des frissons dans le dos et je me tassai un peu plus sur le fauteuil.

Zayn: A vrai dire non. Enfin, pour moi, je pense avoir une petite idée, mais pour Marie, j'avoue que je ne comprends pas vraiment.

La directrice: Elle a été prise dans une bagarre Mr. Malik.

Zayn: Elle essayait de nous séparer.

La directrice: Elle savait très bien qu'elle n'avait pas à intervenir.

    Leurs tons commençaient réellement à monter et je me demandais pourquoi Zayn me protégeait autant. Après tout, nous ne nous connaissions que depuis quelques heures, alors pourquoi agissait-il comme un ami?

Zayn: Mais vous êtes conne ou quoi? J'ai répété, je ne sais combien de fois que Marie n'y était pour rien, alors lavez-vous les oreilles, merde à la fin!

   Il se leva brusquement sous leurs regards surpris et claqua la porte derrière lui. Je me précipitai à sa suite, mais la directrice prit la parole.

La directrice: Tu sais ce qui va arriver maintenant, n'est ce pas?

Moi: Oui, madame.

La directrice: Jérôme, ramenez-la dans sa chambre.

    Jérôme s'avança, me prit le bras et me fit sortir de la pièce. A ma grande surprise, les garçons y étaient encore. On passa devant eux, sous leurs regards consternés, et parcourûmes les couloirs afin d'arriver devant ma chambre.

     Jérôme me poussa dedans et referma la porte derrière lui. Je reculai le plus possible, essayant de créer une distance entre nous, qui je sais, ne l'arrêtera aucunement. Je le vis s'avancer, s'approchant rapidement de moi.
   
    Son visage se rapprocha soudainement du mien et son souffle vint caresser mon oreille.

Jérôme: Va te mettre au lit. Je n'ai pas le temps de m'occuper de toi maintenant.

    Surprise, je me figeai et ce n'est que le son de la porte se refermant qui me ramena sur Terre. Il n'avait jamais fais ça avant. Je jetai un coup d'oeil à la pendule et m'apercus qu'il n'était même pas vingt et une heure. Je pris mon pyjama et mes affaires de toilettes pour ensuite aller prendre ma douche. Je me déshabillai et rentrai dans la cabine.

Sauvée d'un enfer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant