Chapitre 16 : Juste un soir, juste une pause

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Point de vue Hunter

La voir comme ça, si démuni me serra le cœur. Je crois que je suis amoureux, non, j'en suis sûr. Je l'a serra contre moi, son dos poser contre mon torse et je lui murmura doucement dans l'oreille.

- Je sais que tout ça est difficile a encaisser Abi.. mais tu n'es pas seule, personne ne va t'abandonner… et certainement pas moi.

Je nous décolla doucement et la fit asseoir sur un banc avant de nettoyer et désinfecter ses plaies, une fois chose faite je lui mis un bandage autour des jointures et posa doucement mes lèvres sur celles-ci, d'abord la main gauche puis la droite. Je n'ai jamais été tendre ou même romantique, pour moi, c’est quelque chose de totalement inédit.

Après tout je prenais les filles uniquement pour baiser et rien d'autre mais elle… je n'arrive jamais à me l'a sortir de la tête. Au départ c’était un gros problème mais depuis, je me suis fait a l’idée.

Sa jambe gauche ne faisait que bouger alors je nous leva et la tira sur le tatami, elle avait de l’énergie à revendre et je tenais a l’aider. Je protégea mes phalanges et me mis face à elle.

- Tu as besoin d’évacuer et je suis là, pour ce soir je te demande juste de laisser ta colère sortir et de faire tout ce qui te passe dans la tête lui dit-je en commençant a sautiller sur place et à m’échauffer.

Dans un premier temps je l'a vis me regarder comme si j’étais un extraterrestre, chose que je comprends tout a fait ! Qui accepterait de se faire frapper et par une fille ?? Je ne suis pas sexiste loin de là mais pas masochiste non plus !

Abigail pris les devants et commença par un simple coup de poing sur le torse, sûrement pour voir si je plaisante ou pas. Voyant que ce n’est pas le cas ses coups sont maintenant plus francs et plus puissant.

Je réussi a contrer quelques coups mais je déguste à mort ! On fini l'un comme l'autre à bout de souffle et en sueur. Dans un élan de courage je l'a plaqua contre le mur, mon corps collé au sien.

Nos respirations, toutes deux saccadés, suivent un seul et même mouvement, pour ne pas qu’elle tente de ce dégager ses jambes sont de part et d’autre de ma taille et nos mains au dessus de sa tête avec nos doigts entrelacés.

Grâce à mon bassin, j'empêchais son corps de tomber.
Nos regards sont rivés dans ceux de l'autre, je perçois dans ses beaux yeux verts ses pupilles légèrement dilatées et un éclat de désir, sûrement le plus brut possible que j'ai pu voir, ne laissant aucun doute sur ses envies les plus primaires.

Je sais que mon regards ne fait que transmettre le même désir qu'elle. Et je l'assume entièrement !

J'approcha mes lèvres des siennes et lorsqu’elles se frôla je l'a vis frissonner de tout son être, nos corps répondent à notre place face a cette proximité ce qui m’arrache un petit sourire en coin. Alors que nos lèvres allaient être scellés je murmura d’une voix rauque, pleine d'envie.

- Juste ce soir Abi, accorde toi une pause. Il y a d'autres moyens pour se libérer que la violence.

À chaque mots que je prononçait mes lèvres bougeaient contre les siennes, me laissant sur ma faim. Le souvenir de mon premier baiser avec elle me revient en mémoire et avec le coup que j'ai reçu, dont je me souviens très bien tant il était douloureux, je préfère prendre mon temps.

Une de mes mains lâcha la sienne et glissa lentement sur son bras la parcourant de frisson tandis que sa main se mis sur ma nuque, me gardant contre elle.

La chanson Love Someone de Lukas Graham fut émise par la radio et je prenais pleinement conscience des paroles que cette musique faisait ressortir.

Ma main continua sa route sur son bras puis son épaule avant de glisser mes doigts sur son cou pour finir je posa ma main délicatement sur sa joue.

Je l'ai senti arrêter de respirer quelques secondes, sûrement en redoutant ce que je peux faire. De son côté ses yeux étaient fixer au miens, attendant sûrement une nouvelle réaction de ma part.

Je pris mon courage à deux mains et enfin je posa pleinement mes lèvres sur les siennes.

J'ai cru décelé un léger gémissement de sa part, à moins que j'ai rêver ? Je mouvais doucement mes lèvres contre les siennes et ma deuxième main qui tenait toujours la sienne ne tarda pas à se glisser dans le dos d'Abigail de peur qu'elle rompt le baiser.

À ma grande surprise sa main passa dans mes cheveux et au fur et à mesure le baiser devient légèrement plus fougueux lorsque, peut-être par inadvertance, elle se met à mordre doucement ma lèvre inférieure.

Autant vous dire que je me sentais très à l’étroit dans mon caleçon mais je faisais tout pour ne pas couper ce moment qui est magique, il n'y a pas à dire.
Des petits papillons semblaient s’agiter dans mon ventre d'abord de manière subtile puis de plus en plus vite.
Pour ne pas la brusquer je continua un baiser simple, puis doucement demanda l’accès à sa langue, qu'elle accepta au bout de quelques secondes.

Elles se mirent à se taquiner, se chercher puis s’emmêler l’une contre l'autre.
On était comme dans un autre univers, juste elle et moi. Nos corps étaient couverts de frissons et la pièce semblait s’être subitement réchauffer d’un coup lorsqu’une de ses jambes se posa autour de ma taille, se noua dans mon dos.

On coupa mutuellement le baiser tout en maintenant cette position et se regardant dans les yeux, le souffle court.

- Abi je…

Elle ne me laissa pas terminé ma phrase qu'elle posa un doigt sur ma bouche.

- Tais-toi Hunter, je veux juste profiter de ce soir.

Et c’est ainsi qu’elle se remis à m'embrasser. Je répondit volontiers à son baiser en me disant silencieusement que c’est juste un soir, juste une pause.

Est-ce vraiment le cas ?

L'enfance gâchéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant