Chapitre 14 : Poudlard Partie I

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Harry bâilla doucement quand il se réveilla et se blottit plus près de la chaleur apaisante, se sentant satisfait. Il n'était pas encore vraiment réveillé car il ne réalisait pas ce qu'il faisait - chercher le réconfort d'un autre être était instinctif, mais dans des circonstances normales, il ne l'aurait jamais fait - trop effrayé par le rejet.

"Laures ..."

Quelqu'un soupira. La voix semblait résignée comme s'il connaissait l'affection de Harry et, bien qu'il ne lui fût pas revenu, il ne voulait pas le repousser.

Harry reconnut la voix et rougit violemment. Assis il s'éloigna de Draco.

"Désolé" s'excusa-t-il doucement, prenant nerveusement le couvre-lit avec deux doigts. Il était inquiet à propos de la réaction de Draco et confus quant à ses sentiments. Il aimait Draco, pas de questions là-bas, mais son esprit lui dit que c'était faux. Draco était un Malefoy, un partisan des Forces du Mal, sinon Voldemort lui-même. En se souvenant de Draco de son passé, il ne trouvait rien de sympathique à son sujet sauf pour son apparence, mais ce n'était pas une raison pour aimer quelqu'un. Quand il pensa à Draco et à la façon dont ses yeux brillaient quand il souriait sur la photo, une chaleur se répandit en lui qui éclaira son cœur.

"Ne dis pas désolé tout le temps." Draco a réprimandé ennuyé. "Bien que j'aimerais bien savoir quelle excuse tu dois être ici dans mon lit." Harry avait entendu dire qu'il n'était pas vraiment en colère, mais plutôt inquiet et Harry savait qu'il ne voulait pas recevoir une autre réprimande de Snape, alors il essayait de ne pas l'effrayer.

"J'ai fait un cauchemar et je ne sais pas où les chambres de Snape doivent prendre une potion pour dormir. Tu étais endormi et je ne voulais pas te réveiller." Répondit sincèrement Harry, bien qu'il fût désespéré pour ne pas se faire engueuler pour avoir rampé dans son lit sans rien demander.

"Bon Dieu, calmez-vous, je ne vais pas vous mordre la tête." Draco était clairement agacé.

"Vraiment ?" Harry détestait être aussi peu sûr de lui, mais quand vous ne voyez pas ce que l'on vous dit, vous devez avoir la certitude que les gens sont honnêtes, ce qui était difficile pour Harry qui voyait avec qui il était. Pour éviter le froid et ne pas se sentir aussi exposé, il enroula les couvertures autour de ses épaules.

Les manifestations ont été immédiates, bien sûr.

"Hé ! Ne vole pas les couvertures. Rends-moi ma moitié."

Harry rougit et perdit son emprise pour que Draco puisse les retenir, mais il souriait légèrement.

« Il est tellement enfantin parfois, c'est mignon. Il aurait aimé ébouriffer les cheveux de Draco, mais il pensait que cela irait trop loin. C'était toujours une bonne pensée. Il se demanda à quoi ressemblerait Draco avec des cheveux défaits.

D'un coup sec, Draco retrouva ses couvertures.

"Hmpf." Le sourire de Harry s'élargit devant son souffle frustré.

"Dis-moi, pourquoi voulais-tu refaire tout ça à la main ? Les elfes de maison pourraient faire ça." Harry était amusé par l'attitude paniquée de Draco qui cherchait à tout trouver ainsi que contrarié.

"Les elfes de maison ne touchent pas mes affaires."

"C'est stupide. Ils les touchent tout le temps. Par exemple quand ils rangent ou quelque chose comme ça."

"Laures," dit Draco avec un soupir irrité, se tournant probablement pour fixer un regard pénétrant sur Harry, comme si cela le ferait comprendre. "Les elfes de maison ont de la magie, ils n'en ont pas besoin."

Aveuglé par le noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant