Chapitre 14 : Le passé au présent

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La nuit a été agitée pour moi, néanmoins j'ai réussi à trouver un allié inattendu :

Après que Shark soit rentrer et m'ait fait part de la nouvelle, Shawn et Hunter sont également arriver. J'ai demandé à Shark qu’il aille avec Shawn demain pour recueillir les noms et prénoms des enfants afin de s’informer sur leurs familles et ainsi savoir si, pour les enfants, le mieux seraient l'orphelinat ou leurs parents.

Personne ne mérite de vivre loin de sa famille, mais, s’ils sont pas capables de s’occuper correctement de leurs enfants, il vaut mieux les mettre dans un meilleur endroit.

Lorsque tout le monde alla se coucher je me suis installé devant l'ordinateur pour vérifier les plans pour la prochaine attaque et surtout la suite pour l'affaire Carter.

Étant plonger dans mes pensées et surtout les prochains événements je ne sentis pas une main se poser sur mon épaule jusqu’à ce que je sursaute.

- Désolé Abi, je pensais que tu m’avais entendu.
- C’est rien… tout va bien Hunter ?

Il me regarda un moment avant de répondre.

- Tu devrais aller dormir, tu as l'air épuisée
- Avec ce qu’il se passera… je ne pourrai pas dormir.

Hunter éteint les écrans avant de prendre ma main et nous diriger vers l’étage.

- Hunter ???
- Tu as besoin de dormir, même si tu dis que tu y arriveras pas j'ai un autre moyen.

Sur ses mots il m’entraîna dans ma chambre et dit que pour ce soir on dormira ensemble. Septique au début, j’accepta mais mis tout de même mes armes à côtés de moi. On se coucha et je sombra dans le sommeil lorsque ses bras s'enroula autour de mon corps, me collant contre lui.

C’est donc après une nuit de sommeil dans les bras de Hunter que je me réveilla le lendemain matin, c'est après avoir regarder le réveil qui affichait 7h30 que je me leva, pris une douche et m'habilla avant de descendre rejoindre Rick.
Une fois descendu je me servis un café et me plaça à ses côtés.

- Mal dormi ? Demanda-t-il
- Bizarrement non, j'ai dormi avec Hunter cette nuit… mais… je vais avoir besoin de toi aujourd’hui. Répondit je pour changer de sujet.

Lorsqu’il me demanda des détails je lui raconta la mission que j’ai donner à Shark hier alors qu’il partait en direction de New-York sans omettre le moindre détails.

- Il est arriver hier en fin de soirée, ils sont dans le garage insonorisés… je ne sais pas si je vais avoir la force de les affronter seule. Je n’ai pas peur mais…
- Je serais avec toi me coupa t’il en prenant ma main dans la sienne. Tu ne seras pas seule pour traverser ça, mais je tiens à te prévenir, je ne frappe pas les femmes.

Je me mis à rire doucement, il peut être froid et bourru mais je savais déjà qu’il ne s'en prendrais jamais à une femme peut importe ce qu'elle pouvait faire.

Aleksandra qui avait entendu toute l'histoire depuis le début nous rejoignit en disant que c’est elle qui s'en chargeait sans aucun problème et c’est tout les trois, moi au centre en leurs tenant la main, qu’on entra dans ce garage, là où tout mon passé peut resurgir. 

Ils sont là, menotter sur une chaise, l’un a côté de l'autre, la tête baissée. Voyant que je n'osais pas bouger ou dire quoi que ce soit c’est Rick qui pris les devants :

- Alors comme ça, vous avez vendus votre fille unique pour de la drogue ?

Le couple leva rapidement la tête et c’est là que je me rendis compte que c’était bel et bien mes parents : bien que j'ai été toute petite lorsque l’on m'a pris à eux, je revoyait mon père sur le canapé, bien qu’il ait maintenant plus de cheveux blancs que noirs je reconnais nettement ses yeux verts, identique aux miens.

La différence sera qu’il est un ventre plus proéminent que dans mes souvenirs, il semble aussi plus petit. Mais c'est sûrement parce qu’à l'heure d'aujourd’hui j'ai 17 ans, plus 5.

Ma mère elle, je ne l'a reconnaît plus, dans mes souvenirs elle était brunes aux yeux marrons, magnifique avec ses formes généreuses.

Aujourd’hui elle est blonde décoloré, maigre au point que ses formes ont disparus et ses beaux yeux bruns étaient rouges, sûrement à force d’avoir pleurer.

- Nora ?  Lança la femme en me regardant.
- Non, je m'appelle Abigail Evans. Je sentais Rick sourire a mes côtés, heureux que j'ai pris son nom de famille.

Alek qui jusque là n'a rien dit s’approcha d'eux et s'assit sur une chaise face au couple.

- Pourquoi l'avoir vendu lança t’elle. Je n'aurais pas peur de vous faire du mal si nécessaire alors ne mentez pas, je le saurais de toute façon termina t'elle en haussant les épaules.

Dans mes souvenirs, mes parents étaient peu présent et encore moins lucides. Toujours avec les yeux injectés de sang et les membres tremblants, c’est la voisine qui s'occupait de moi, une vieille femme, celle de mes souvenirs. Je ne me souviens plus de son prénom, je sais uniquement qu’elle aimait être appelé Granny.

Les souvenirs de la vieille dame me revenait en mémoire, je l'a revoyait s'occuper de moi lorsque j’étais seule, dehors. Ses cheveux gris regrouper en un chignon stricte malgré toutes ses mèches folles qui encadraient son visage, ses yeux bruns qui reflétaient pourtant beaucoup de malice et de tendresse, ses câlins, ses mots rassurants.

Puis l'anniversaire de mes 5 ans, ses cries, les coups qu'elle a porter aux hommes, le coup de feu, la mare de sang.

Granny qui a essayer de me protéger, et qui est morte, pour moi.
Je reviens a la réalité quand j'entendis ma « mère » pleurer, suite à un coup fait par Alek.

- Suka (pétasse) dit nous pourquoi tu as vendus ta propre fille !
- Je… je ne l'a voulait pas ! Je n’ai jamais voulu d'enfants… on l'a donnait a la voisine car on voulait la noyer, c’est elle qui l'a élever dit-elle dans un pleure.
- Lorsqu’on a dû rembourser notre dette de cocaïne à un mafieux il nous a menacer de s'en prendre à notre fille, à toi Nora. Et… continua le mari.
- Abigail rugit Rick. Elle s’appelle Abigail Evans, c’est a ma fille que vous vous adressez !

Je sera la main de Rick, heureuse de son intervention puis me concentra sur les paroles de cet homme, qu'autrefois j’appelais papa.

- Oui… pardon… continua mon "père" l'homme, voyant qu’on s’en fichais, a appeler son patron et on a passer un accord : notre dette était éponger et on avait même de la drogue en plus en échange de notre fille.

En entendant ses mots Rick, pris d’un excès de fureur attrapa le col de l'homme et lui envoya plusieurs coups de poings qui arrachant quelques dents au passage.

- Qu'est-ce que vous savez sur le patron ? Demandais-je en prenant la parole pour la seconde fois en près de deux heures.
- Il… il est italien, sa maison était a Sorrento, un manoir juste au bord de la falaise… dit ma mère avec des larmes qui coulent devant l’état de son mari.

Après avoir eut les informations dont j’avais besoin je quitta la pièce en disant à Alek qu'elle savait ce qu’elle avait à faire.

Mon but n’est pas de les tuer, après tout ils m'ont donner la vie. Mais pour moi ils ne sont que des inconnus. Je rejoins Shark et Adriel et fit la mise aux points concernant les enfants.

- Les enfants ont tous été kidnappé, les femmes les ont emmener dans le commissariat le plus proche. Ils auront besoin d’un soutien psychologique mais tout porte à croire que tout iras mieux pour eux. Dit Shark ravis de me donner de bonne nouvelle.
- Et tes parents ? Demanda Adriel.

Je me mis à soupirer et leurs dit les grandes lignes, Shark me pris dans ses bras en disant qu’ils sont maintenant de ma famille et que tout ira bien.

Je lui donna une nouvelle mission : localiser la maison d'Alejandro Machiavelli situé dans la ville de Sorrento, j'ajouta que je voulais tout savoir sur lui et le plus rapidement possible. Je préfère avoir toutes les informations nécessaires pour la dernière phase de ma vengeance.

L'enfance gâchéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant