Analyse

4.1K 532 54
                                    

Dans la banlieue dakaroise vivaient deux femmes,djamila et Penda,eux deux incarnent la douceur,elles sont amies depuis leur tendre enfance.
Elles sont mariés depuis cinq ans et jusqu'à présent pas d'enfants.
Elles demeurent des croyantes et suivent des traitements médicaux.

Il était 09h,le soleil commençait à battre son plein,la jeune femme Djamila avait quitté l'hôpital où elle était pour prendre les résultats de ses analyses pour se diriger vers le jardin où l'attendait Penda qui elle aussi demeurait nerveuse et inquiète,sur sa main,elle y tenait une enveloppe qui pouvait basculer sa vie à jamais.
Après un quart d'heure de marche,Djamila est enfin arrivé,elle passe inaperçue partout,Djamila c'est la douceur en personne,même si elle souffre,elle ne montre jamais sa souffrance,c'est une femme docile,une épouse irréprochable,une femme gentille aimée dans son quartier et malheureusement détester dans sa maison conjugal.

Djamila: Bonjour ma puce(sourire)

Djamila même si,elle est inquiète,elle fait tout pour ne pas le montrer.
Quant à Penda,elle tient trop à la positivité de ces résultats contenus dans l'enveloppe.

Penda: Bonjour(l'air nerveuse)

Djamila: Et tes résultats?

Penda:Ça y est là,je les ai même pas regarder,j'ai peur,et si les résultats disent que je ne pourrais pas avoir d'enfants(avec une mine triste)

Djamila:Arrête de penser au pire.

Ainsi,elles échangèrent leurs enveloppes et chacune d'eux lit pour l'autre.
Une minute,deux minutes,les deux femmes ne parlait plus,les larmes parlaient à leurs places,les résultats étaient négatifs,elles s'enlacérent et pleurent toutes les larmes de leurs corps.
Quant à Djamila,elle c'est une grande croyante,elle se dit que Dieu ne fait que ce qui est mieux pour la personne,elle se dit qu'elle est déterminée à être femme sans enfants,c'est la volonté divine et elle y croit.
Quant à Penda, qui tenait trop à ce que les résultats soient positifs ne cesse de pleurer.
Quelle femme peut supporter une telle chose?

Djamila:Mon amie,arrête de pleurer,c'est la volonté divine et il faut y croire,Dieu en a décidé ainsi et on doit y croire,Dieu ne fait que ce qui est mieux pour la personne,nous ne sommes pas faites pour être mère et y a des raisons,Seul Dieu le sait,qui te dit que si tu as un enfant,tu vivras dans le bonheur,rends grâce à Dieu.

Penda:C'est douloureux Djamila,Cinq ans de mariage,je dis bien cinq ans de mariage sans enfants(pleures)

Djamila:Je sais que c'est douloureux mais on y peut rien(en la prenant dans ses bras)

Djamila est atteinte du même sort mais elle est tellement aimable qu'elle se soucie plus de Penda que d'elle même.

Djamila:Tu sais ce que je veux,essuies moi toutes ces larmes et rentre chez toi,cela ne doit en aucun cas t'empêcher de vivre ta vie.

DANS LA PEAU DE DJAMILA
Je suis en route pour chez moi,en ce moment j'ai le coeur meurtri,j'essaye tant bien que mal de le cacher mais c'est plus fort que moi.
Chaque femme dans son ménage voudrait avoir un enfant et j'en veux mais malheureusement.
Ça me fait mal mais je dois y croire,je ne suis pas faite pour être mère.
C'est vers 11h que j'arrive chez moi et me dirige vers le salon pour saluer ma belle mère,elle s'appelle Yacine,elle,au début de mon ménage,elle était très gentille avec moi mais du jour au lendemain elle s'est métamorphosé.

-Bonjour maman(en faisant un genou flexion)

-Ne me dit pas Bonjour,toi où étais tu?Ne sais tu pas aujourd'hui c'est ton tour,c'est à toi de préparer le déjeuner.

STÉRILEМесто, где живут истории. Откройте их для себя