Chapitre 2 : Petite Routine

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Je quittai à nouveau les rues peuplées.
La nuit commença à faire la guerre avec le jour comme en chaque fin de journée. Leur combat teintait le ciel d’une couleur orangée, la lune, chef de la nuit, prenait l'avantage, le soleil, chef du jour , apeuré, reculait , le ciel se teintait alors de violet. Les étoiles sortirent de l'obscurité pour pousser le soleil derrière les montagnes. Le jour, comme tout les soir, perdit la bataille et la nuit peignit le ciel en noir pour fêter sa victoire.

Voilà  à quoi je pense  à chaque fois que je regarde la nuit tomber peu a peu. Je  n'avais pas envie de rentrer chez moi, vraiment pas. Je grimpai au sommet de mon arbre favoris. Cet arbre était parfait pour dormir !
« Je vais dormir sur cette grosse branche que je connais si bien, cet endroit, je le considère plus comme ma maison que mon vrai foyer, n'est pas étrange ? »
Je m'adressais aux étoiles, à la lune et à mon arbre . Je faisais confiance à mon arbre et m'endormie pour un long sommeil imperturbable.
Plus loin, les habitants dormait dans un lit sous une couverture, près d’une cheminée, dans leur petit maison, ces gens se disent dans le confort. Mais pour Mirwena cela ne représente pas la confort. Le confort, c'est d’être en confiance avec la nuit, respirer la fraîcheur de dehors, sous la sécurité d’un arbre et avoir comme couverture, le ciel étoilé de pleine nuit.

Le jour recommença la guerre avec la nuit pour la revanche, comme en chaque début de journée. Leur combat teintait encore le ciel d'une couleur orangée, le soleil, chef du jour, prenait l'avantage, la lune apeuré se cachait doucement, le ciel se mit alors à baigner dans la lumière. Les rayons de soleil sortir de la boule de feu pour faire disparaitre le chef de la nuit dernière le rideau du ciel. Le jour, comme tout les matins, gagna la bataille et peignit le ciel en bleu pour fêter sa victoire. Voilà à quoi je pense à chaque fois que le chant des oiseaux et la douce chaleur des rayons de soleil me réveillaient. Je n'avais pas envie de rester là sans rien faire, vraiment pas.
Je me levai d'un bond, et redescendis de mon arbre en quelques sauts rapides. Je débutais mes matins par des exercices de souplesses, des figures de combat, des renforcements musculaire, c'est mon petit échauffement. Il était tôt et peu de gens étaient déjà réveillés, alors j’allais remplir ma gourde d'eau fraîche tranquillement à la source puis allais acheter un petit bout de pain. La boulangère avait fini par me connaître alors elle me faisais un prix plus bas, rien que pour moi afin que je puisse grignoter un peu. Je déposai quelques pièces sur le comptoir. La femme me regarda d'un sourire triste, et soupira .
« Je m'en veux de prendre ton argent, dit elle .
- Comment ? Mais vous m'offrez du pain , c'est vraiment gentil ! répondis-je .
- Je te l'offre pas puisque tu me payes... Reprend ton argent.
- Non... je...
- Si ! me coupa-t-elle , je le refuse, ton argent !
- D'accord... Merci énormément ! »
Je mangeai mon pain en pensant à cette adorable boulangère.
Quand j'eus fini, je m'exerçai au coup de pied en hauteur. Ma faiblesse. Mes coups étaient maladroits.
Quelqu'un m'observait, je ne le voyais pas, mais je le sentais.

Mirwena d'AjundaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant