Aveuglé par le noir

Chapitre cinq : Les écuries

Snape était assis dans son bureau, pensant. Il avait interrogé le garçon, mais les réponses étaient vagues et il était presque aussi sage qu'avant. Il savait maintenant que le garçon était abandonné, ce qui rendait la situation encore plus difficile. Il ne pouvait pas le renvoyer à ses proches, mais que faire avec lui ? Il ne savait même pas s'il était allé à Poudlard ou non. Peut-être que je l'enverrai quand même.

« En fait, pourquoi ne peut-il pas retourner chez ses parents ? Je vais devoir lui demander la prochaine fois. Il était déjà assez énervé. Je me demande quels sont les parents ou la famille qui renverraient volontiers un petit garçon. Je suis sûr qu'il les a simplement mal compris et s'est enfui après.

Il se leva de nouveau et décida qu'il valait mieux qu'il le lui demande maintenant, car ses pensées ne tourneraient pas en rond et il ne trouverait pas de réponse.

« Je ne sais vraiment pas pourquoi je fais cela pour cet enfant idiot. Il est certainement comme tous les autres jeunes enfants de Poudlard. M'énerver et faire des bêtises.

Mais à mi-chemin, ses yeux tombèrent sur une fenêtre. Surpris qu'il soit déjà si tard, il se décida à ne plus déranger Laures. Snape alla dans sa propre chambre et s'allongea. Son corps était épuisé, mais son esprit travaillait trop pour dormir.

Finalement, il s'endormit aussi.

Harry était bien réveillé dès qu'il ouvrit les yeux. Il se redressa mais se couvrit davantage de la couette, car il faisait assez froid. Il ne savait pas quelle heure il était, mais il s'en fichait.

Lorsqu'il s'est habitué à la fraîcheur, il s'est levé.

Inconsciemment, il a fait appel à sa magie pour vivre, mais il n'a rien trouvé. Il savait - sans savoir pourquoi - que le chat n'était plus là. Ensuite, il a fait beaucoup de choses sans savoir pourquoi ni comment il les connaissait. Il les a pris pour acquis jusqu'à ce qu'il en sache plus sur tout.

Son estomac gronda. Il avait encore tellement faim. Harry pensa que Snape pourrait ne pas arriver bientôt et envisagea d'aller à la recherche des cuisines tout seul. Il devina qu'il y arriverait d'une manière ou d'une autre. C'était une entreprise dangereuse, mais il n'attendrait pas que Snape se présente de temps en temps.

Ouvrant la porte, il écouta attentivement tout son. Tout était silencieux. Le garçon aux cheveux corbeau se glissa hors de la pièce et choisit au hasard de marcher dans le couloir gauche.

Peu de temps après, Harry atteignit les escaliers qui descendaient. Il descendit lentement, agrippant fermement la rampe. Puis il se tourna sans but dans une direction, une main toujours sur le mur. Il avait très peur d'entrer dans quelque chose, car il n'avait plus sa canne pour se sentir sur le sol devant lui, même s'il ne l'avait pas encore fait.

La maison de Snape était grande, vraiment grande et très soignée. Il semblait que les couloirs étaient complètement vides, à l'exception de quelques peintures qu'il pouvait sentir sous ses doigts. Il avait essayé de demander le chemin, mais tout ce qu'il avait obtenu étaient des réponses cryptiques qui ne faisaient que le rendre encore plus confus.

Son pied a commencé à faire mal au bout d'un moment et il boitait à nouveau. Il se sentait plutôt stupide, maintenant qu'il se promenait seul dans cette maison inconnue.

Snape serait également furieux s'il le surprenait en train de "errer" dans des endroits inappropriés.

Soudain, le couloir se termina par une porte. Il envisagea de l'ouvrir car la cuisine aurait une porte. Harry se décida pour cela et ouvrit la porte et traversa.

Les sons qui l'accueillaient étaient inattendus. Il semblait être arrivé à une sorte d'écurie ou à peu près. Il pouvait entendre les faibles cris de deux ou trois personnes. Ils semblaient être en dehors de l'écurie. Insécurité, il resta où il était et écouta les sons pour s'orienter.