Chapitre sept : Snape blessé

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Binka sortit quelques-uns des vieux vêtements de Snape pour Harry. Le maître des potions avait dépassé le pantalon et les pulls simples il y a des années, mais ils étaient encore trop grands pour le jeune garçon, mais Harry s'en fichait. Il enfila les vêtements et suivit l'elfe de maison à l'extérieur.

Il suivit l'elfe de maison en s'éloignant du sentier graveleux de la cour jusqu'à l'herbe douce de la pelouse à côté de la maison.

Le soleil brillait, il pouvait le sentir sur son visage et il ne faisait ni trop chaud ni trop froid. Une bonne journée pour être dehors, alors.

L'elfe de maison conduisit Harry à la couverture qu'elle avait étendue sur la pelouse et il s'assit dessus. Il prit quelques grandes bouffées d'air frais et se sentit vraiment en paix pour la première fois depuis le début des vacances. Le silence délicieusement paisible n'a été rompu que par le frouement occasionnel des arbres ou le chant des oiseaux à proximité. L'air sentait fortement l'herbe fraîchement coupée et cela le calmait un peu. Cependant, il n'arrêtait pas de s'inquiéter pour Snape. Il se demandait ce que Voldemort pourrait souhaiter de lui pendant les vacances (il n'est pas à l'école, donc il ne peut obtenir aucune information), au milieu de la matinée, néanmoins.

L'elfe de maison revint avec quelques sandwiches et Socrates, le chat, qui miaulait avec protestation. Il s'enfuit dans ses bras au moment où Binka le lâcha. Mettant le chat dans une position plus confortable sur ses cuisses, Harry commença à caresser la fourrure et commença à prendre les sandwichs de Binka. Binka était partie chercher à boire.

Le bruit des pas attira les oreilles de Harry. C'était très faible, comme si la personne essayait de se faufiler, mais on aurait dit que ça venait de derrière lui.

Il se tendit, levant les genoux et serrant le chat contre lui.

'Qui est-ce ? Oh mon dieu, il va me voir. Qu'est-ce que je vais faire ? J'aimerais que Snape soit ici maintenant ! Il me protégerait de la personne qui viendrait ici. Qui visiterait Snape à l'exception de ses camarades Mangemorts, de toute façon ? Je parie que je vais être viré à Voldemort à la seconde où cette personne me verra !

Il tendit l'oreille sur les pas pour savoir si la personne le dépassait ou venait à lui. Il ne savait pas quoi en faire. Les pas devenaient de plus en plus forts et leur rythme irrégulier indiquait à Harry que la personne boitait ou que l'une de ses jambes était plus longue que l'autre. La personne haletait, interrompue par la toux de temps en temps.

Et si c'était quelqu'un qui voulait lui faire du mal ?

"Laures ..." siffla une voix basse, à la fois surprise et soulagée. Terrifié, la tête du petit garçon se releva brusquement. Il n'avait pas réalisé qu'il était si proche. Il savait qu'il tremblait encore de peur, mais il ne pouvait pas s'en empêcher.

Quelque chose tomba lourdement à côté de lui et gémit. Effrayé, Harry s'éloigna de la personne.

"Non, reste, s'il te plaît !" murmura faiblement la personne. Ce qui se passait ?

"Qui es-tu ?" Demanda Harry, sa voix tremblante.

"Snape ..." murmura la voix qui fut suivie d'un halètement douloureux.

"Rogue ..." dit-il encore.

Harry prit quelques respirations profondément apaisantes pour se détendre et réfléchir correctement. Il n'y avait aucune raison de paniquer s'il s'agissait bien de Snape. Harry demanda si la personne était Snape, mais il n'eut pas de réponse. Effrayé par ce qui aurait pu lui arriver, il appela à nouveau son nom. Toujours pas de réponse. Il se mit maladroitement à se mettre à genoux et rampa vers l'homme. Sa respiration était irrégulière et il gémissait de temps en temps.

Aveuglé par le noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant