Introduction

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Mirwena n'avait que 11 ans et elle était déjà une fille libre. Non, plus justement, elle était déjà livrée à elle même.
Ses parents étaient pauvres, ils tenaient un poulailler, où sa mère vendait des œufs, dans l'un des pires quartier de la ville. Imel, son père, amenait aussi un peu d'argent dont la jeune fille n'en connaissait pas encore la source.
Mirwena n'aimait pas ses parents. Imel et sa mère Linaé ne semblaient pas non plus l'apprécier ; soit ils la fesaient travailler en lui hurlant dessus chaque minute, soit ils la laisser se débrouiller seule dans les rues. À force, la jeune fille appris à vivre solitairement et à bénéficier de cette indépendance forcée.
La ville dans laquelle la famille Akata tenait une minable maison s'appelait Ajunda. Ceux qui aimaient la ville Ajunda l'a nommait la Cité des héros car il y a un grand camp d'élite militaire où plusieurs grands héros ont vécus. Ceux qui au contraire n'aimaient pas Ajunda l'a nommait la Cité des voleurs car la population de cette ville est pauvre et les enfants dans le cas de Mirwena qui devait survivre dehors étaient nombreux. Alors la première chose que pouvait faire ces pauvres vagabonds pour vivre était de voler. Se faire voler était devenu une triste mais insoluble habitude pour les habitants.
Mirwena s'était créer une identité pour vivre. En effet, elle volait quelques rares fois mais pour se faire un peu d'argent elle devenait Mirnawe, 14 ans, bien qu'elle en avait 3 de moins cela était bien crédible. Ainsi elle se trouvait parfois de petits jobs comme nettoyer des écuries, des bars, des salons de maisons...
Cet argent n'était pas du tout suffisant mais en négociant, prenant à la nature et en faisant attention, la jeune solitaire se nourrissait presque autant que des parents. Il lui arrivait parfois de rentrer mais elle ne supportait pas l'idée de revoir son père. Cet homme, dont elle avait du mal à avouer que c'était son père était selon elle " La pire ordure sur terre qui n'avait même pas honte d'exister ". C'était sa pharse pour le désigner. Plus petite elle n'aurait même pas oser le penser mais la haine envers son père avait grandi avec elle.
Malgré ses conditions de vie peu favorable, elle restait belle. Grande, musclée et fine. De grands yeux verts au regard déterminé, de longs cheveux lisses marrons foncés, fins et doux qui volaient au vent. Une peau pâle de nature puis bronzé par le temps passé dehors. Si elle avait de meilleurs vêtements qu'une tunique brune, on aurait pu croire qu'elle était une princesse. Si elle restait butée, forte, droite, juste, digne, persévérante ; C'était pour son rêve. Pour donner des chances de l'accomplir. Pour faire naître de véritables espoirs plutôt que des faux. Son seul rêve : Devenir une guerrière gravée dans le cœur des gens et inscrire son nom dans les livres de légende , être une héroïne inoubliable.

Mirwena d'AjundaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant